jai ecris ce texte , jaimerai avoir votre avis... c un peu spécial mais c le style de ce que jecris....c'est un peu lo,ng excusez moi ...c'est en fait un
début de roman....
« Ecrire un journal. Pendant longtemps, j’ai considéré cet acte comme quelque chose de réservé à l’élite des gens seuls et malheureux, proche de celui du sucide. Se confier à quelqu’un de virtuel, sans avoir de réponse, quelle utilité, où en est le soulagement ?
Pourtant, je ne suis pas spécialement malheureux, je dirais même que j’ai de la chance : un appartement rive gauche que j’ai investi avec mon père, ma mère étant partie je ne sait où suivre un de ces vieux beaux milliardaires, un répertoire bien rempli et un dressing à faire pâlir les vendeurs de D&G. Mais aujourd’hui, j’ai compris quelque chose d’essentiel : écrire n’est pas un acte de torture ni de désespoir mais un acte vital, nécessaire à l’équilibre de certains personnes. Voilà pourquoi moi, Enzo, j’ai décidé de me livrer toute entier à un cahier à spirale, pas plus vivant qu’un vulgaire boxer Calvin Klein.
Cela sonne comme un contrat, celui de dire tout sans détour, sans retenue, sans mensonges. Un contrat à durée indéterminé, sans salaire autre que celui de vivre.
Je ne me prétend pas écrivain, j’existe juste en tant que moi, protagoniste du 21ème siècle, témoin et acteur de sa vie depuis 17 ans.
Toi, tu ne resteras qu’un cahier, sans nom ni artifice, ayant passé avec moi un pacte de solidarité et de compréhension.
L’expérience me tente, je m’imagine très bien dans 15 ans, ouvrant un carton poussiéreux et retrouvant un vieux cahier noirci par le temps, l’ouvrant et revivant les joies et les pleurs d’un ado grandissant.
Moi, Enzo, je déclare officieusement ce cahier membre de ma famille, confident muet et témoin de mes péripéties.
Le 27 Août 2004, 23h43 »
« Enzo, Enzo…A une lettre près, j’étais un créateur richissime. Je suis prédestiné : je serais beau, riche, et mes fringues seront ma catharsis…Petit, je croyais que la boutique Kenzo rue de Passy appartenait a mes parents qui, tellement heureux de m’avoir, avaient utilisé mon prénom, le modifiant quelque peu pour ne pas que l’on m’importune. Oui, j’étais rêveur, c’est sans doute pour cela que, maintenant, je suis désillusionné. Quoi qu’il en soit, je suis peut être désillusionné mais ce matin, je vais devoir assurer. En effet, l’unité parentale me paie, par carte gold interposée, 2200 euros par mois, pour m’occuper de moi, avec la seule contrainte de faire acte de présence dans ce que l’on appelle un lycée. Mon dilettantisme de l’année précédente m’a valut un renvoi définitif (expression à connotation péjorative qui est en fait une délivrance…) et mon cher père a donc pris la décision de me placer dans une institution catholique, regroupant fils à papas et saintes nitouche de bonnes familles, situé à 15 minutes de la résidence familiale et à 10 minutes de chez Dior avenue Montaigne. Pour se rassurer, sans doute, que son fils ne finira pas QUE vendeur chez Gucci. Pauvre papa, si tu savais le nombre de couples unissant un ouvrier et une ménagère de 50 ans qui rêveraient de m’avoir pour fils…Rêvez, rêvez, je n’appartiens qu’à moi-même…
« Il est 6 heures 43 et nous retrouvons Avril avec Be Yourself sur FG dj radio….Bon réveil à tous et bonne rentrée !!! Jenny : chaussures Nike, série limitée Vuitton, se sent exister quand elle se brûle volontairement avec une cigarette, T-shirt imprimé : Be Yourself ! Comme tout le monde !.... »
Putin de réveil….Je suis fatigué mais le rythme de l’électro me corrompe petit à petit ... Be youself … je me déhanche, allongé sur le ventre,…comme tout le monde… la tête dans un coussin….Je monte le volume, et je jette un coup d’œil vers la fenêtre : il fait très beau, temps idéal pour contraster avec la journée qui s’annonce…J’entends déjà mon père qui geule pour me réveiller et tout à coup, la porte s’ouvre violement. « Enzo, debout, aujourd’hui, tu vas en cours et ne te fait pas remarquer s’il te plait. J’ai oublié de te dire que l’on avait reçu une lettre du lycée concernant l’habillement. Costume obligatoire de couleur foncé, pas de baskets. J’y vais, je me dépêche, j’ai une audience à 9h. Bonne journée. » Sans que j’ai rien calculé, j’entends