Psychologue ou psychiatre?

Est ce que financièrement tu peux assumer des consultations chez un psychologue pendant plusieurs années (car d'après ce que tu décris tu vas surement partir sur un parcours long) sans être remboursée? Personnellement c'est ça qui m'a fait choisir le psychiatre... Après il faut voir quel type de psychiatre tu souhaites en fonction du travail que tu veux faire... (analyse, thérapie...).

J'avais pas pensé à ça! Et la réponse c'est non, je ne peux pas assumer le coût si ça n'est pas remboursé. Ne serait ce qu'en partie.

Je ne sais pas du tout de quel suivi j'ai besoin. La seule chose qui soit certaine c'est que ça va être un suivi assez long, je pense.

Les suivis par psychologue dans les CMP sont entièrement pris en charge et tu ne débourse rien du tout.

Renseignes-toi auprès de ta mairie ou de ton médecin traitant.

ClauBreizhPolska a écrit:

Oui c'est le seul et unique cas et ce sont en général de longs mois d'attente pour avoir un rdv, et encore faut il qu'elle soit dans un grande ville ou assez proche pour avoir un CMP... C'est pour ça que je parlais plutôt d'un psychiatre, notamment se besoin de médicaments dans un premier temps pour sortir la tête de l'eau :)

ça depend des CMP certains sont plus rapide que d'autre ...
Après tu as certaines mutuelle qui prennent en charge les psychologue aussi.

après tu aussi des psychotherapeute là c'est encore different

De manière général je trouve que pour parler un psychologue c'est mieux quand même.
Personnellement pour avoir vue plusieurs psychiatre je trouve qu'il sont plus basé sur les traitements qu'ils sont moins à l'écoute

Mais ce n'est que mon avis perso

Perso, j'ai d'abord vu un psychiatre qui était très bien. Il n'avait pas "la main lourde" sur les médocs, et était très à l'écoute. Il était psychothérapeute aussi.

Après quelques mois, il a choisi de dissocier les deux. Je continuais à le voir pour mon traitement, et il m'a orientée vers un psychothérapeute en parallèle. Au final, j'ai suivi un traitement médicamenteux pendant un peu plus de deux ans, puis on a diminué et arrêté, et j'ai vu la psychothérapeute pendant 5 ans en tout (dont trois sans médicaments donc). Les deux m'ont été très utiles.

Aujourd'hui, tout va bien :) Je ne les vois plus depuis 3 ans. Mais si j'en avais à nouveau besoin, je retournerais voir le psychiatre en premier, car je lui fais une entière confiance.

L'important est de trouver la formule qui te convienne, et un spécialiste avec lequel tu te sens en confiance. N'hésite pas à en tester plusieurs si besoin.

Ca dépend vraiment du type de travail que propose le psychiatre...
Ma psychiatre a senti que j'étais réfractaire aux médicaments (bien qu'en dépression) et n'a pas insisté, jusqu'au jour ou moi même sentant que ça n'allait vraiment plus, au bout de 6 mois, je lui en ai reparlé et elle m'a dit que ce serait une bonne chose pour moi... ça dépend totalement d'un médecin à l'autre. je la vois depuis 5 ans en thérapie et on discute (loin de l'idée du monologue de l'analyse sur le divan ponctuée de petits "mmmh" "oui continuez" du psychiatre).
Bref, comme pour tout suffit de trouver le bon/la bonne, enfin, celui qui nous convient à nous quoi.
Et sinon j'ai une mutuelle qui coute une blinde et est super avantageuse du coup (celle de mon homme en fait) et elle ne rembourse absolument pas les psychologues du coup je suis très surprise de voir que certaines le font...

Perso je suis encore sous la mutuelle de ma maman donc J ai pas les détails mais elle m assure que ça peut être en partie rembourser (c est la mnh mutuelle des hospitalier) vue qu elle est infirmière psy c est peut être pour ça ...

moi je fais une psychotherapie ananytique avec un psychiatre qui a toujours refusé de me filer des medicaments .
j'ai deux copines qui ont aussi "bossé" avec un psychiatre et pareil, refus de medoc mais bcp de discussions .

donc difficile de faire une generalité

perso au debut j'etais rassurée d'avoir à faire à un medecin , ca me paraissait plus serieux qu'avec un simple psychologue/psychoterapeute .

Psychologue, psychiatre, psychothérapeute.. C'est difficile de donner un avis tranché...
L'important, dans un premier temps, étant que tu te sentes à l'aise avec la personne en face de toi, celle qui t'amenera à une vraie reflexion...
Quant à la prise de médicaments, j'essaierai d'éviter un maximum... Mais si tu en ressens le besoin alors il faudra peut-être y avoir recours auquel cas, effectivement, le psychologue n est pas qualifié pour.

Hello!

Merci à tous pour vos réponses! J'ai bien tout lu et ça m'a pas mal aidé à me décider.

Je pense maintenant chercher un psychiatre avec qui le courant passe bien.

J'aime l'idée que ce soit un docteur et que ce soit remboursé, ce qui me fait espérer que ça n'aura pas un trop gros impact sur mon budget (il faut que je vois avec la mutuelle).

En ce qui concerne les médicaments, je ne cours pas absolument après un traitement. Néanmoins, j'ai pris ponctuellement des cachets prescrit par un médecin traitant, qui m'avaient permis de respirer pendant une période très angoissante. Et je me dis qu'aller voir un psychiatre serait logique "au cas où...".

Je tenais vraiment à vous remercier d'avoir partagé votre avis, votre expérience. Sans connaître ni ma personne, ni mes problèmes; vous avez été bienveillantes. C'est anodin, ça n'est "que" de la politesse mais ça me touche. Je suis entourée d'une famille qui considère que j'aurais tout pour être heureuse si seulement je "me sortais les doigts"...
Si vous saviez à quel point j'ai mal quand j'entends " c'est rien", "ça va passer", "il y a pire dans la vie", "il fera beau demain"... Alors qu'ils savent mes problèmes, ils connaissent mon histoire.

Merci à vous, Vive Les Rondes m'a beaucoup aidé ces dernières années!

oh bah de rien Kimmy :)

As tu demandé à ton generaliste s'il avait des noms de psy à te conseiller ?

Perso mon psy a demandé à ce que je paye mes seances apres quelques temps de consultation ( p'tet apres un an je ne me souviens plus tres bien )
On a fixé ensemble le prix ( 30 euros ) ca m'a fait suer bien sur mais j'avais du coup l'impression de moins "bavarder" pendant les seances , de rentrer plus vite dans des trucs "serieux" .