Bien s'entendre avec ses voisins...
Ça ne m'est arrivé qu'une fois, avec un homme qui venait des pays de l'est. Disons qu'il était tellement gentil et pas du tout intrusif qu'au final ce n'était pas des "services" qu'on se rendait, il y avait juste certaines choses naturelles, sans attendre de retour particulier.
Ensuite, tous ceux que j'ai pu avoir étaient des gens infects et intrusifs.
D'ailleurs, si mes voisins actuels me demandaient, là maintenant, de garder leur gosse, je répondrais probablement que je préfère me faire manger les yeux par des corbeaux. Insupportable, la gamine. Mais bon, ce n'est pas de sa faute, c'est de celle de ses parents qui lui passent absolument tout
N'empêche que je ne pourrais pas la garder, même juste pour la nuit. Même avec la meilleure volonté du monde.
Tiens, à titre d'exemple, une autre famille. J'étais alors ado, et je passais tous mes week-end à faire du bénévolat dans un club de sport. Au début, on me demandait si ça me dérangeait de surveiller un peu la plus petite. Puis un peu plus longtemps, plus presque tout l'après-midi. Et au final on ne me demandait même plus. On disait à la gamine "tu restes avec elle". Même pas juste le petit "merci" d'usage quand on rend service à quelqu'un, hein. Puisque de toute façon je devais rester à cet endroit-là , ça ne me coûtait rien de plus de garder un œil sur la petite. Ouais, et la marmotte ? Elle me demandait énormément d'attention, la petite, justement.
Ça m'a appris qu'il faut toujours dire "non" de temps en temps aux gens, même sans raison "valable" (d'ailleurs, valable pour qui ?), histoire de leur faire comprendre que c'est bien un service qu'on leur rend, qu'on ne vit pas juste pour être à leurs petits soins. Il ne faut surtout pas habituer les gens au "oui" systématique parce que sinon ils croient que c'est acquis et ils ne comprennent pas lorsqu'un jour on doit leur dire "non" (parce qu'on est malade, parce qu'on est ailleurs, etc).
Même si on n'attend pas forcément qu'on nous renvoie l'ascenseur, on peut attendre le strict minimum de reconnaissance. Enfin, non, reconnaissance n'est pas le mot juste en fait. Disons qu'on peut attendre que les gens aient conscience qu'on peut leur dire "non", qu'on ne leur appartient pas, qu'on n'est pas le vase qu'on sort du placard quand on nous offre des fleurs.

Ça ne m'est arrivé qu'une fois, avec un homme qui venait des pays de l'est. Disons qu'il était tellement gentil et pas du tout intrusif qu'au final ce n'était pas des "services" qu'on se rendait, il y avait juste certaines choses naturelles, sans attendre de retour particulier.
Ensuite, tous ceux que j'ai pu avoir étaient des gens infects et intrusifs.
D'ailleurs, si mes voisins actuels me demandaient, là maintenant, de garder leur gosse, je répondrais probablement que je préfère me faire manger les yeux par des corbeaux. Insupportable, la gamine. Mais bon, ce n'est pas de sa faute, c'est de celle de ses parents qui lui passent absolument tout

N'empêche que je ne pourrais pas la garder, même juste pour la nuit. Même avec la meilleure volonté du monde.
Tiens, à titre d'exemple, une autre famille. J'étais alors ado, et je passais tous mes week-end à faire du bénévolat dans un club de sport. Au début, on me demandait si ça me dérangeait de surveiller un peu la plus petite. Puis un peu plus longtemps, plus presque tout l'après-midi. Et au final on ne me demandait même plus. On disait à la gamine "tu restes avec elle". Même pas juste le petit "merci" d'usage quand on rend service à quelqu'un, hein. Puisque de toute façon je devais rester à cet endroit-là , ça ne me coûtait rien de plus de garder un œil sur la petite. Ouais, et la marmotte ? Elle me demandait énormément d'attention, la petite, justement.
Ça m'a appris qu'il faut toujours dire "non" de temps en temps aux gens, même sans raison "valable" (d'ailleurs, valable pour qui ?), histoire de leur faire comprendre que c'est bien un service qu'on leur rend, qu'on ne vit pas juste pour être à leurs petits soins. Il ne faut surtout pas habituer les gens au "oui" systématique parce que sinon ils croient que c'est acquis et ils ne comprennent pas lorsqu'un jour on doit leur dire "non" (parce qu'on est malade, parce qu'on est ailleurs, etc).
Même si on n'attend pas forcément qu'on nous renvoie l'ascenseur, on peut attendre le strict minimum de reconnaissance. Enfin, non, reconnaissance n'est pas le mot juste en fait. Disons qu'on peut attendre que les gens aient conscience qu'on peut leur dire "non", qu'on ne leur appartient pas, qu'on n'est pas le vase qu'on sort du placard quand on nous offre des fleurs.
Soyons dans l'énorme...