déjà la porte de l’appart qui se referme. Il est 7h02. Je pars dans 50 minutes, et ça ne va pas du tout, je ne sais pas ce que je vais me mettre. […] J’ai mis une veste Dolce que j’ai achetée la semaine dernière, beige à fines rayures… J’ai mis plein de gel dans mes cheveux, pour me noyer dans la masse de ces gamins qui se donnent un style branché, sur lesquels les copines de leurs petites sœurs fantasment. Petits cons, ils ne comprennent vraiment rien, à croire que le fric de leur parents les empêche de réfléchir…Sac à dos Hervé Chapelier, carte imagine r, masque Dior, portable,malboros….c’est bon, j’ai tout….J’y vais, je vais prendre le métro…Adieu vie calme et décadente… ? »
4 septembre, 7h59
« L’HORREUR...j’en reviens pas, c’était l’HORREUR… J’ai eu l’impression de retomber en enfance, à l’age où j’emmenais encore mon power rangers pour la récréation…Les gens entassés les uns sur les autres, se bousculant, se souriant hypocritement….Des profs ne pouvant décrocher un sourire de peur de perdre leur crédibilité face à une bande de sales gosses plus riches qu’eux…Et dans la classe que l’on ma attribuée, des costards et des tailleurs….aucune personnalité, aucune culture malgré la section littéraire choisie (au hasard ???)…les seules phrases que j’ai entendue se résumaient à analyser si telle ou telle fille, qui entre parenthèses était tout aussi futile que ses semblables, portait ou non un string, si c’était bien la sœur da la fille de qui il a effleuré la main au Back up , cette boite exclusivement réservée aux populations passant brevets, bacs et autres en fin d’année, qui veulent faire crier leur parents et fantasmer les filles en disant qu’ils rentrent en boite…. je ne sais pas si je vais tenir jusqu’aux prochaines vacances….mais peut être que grâce à lui…Lui, c’est un regard que j’ai croisé tout à l’heure mais il a détourné le sien…Je ne connais même pas son prénom, je crois juste qu’il est dans l’autre terminale L…Il n’avait pas de gel dans les cheveux, il portait un jean D&G et une veste de costume rosé. Je croyais que l’on avait pas le droit, je pensais être le seul anarchiste…peut être est ce mon double, qui a pour objectif de détourner les règles et de rester libre ? Je suis allongé sur mon lit et son regard me hante…J’écoute la BO de sex intentions et je suis propulsé dans un autre univers…Je m’imagine marchant dans l’avenue Montaigne, main dans la main avec lui ….Retour brutal à la réalité…75% des gens sont hétéros et la plupart d’entre eux n’aiment pas les homosexuels…Et lui ? […]J’ai dîné avec mon père qui, comme tout père s’occupant normalement de son fils, ce qu’il ne fait pas, m’a demandé comme s’était passé cette première journée...Il a même fait une petite note d’humour en me questionnant sur la population féminine de ma classe…Mon père ne sait pas que les filles ne m’intéressent pas…ou plus. Tellement de déceptions, de non originalité dans les relations…Je lui ai donc dit ce qu’il attendait. Oui, les filles sont très jolies, j’ai même parlé avec l’une d’entre elle qui s’appelle Carole…Puis, sans explications, je suis parti m’isoler dans ma chambre, fixer le plafond, m’endormir en me disant que peut être demain sera un jour meilleur… »
4 septembre, 22h47
« Cela fait une semaine que je vais dans cette prison dorée et je n’ai toujours pas revu le prisonnier que j’aspire à connaître…J’essaie tant bien que mal de suivre comme tous les gamins normaux une scolarité normale, même si je me dit que bac en poche ou pas, je demeurerais riche et c’est le plus important à mes yeux….Certains travaillent pour gagner leur vie, moi je travaillerais si je le souhaite pour passer le temps…A part fumer, taper, sortir, dépenser, mes journées ne sont pas très remplies. Alors parfois, pour ne pas m’ennuyer, je ramène du Queen un mec pas trop mal, je le baise et je le renvoi chez lui…Triste occupation à 17 ans…Certes, mais quand on a tout, que peut-on encore désirer ? Depuis qu’il s’est fait larguée par ma mère, mon père me laisse vivre comme je l’entends, à la seule condition que lorsqu’il rentre, c'est-à-dire rarement ou très tard, il n’y ait plus personne dans le salon et pas de trace de coke sur la table basse…De toute façon, il s’en fout, on a le même dealer…Ce