Réunion de famille, pour les anni, SUPER, j'y vais à reculons, mais de quoi je vais bien pouvoir parler, discuter, avoir un échange verbale avec frêre, soeur, mère, père, quand on a pas d'atomnes crochus, qu'on les vois que 3 fois dans l'année, qu'ils vous appelent pas, et que c'est vous qui appelez tout le temps pour prendre des nouvelles.

La santée sujet tabou, les sujets d'actualités enflamment, les livres ils lisent pas ou si peu, le ciné pour cause de santé, ils y vont pas ect..., et quand on a finie de faire le tour de la météo, mais que reste t'il ???

Et puis ce que je fais n'intéresse personnes et on a vite fait le tour alors ...

Mon ulcère c'est réveillé, j'ai fait des cauchemars pendant plusieurs jours avant la rencontre, et le jour J,
Et si j'appelais pour dire je suis malade je peux pas venir. Bon j'suis pas une dégonflé, j'y vais.

Je suis revenue j'ai l'impression d'avoir fait marathon. je suis épuisé nerveusement, psychologiquement.
A la prochaine rencontre, c'est quand même la famille, faut prendre sur soi, mais de quoi je vais pouvoir parler la prochainne fois ???

Et vous, de quoi parlez vous avec des personnes ditent "proche" - "famille" ect ... quand il n'est presque pas possible de faire autrement de que les voir de temps à autres ???

J'ai de la chance fielau : j'écoute bien

Alors j'ai droit à leurs plaintes médicales, les racontars sur des membres de la famille dont j'avais oublié l'existence, les naissances multiples dans la famille de mon père (j'ai horreur des bébés et je supporte mal les enfants, je trouve la planète surpeuplée mais on m'annonce toujours avec le sourire et en me regardant d'un air culpabilisant "tu sais une telle qui a ton âge en est déjà à son 3e")...

Bref je me mets en mode automatique et je pense à autre chose en attendant que ça passe.

Ca va être pire à partir de septembre : ma soeur est enceinte et le bébé sera-là

Chez nous, c'est politico-politique les discussions.

En général, je pense à charger la Game Boy quand on a des réunions de famille...

J'ai trouvé le truc, je n'y vais plus. (en tout cas dans la famille de ma mère)


A chaque fois, c'est bien sûr : Mais quand est-ce que tu nous présentes quelqu'un ? Tu sais My*** (une cousine plus jeune) va s'installer avec son copain.

La politique, ensuite : un magnifique éventail qui va de centre-droite (ca va) à très à droite (plus dur). Donc je me tais pour ne pas que mes parents passent pour d'horribles monstres partisants de Lénine.

Puis les nouvelles des voisins de ma grand-mère (décédée et qui avait déménagé il y 20 ans), des cousins éloignés que je vois aux mariages et enterrements, la météo (toujours longue et détaillée chez les agriculteurs), etc ... je sature.

Donc, la réponse est : Quel dommage, je ne peux pas me libérer ce jour-là. Une autre fois, peut-être
Le tout servi sur un ton hypocritement aimable

Fais comme moi, tu les vois le moins souvent possible, tu accroches un sourire figé, et ça arrive que j'aie de bonnes surprises : on m'oublie