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Article 2, paragraphe 6 du code de deontologie medicale

44 ans Longwy (54) 211
Voici un article qui peut servir, si votre medecin ne vous respecte ouvertement pas. On a droit au respect de notre dignite! (une pensee speciale a mon cher gygy qui  
ferait bien de jeter un oeil la-dessus).

6- Respect de la personne et de sa dignité

Respecter la personne, son intégrité physique et mentale, son intimité et sa dignité représente une valeur essentielle de notre société et un devoir primordial du médecin. (voir note 8)

Le médecin exprime ce respect en soignant avec la même conscience tous les malades, sans discrimination d'origine, d'idéologie politique ou de conviction religieuse, de condition sociale, quels que soient les sentiments qu'ils lui inspirent et quelles que soient les circonstances, en temps de guerre comme en temps de paix ( art. 7 ).

Ces recommandations revêtent beaucoup d'importance dans un contexte comme celui de l'infection par le VIH. Comme d'autres infections transmissibles ou contagieuses lors des siècles passés, le sida a suscité les mêmes réactions irrationnelles et attitudes d'exclusion vis-à-vis de malades ou de groupes de personnes considérées comme vecteurs de la maladie.

Les recherches sur le génome humain et leurs applications ouvrent d’immenses perspectives d’amélioration de la santé des individus mais elles doivent en même temps respecter pleinement la dignité, la liberté et les droits de l’homme ainsi que l’interdiction de toute forme de discrimination fondée sur les caractéristiques génétiques. (voir note 9)

Ce respect de la personne exige que le médecin honore le contrat moral qui le lie au patient, en le considérant, dans toutes ses “ prérogatives ” d’être humain, c’est-à-dire, en évitant de le traiter en inférieur, en mineur, à plus forte raison en objet d’expérimentation. Ce respect impose l’obligation du secret professionnel, droit du malade et devoir absolu du médecin. Le malade doit être certain qu’il ne sera pas trahi par celui auquel il a donné sa confiance ( art. 4 ).

De la même logique découlant de l’accès des praticiens à l’intimité du malade dérive l’interdiction des relations sexuelles entre médecins et patients, dont on connaît les effets dévastateurs sur ces derniers.

Ce respect implique d’autres impératifs : le malade doit avoir la liberté de choisir son médecin ( art. 6 ) ; il peut exiger de lui, toutes les informations utiles concernant son état de santé, l’évolution de sa maladie, les examens et les traitements qui lui sont proposés ( art. 35 ). Cette information, loyale et compréhensible, est un autre devoir du médecin et répond à la nécessité d’obtenir le consentement libre et éclairé du patient ( art. 36 ).

Le médecin doit respecter la dignité du patient. Mais comment définir la dignité humaine ? C’est elle qui fonde dans notre civilisation l’interdit absolu de l’esclavage, de la torture et de tout traitement dégradant qui détruirait l’humanité de l’être. La dignité peut être définie comme l’image de soi-même dans le regard des autres ; et toute relation humaine de qualité est fondée sur une estime réciproque. “ La dignité humaine n’est pas un droit, une propriété, ni même un attribut individuel à reconnaître ou à revendiquer, elle est peut-être ce qui nous permet de participer à la communauté humaine ” (voir note 10)

Respecter la dignité d’un malade, c’est reconnaître sa singularité, le soigner avec considération et dévouement, lui apporter le soutien psychologique qui lui est nécessaire, c’est aussi savoir l’accompagner au terme de sa vie.
K
46 ans Hettange Grande, Lorraine 5130
Ah ben dis donc, c'est vrai que c'est un bon petit article à avoir sur soi en cas de medecin à la noix !!! Y'en a certains, j'aurais presque envie de l'imprimer et le placarder sur leur porte avec de la colle extra forte... :twisted:
44 ans Longwy (54) 211
Comme je te comprends :roll:
Le site de l'ordre des medecins est tres bien fait, ya pleins d'infos interessantes sur leur code de deontologie.
B I U