soir, j’ai envie de sortir, j’ai appelé Tonio, un ami homo qui a arrêté d’aller en cours depuis que ce n’est plus obligatoire…On ira tout d’abord prendre un verre à l’Avenue, puis au Queen et à l’heure où je devrais me lever pour partir au lycée, on prendra un taxi pour rentrer nous coucher, complètement défoncés…Oui, je reprends vite mes mauvaises habitudes mais qu’importe, la nuit nous appartiens...Je laisse un mot à mon père sur la table de la cuisine, sachant que je le retrouverais demain au même endroit…Direction salle de bain pour une mise en beauté…Samedi, j’irais faire des UV…Jean diesel, tee- shirt « J’ADORE DIOR » , chaussures prada…Je rappelle Tonio pour savoir comment il se fringue, et il me dit qu’il veut mettre le même haut que moi… « OK, on prendra un mec à deux…. !!! » Il se marre, il passe son temps à se taper des mecs dont il ignore le prénom juste pour le plaisir de les jeter après…J’inaugure le maquillage Jean Paul Gauthier que j’ai acheté…Je ressemble à une pute…Et alors ? Je sors…la nuit m’attire… »
12 septembre, 20h59
« 16h24, je viens de me réveiller….J’ai mal à la tête, j’ai la bouche sèche...Je ne sais pas où je suis, sur un canapé, …Où suis-je ? Je me décide à me lever et je trébuche sur un mec qui le même haut que moi…Ca m’énerve, il ne peut pas avoir ses propres fringues ? Le temps que je fasse le rapprochement, le corps qui me semblait inerte se lève et me dit « Enzo chéri, pourquoi tu me regardes comme ça ? » C’est Tonio, a moitié à poil, et sa coupe de cheveux matinale… Il m’explique que nous sommes dans la suite diplomatique des parents de David…David ? C’est qui ce mec ? Il sort d’où ? D’après le regard approbatif que me lance Tonio, je suis censé connaître notre hôte…Je n’ai aucun souvenir d’hier soir, je me rappel juste être rentré au Queen mais pas en être sorti…Peu importe, je viens d’apercevoir le dénommé David…1m85, châtains,taches de rousseurs, brûlé aux UV, en boxer DIOR, et totalement out …Il embrasse Tonio sur la bouche et fait de même avec moi, ce qui me confirme l’idée qu’il est homo, et que son corps ne m’est pas inconnu, et apparemment pas non plus à Tonio…Je balbutie quelque chose d’incompréhensible et après un rapide passage dans la salle de bain où je voit des traces de coke récentes, je m’éclipse…
Retour dans mon appart, mon père n’est pas là…Je retrouve un mot sur la table de la cuisine…Tiens, lui aussi je l’avais oublié ! Demain matin, j’irais en cours, si j’ai envie…Electro à fond, je prend mon portable, j’ai reçu deux texto…Le premier de mon père pour me dire qu’il reste une semaine à Lyon, le second qui attire mon attention… « Merci pour cette soirée, dommage que je n’ai pas pu rester, à demain peut être…Jules »…Je ne connais pas de Jules, je demanderais à Tonio la prochaine fois que je le verrais…J’allume une clope devant la télé, y‘a rien…Je zappe sur Fashion Tv qui repasse les collections de cet été…Je tomber sur une émission de real Tv…Des cons qui espèrent qu’en prenant leur douche devant les 40 millions de beaufs qui regardent vont devenir célèbres…Leur innocence m’attendrirait presque…J’éteins ; je préfère dormir que de voir de telles conneries… »
13 septembre, 21h52
« 8h30: lycée….objectif: revoir l’inconnu du premier jour…probabilité : moindre….
Matinée : peu intéressante, hormis la jeune demoiselle qui s’est installée à coté de moi et qui s’est révélée aussi peu impliquée dans la perspective d’avoir son bac que moi…Elle s’appelle Marie-charlotte, habite dans un hôtel particulier du 16ème avec ses parents, aime Baudelaire et aller au Queen et au Sixseven, et a deviné mes orientations sexuelles….Perspicace…Quoi qu’il en soit, elle me propose de déjeuner ensemble ce que je ne refuse pas vu que je déteste manger seul. Je lui propose l’Avenue, elle me répond que son frère y travaille et que l’on ne payera pas…Ok, rendez vous dans 15 min. Je sors du lycée plutôt satisfait et j’aperçois l’objet de ma quête initiale….A ma grande surprise, il se dirige droit sur moi avec un large sourire ; je me retourne pour voir qui sont ses amis…et j’entends « Enzo…tu as l’air nettement moins défoncé que mardi ! » Je pense que l’espace de 5 minutes, j’ai réellement du avoir l’air con…D’où il connaît mon prénom?
