44 ans
Au pays des cigognes ~
1629
Effectivement les discours du type "tu as un enfant tu devrais déjà t'en réjouir ou t'en contenter" ne sont pas aidant du tout. Un enfant n'est pas un lot de consolation. Le nombre qu'on a ne minimise pas le combat à mener pour en avoir.
Il n y a pas de désir à "contenter"quand l'envie de maternité ne devient plus juste un désir mais bel et bien une frustration et un parcours du combattant.
Les plaintes n'aident pas non plus et les phrases bateaux "c'est dans la tête" "tu y penses trop" "vous avez perdu le mode d'emploi" encore moins. Ces phrases là on les entends 600 fois par an si on a le malheur d'informer les personnes de notre situation ... qui est souvent la réponse d'une autre question con " alors c'est pour quand??????". Et encore je te parle des phrases soft ... je t'épargne les bien graveleuses.
J'ai apprécié des discours francs de mes copines enceintes. J'ai détesté leur plaintes et complaintes de femmes enceintes. Les nausées et les hémoroïdes, on en rêve!
J'ai aimé quand elles prennaient des nouvelles de mon avancement dans le parcours. J'ai détesté quand elles parlaient de l'expérience de la cousine de leur voisine qui est tombée enceinte à la xième FIV. Outre le fait que pour moi c'était des mythes, ce n'était pas moi.
J'ai adoré quand elle me faisait partager leur joies d'être maman ... parce que je savais pourquoi je me battais encore et encore. J'ai boudé quand elles me disaient "parfois il faut arrêter de s'acharner". Comment tu renonces à un rêve? L'auraient elles fait elles?
Pas de discours du type "un jour ton tour viendra" ... personne ne le sait ... Et c'est oublier que beaucoup de personnes ressortent de ces parcours, sans enfants ... Ça pourrait être elle/eux.
Vis ta grossesse mais quand ton amie est là, elle existe. Pas juste pour écouter ta grossesse. Ou s'extasier devant les échographies. Quand toi tu exultes de bonheur, elle, son coeur se serre. Parler aussi d'autres choses que de grossesses, de PMA et de couches.
Reste simple.
Je te dis tout ça parce que j'ai été, longtemps, ton amie qui galère. Aujourd'hui j'ai le bonheur d'attendre des bébés et d'avoir soldé mon parcours par un énorme cadeau.
Mais je suis sur des groupes de PMA et je continue de soutenir mes copinautes.
Je n'oublie jamais que je suis toujours une nana infertile qui a eus de la chance.
Il n y a pas de désir à "contenter"quand l'envie de maternité ne devient plus juste un désir mais bel et bien une frustration et un parcours du combattant.
Les plaintes n'aident pas non plus et les phrases bateaux "c'est dans la tête" "tu y penses trop" "vous avez perdu le mode d'emploi" encore moins. Ces phrases là on les entends 600 fois par an si on a le malheur d'informer les personnes de notre situation ... qui est souvent la réponse d'une autre question con " alors c'est pour quand??????". Et encore je te parle des phrases soft ... je t'épargne les bien graveleuses.
J'ai apprécié des discours francs de mes copines enceintes. J'ai détesté leur plaintes et complaintes de femmes enceintes. Les nausées et les hémoroïdes, on en rêve!
J'ai aimé quand elles prennaient des nouvelles de mon avancement dans le parcours. J'ai détesté quand elles parlaient de l'expérience de la cousine de leur voisine qui est tombée enceinte à la xième FIV. Outre le fait que pour moi c'était des mythes, ce n'était pas moi.
J'ai adoré quand elle me faisait partager leur joies d'être maman ... parce que je savais pourquoi je me battais encore et encore. J'ai boudé quand elles me disaient "parfois il faut arrêter de s'acharner". Comment tu renonces à un rêve? L'auraient elles fait elles?
Pas de discours du type "un jour ton tour viendra" ... personne ne le sait ... Et c'est oublier que beaucoup de personnes ressortent de ces parcours, sans enfants ... Ça pourrait être elle/eux.
Vis ta grossesse mais quand ton amie est là, elle existe. Pas juste pour écouter ta grossesse. Ou s'extasier devant les échographies. Quand toi tu exultes de bonheur, elle, son coeur se serre. Parler aussi d'autres choses que de grossesses, de PMA et de couches.
Reste simple.
Je te dis tout ça parce que j'ai été, longtemps, ton amie qui galère. Aujourd'hui j'ai le bonheur d'attendre des bébés et d'avoir soldé mon parcours par un énorme cadeau.
Mais je suis sur des groupes de PMA et je continue de soutenir mes copinautes.
Je n'oublie jamais que je suis toujours une nana infertile qui a eus de la chance.