Bonsoir tout le monde,

Voilà, moi qui ai toujours été contre l'alcool, à cause d'un père alcoolique et violent, je me demande si à mon tour je ne développerai pas cette addiction, en total paradoxe avec un post que j'ai écris récemment : http://www.vivelesrondes.com/forum/viewtopic_57119.htm et avec mes convictions personnelles.

En effet, cela fait environ 3 semaines que, tous les soirs, je bois 2 cockails whisky/coca pour me booster dans mes devoirs le soir que je mélange en plus avec un comprimé de calmant car en rentrant du taf je suis super stressée (sans qu'il y ai lieu d'être !) et pas motivée pour me farcir en plus 3h de devoirs.

Ca me fait vraiment peur et ça a peut-être un lien avec : http://www.vivelesrondes.com/forum/viewtopic_57620.htm

Qu'en pensez-vous ???

tu es deja consciente.. qu'il y a un souci quelque part..
l'alcoolique n'est pas forcement celui qui est inbibhé d'alcool en permanence... mais c'est aussi, et surtout, celui qui boit par habitude... au point où cela devient un besoin..

essaye le coca pur ?

bizoux
bon courage.. trouve toi quelque chose de plus "sain" pour décompresser..

D'après la définition de l'alcoolisme, oui, vu les quantités et la fréquence, mais cela dit, il est difficile de poser ça aussi tôt. L'alcoolisme, c'est plus une prise continue qu'une grande quantité (du moins au début). Mais tu dois connaître ça si ton papa a le problème ?
Peux-tu t'arrêter de boire pendant plusieurs jours/semaines/mois sans ressentir de manque, sans que l'alcool t'obsède ? Si oui, tu n'es pas encore dépendante.
Si non, alors il se peut que commence une dépendance...
Il est sans doute temps alors, d'aller voir quelqu'un pour voir d'où provient ton besoin de compenser...

Un symptôme typique de l'alcoolique c'est le déni de la dépendance : "je ne suis pas alcoolique, j'arrête quand je veux !", à toi de voir si tu te trouves dans ce cas.
Fais le test de ne pas boire déjà un jour, et vois comment ça se passe.
Je ne sais quoi te dire de plus...

Bon courage, et surtout, essaie de ne pas te mentir.

En fait, je bois à la fois pour décompresser et à la fois pour me motiver sur la montagne de taf que j'ai à faire.

Sinon, le we, je ne bois pas car je n'en ressens pas le besoin ; pareil, lorsque je n'ai pas de pression au niveau des devoirs, je ne bois pas. Ce we, je n'ai pas bu du tout par exemple, à part vendredi soir pour l'annif d'un copain.

C'est comme la clope en fait : je ne fume pas le we quand je suis "cool" et pas stressée... J'espère qu'après cette période de boulot assez intensive ça ira mieux.

Merci pour vos réponses en tout cas !

:kiss:

Pas mieux, essaie de voir si tu peux t'en passer pendant plusieurs jours et si ça te manque. Attention, même si tu arrives à ne pas boire ton cocktail mais que tu y penses, c'est du manque. L'absence de manque c'est ne pas y penser du tout.

De plus, il y a parfois des prédispositions familiales pour l'alcoolisme. Pour le moment les chercheurs ont plusieurs hypothèses : soit il y aurait un facteur héréditaire, soit le malade alcoolique reproduirait sans le vouloir le comportement d'un parent alcoolique, même s'il en a souffert et même s'il semble rejeter l'alcool.

Zom a été alcoolique et son père l'a été aussi. Ses trois autres frères ne le sont pas, mais l'un d'entre eux a été toxicomane.

Toutefois, l'alcoolisme a tellement de causes multiples qu'il faut se garder de tout mettre sur l'hérédité ou la famille. A chaque fois que j'ai pu parler avec des alcooliques, ils avaient tous des raisons de l'être devenus, et des graves. En fait seuls un ou deux m'ont dit qu'ils buvaient parce qu'ils aimaient ça tout simplement mais qu'à un moment ils n'avaient plus su s'arrêter.

Si tu constates qu'une dépendance s'installe (et deux cocktails alcoolisés tous les soirs depuis 3 semaines, c'est déjà un signe de dépendance) surtout ne reste pas seule. Il faut agir vite car l'alcool est traitre et la dépendance réelle va bien plus vite qu'on ne le croit.

Je suis hyperinsulinémique... et donc en diète de sucre pour essayer de gérer le problème (c'est pas aussi tranché mais je simplifie).

Issue d'une famille d'alcoolique, je n'ai jamais été tentée : ma drogue à moi c'est le chocolat...

Ben cet hiver soudain, je me suis mise à avoir furieusement envie de vin blanc... Etrange... sauf qu'en y réfléchissant un peu, le vin blanc que je bois est très sucré (du sucre liquide avec une goutte d'alcool dedans pour être juste lol) et c'est le sucre que je cherchais...