36 ans
50
En tant qu'aide médico-psychologique, je connais assez le public touchés par les TED et ils font partie des personnes les plus difficiles à encadrer. Ton fils, comme tous les autres enfants/adultes autistes a besoin d'énormément d'attention. Malheureusement, malgré le "plan autisme", peu de structures offrent un accueil sur-mesure à ce public et les soignants ne sont pas toujours très bien formés pour les encadrer.
Ce que je vais te dire est très synthétique :
Ton fils aura besoin de beaucoup de votre énergie pour grandir et évoluer dans un monde pas toujours accueillant pour lui. Je ne sais pas comment ton fils évacue ses angoisses (auto-stimulation), mais lorsque tu constates un signe "autistique" (balancements, cris, gestes répétitifs...) c'est qu'il y a quelque chose qui l'angoisse (même une chose infime : trop de riz dans son assiette, un coussin mal placé...) et qu'il faut à tout prix trouve avant que ça ne dégénère.
La technique des FAM autistiques est d'occuper utilement les patients afin qu'ils ne se "perdent" pas dans leurs auto-stimulation. Leur vie doit être rythmée de rituels, rien ne doit changer sous peine d'être très mal assimilé. La venue d'un petit frère ou d'une petite soeur sera pour vous un chamboulement, mais pour lui ce sera un ouragan dans sa vie. Rien ne dit qu'il ne pourra pas s'entendre avec son petit frère/soeur, mais l'arrivée du bébé va être très difficile, je ne te le cache pas. Allez faire comprendre à un enfant ne pouvant supporter le changement que maman attend un autre enfant qui va envahir son territoire !
Je ne te dis pas de ne pas faire de deuxième enfant, c'est votre choix à tous deux, mais le plus difficile à gérer, ce sera votre premier fils, que vous encourage vivement à entourer le plus tôt possible d'une vie remplie d'habitudes qui ne changent pas (horaires de lever/coucher/repas toujours aux mêmes heures, faire sa toilette toujours dans le même ordre, ne pas bousculer son emploi du temps...). En gros, la vie d'un autiste pour qu'il s'épanouisse doit être le plus monotone possible. Pas ennuyante ! Monotone. Rien ne t'empêche de lui faire faire du sport ou d'autres activités, mais toujours à une fréquence régulière... mardi peinture, mercredi judo, samedi musée... mardi peinture, mercredi judo, samedi musée... etc. Amener les changements, aussi minimes soient-ils, en douceur... très en douceur, et ne pas s'énerver face à ses crises. C'est sa manière à lui d'exprimer un malaise, et le seul moyen de lui ôter son malaise, c'est d'en supprimer la cause, ou de la dissimuler.
Courage...
Ce que je vais te dire est très synthétique :
Ton fils aura besoin de beaucoup de votre énergie pour grandir et évoluer dans un monde pas toujours accueillant pour lui. Je ne sais pas comment ton fils évacue ses angoisses (auto-stimulation), mais lorsque tu constates un signe "autistique" (balancements, cris, gestes répétitifs...) c'est qu'il y a quelque chose qui l'angoisse (même une chose infime : trop de riz dans son assiette, un coussin mal placé...) et qu'il faut à tout prix trouve avant que ça ne dégénère.
La technique des FAM autistiques est d'occuper utilement les patients afin qu'ils ne se "perdent" pas dans leurs auto-stimulation. Leur vie doit être rythmée de rituels, rien ne doit changer sous peine d'être très mal assimilé. La venue d'un petit frère ou d'une petite soeur sera pour vous un chamboulement, mais pour lui ce sera un ouragan dans sa vie. Rien ne dit qu'il ne pourra pas s'entendre avec son petit frère/soeur, mais l'arrivée du bébé va être très difficile, je ne te le cache pas. Allez faire comprendre à un enfant ne pouvant supporter le changement que maman attend un autre enfant qui va envahir son territoire !
Je ne te dis pas de ne pas faire de deuxième enfant, c'est votre choix à tous deux, mais le plus difficile à gérer, ce sera votre premier fils, que vous encourage vivement à entourer le plus tôt possible d'une vie remplie d'habitudes qui ne changent pas (horaires de lever/coucher/repas toujours aux mêmes heures, faire sa toilette toujours dans le même ordre, ne pas bousculer son emploi du temps...). En gros, la vie d'un autiste pour qu'il s'épanouisse doit être le plus monotone possible. Pas ennuyante ! Monotone. Rien ne t'empêche de lui faire faire du sport ou d'autres activités, mais toujours à une fréquence régulière... mardi peinture, mercredi judo, samedi musée... mardi peinture, mercredi judo, samedi musée... etc. Amener les changements, aussi minimes soient-ils, en douceur... très en douceur, et ne pas s'énerver face à ses crises. C'est sa manière à lui d'exprimer un malaise, et le seul moyen de lui ôter son malaise, c'est d'en supprimer la cause, ou de la dissimuler.
Courage...