Au cinéma êtes vous pour le bon ou le mauvais? Le bien ou le mal?

En restant impartial, je pense que l'on peut appécier les qualités et au contraire les défauts de chacun des personnages. Dans le bien il y a du mal, dans le mal il y a du bien...
Bises,
Bébé

le mal et le bien sont tellement indisociable que l'un ne va pas sans l'autre....dans chaque chose bien on peut y voir le mal et dans chaque chose mal on peut y voir le bien....

Même si on sait de quel coté on se place, tout peut changer

quand je regarde un film c'est pour passer un bon moment,donc je ne suis ni pour l'un ni pour l'autre,c'est un tout

Je crois pas que cela puisse être aussi manichéen. Que ce soit le spectateur qui choisisse qui il doit aimer. En fait, c'est tout l'art du réalisateur de montrer qui il met en valeur : le héros, le méchant, le looser, le winner ...
Mais là où ça devient intéressant c'est quand le personnage n'est ni blanc, ni noir et qu'il a une part de chaque "côté de la Force" (comme tout les êtres humains en somme).
Maitre Yaudha a parlé

ca depend des films parfois je prefere le bon parfois le mauvais... mais ce serait bien que les films ne finissent pas toujours par un "happy end"

Bah moi souvent je ne prête pas confiance en cela. Si j'aime le film, j'aime le film. Il faut tout de même que l'histoire tienne debout...

marrante ta question... ben... c'est pas si évident de répondre, ça dépend surtout de l'épaisseur des personnages je crois...

moi j'aime bien les méchants, les vrais boss de fin de niveau... et parfois si on regarde bien le héros n'en est pas vraiment un même si il gagne à la fin... exemple : je pense à mon film préféré du monde entier : Blade Runner, de Ridley Scott... harrisson ford y joue, plus qu'un héros, plutôt un anti-héros magnifique... il refuse d'agir... tout se déroule malgré lui... il se prend des pains tout au long du film ... et la mort du méchant lui est même otée, puisqu'elle survient non de son fait, mais par la force des choses... quant au répliquant, le méchant de l'histoire, incarné par rutger hauer, lui il est vraiment trop méchant, trop beau, trop spirituel, trop violent, trop animal, trop décalé... je l'adore ! sa mort est un instant de poésie incomparable... je suis sur le cul à chaque fois que je regarde ce film... les deux personnages principaux sont ici deux facettes d'un même personnage, à la fois bon et mauvais, à la fois fort et fragile...

l'attachement qu'on éprouve souvent pour le méchant vient du fait que comme un ami me l'a fait remarquer un jour en visionnant je ne sais plus quel film, "celui qui cause trop , c'est souvent celui qui va perdre" car comme il est dit dans je ne sais plus quel western, "quand on tue on cause pas"... ... on en sait parfois plus sur le méchant que sur le héros, silencieux et monolithique... je pense surtout à des héros comme les personnages incarnés par charles bronson, clint eastwood (dans "l'homme des hautes plaines" par exemple, trois mots en 2h30 de film... mais quel film !!!)... je défie quiconque de me dire que les "le justicier dans la ville" ou "l'inspecteur harry" sont des héros sympathiques...

ou dans les sergio léone par exemple... les méchants causent beaucoup, sont énervés, ont la gachette facile... ce sont des personnages à la limite du burlesque, même si le propos est grave... tandis que les héros sont froids, ne tirent qu'une fois mais visent juste...

je pense notament à "pour une poignée de dollars", à moins que ça ne soit "et pour quelques dollars de plus"avec lee van cleef, héros incroyablement étrange et silencieux hanté par sa soeur assassinée et la musique entêtante d'une montre... ou "le bon la brute et le truand " aussi qui nous donne une belle brochette de méchants tarés, d'idiots et de héros gentillement décalés... les trois personnages sont indissociables, le trio est le véritable héros de l'histoire...