Tout à coup, tout revient: le Queen, la coke, le carré VIP et….Jules…Le texto, bien sur…Comment j’ai pu oublier ça? Il me fait la bise. Je n’en reviens toujours pas…Il me demande ce que je fait ce midi, et lui parle de Marie-Charlotte qui m’attend depuis 20 min à l’Avenue…Il m’apprend que c’est une de ses meilleures amies, me demande des nouvelles de Tonio, de David, et me propose de déjeuner avec nous. Les grands esprits se rencontrent…Marie-Charlotte s’est installée en terrasse, face au magasin Dior, et nous attend en consommant une cigarette…On dirait une actrice blasée…Elle a l’air très contente de nous voir arriver ensemble et pas vraiment étonnée : « Ah, voilà les marginaux…Jules mon chéri, je croyais que tu serais trop fatigué pour venir aujourd’hui. Enzo, lui s’est déjà pris des RTT !!! »…Jules esquisse un sourire et lui dit d’un air hautain : « Mais Marie-Charlotte, tu sais biens que les RTT sont pour les pauvres…Nous, nous prenons du bon temps ! Je n’ai rien contre les pauvres mais ils se doivent de travailler pour payer une baguette de pain…Moi, si je devais travailler, ce serait pour que les vendeurs de chez D&G ne s’ennuient pas à leur comptoir !!! »
Marie-Charlotte se marre et moi je suis en totale osmose…Jules est tout à fait comme je l’imaginais, à mon image…Jules nous explique que ses parents son partis à Bali et qu’il est seul chez lui pour 1 mois et demi. Il s’empresse aussi de raconter à Marie-Charlotte à quel point je me suis défoncé au Queen, lui décrivant le mec que j’ai suivit en fin de soirée…Le fameux David… Apparemment, c’est une sorte de gigolo gay qui prend son pied en ramenant chez lui les mecs les plus défoncés. Tonio, je te maudis, pourquoi nous ne sommes pas resté avec Jules…Ce déjeuné fut un havre de futilité: nous avons parlé de la mode des portables bijoux, de Jules qui adore son prénom, de Marie-Charlotte qui déteste le sien mais qui le préfère à Marie tout court, du 16ème qui commence à devenir un quartier populaire…Pendant tout le repas, je n’ai pu m’empêcher de regarder Jules….Il est parfait…Marie-Charlotte nous a gentiment proposé de ne pas aller en cours cet après-midi ce que personne n’a refusé. Nous nous sommes retrouvés au Luxembourg, et, allongés dans le parc illuminé par les rayons du soleil, j’ai enfin pu apprendre à connaître Jules…Il habite avenue Victor Hugo, il sait qu’il est homo depuis 2ans, il vient de se séparer d’un certain Ludovic duquel je ne cherche rien à savoir, il va au Queen tout le temps et s’étonne de ne jamais m’avoir remarqué…Marie-charlotte doit partir rejoindre sa meilleure amie rue de Passy et nous plante ici…enfin je ne sait pas si « planter » est la mot juste !!! J’espère que Jules est aussi content que moi, il a l’air vu le sourire radieux qu’il exhibe…Pendant une bonne heure, nous avons fait l’éloge laborieux des gens qui passaient devant nous, comme des gamins, critiquant tout et n’importe quoi. Peu m’importe, j’étais avec lui et c’était ce que je désirais…Jules me parla plus précisément du David chez qui j’avais échoué ; il l’avait retourné mainte et mainte fois et assurait que c’était un mauvais coup pendant que moi je ne me rappelait même pas si je l’avais touché ! En nous foutant de la gueule du monde, le temps passait vite et nous ne l’avions pas vu passer…Il était environ 19 h30 et Jules déplorait de devoir rentrer à son domicile. Je l’ai invité à dormir chez moi puisque mon père s’éclatait sans doute à Lyon avec une petite avocate du barreau: SALOPE…pomper le fric des gens pour épater tes sales petites semblables ! Jules, se son immense bonté, approuve le plan que je lui propose, ironisant sur les escapades de mon père…Ce soir sera enfin l’occasion de le voir évolué à plus long terme… »
14 septembre, 19h56
« Arrivée chez moi…Jules parait impatient de passer une soirée avec, je suis ravi ! Il me propose que nous éteignons chacun nos portables pour ne pas être dérangés…Bonne idée. J’ai appelé un traiteur thaïlandais pour nous faire livrer à manger, nous avons la flemme de préparer quelque chose et surtout autre chose de mieux à faire !!! Assis sur le canapé, face à face, nous explorons tour à tour la vie de l’autre, comme si nous nous connaissions depuis toujours…Cette proximité m’enchante, les battements de mon cœur sont en alerte, Jules est génial, il me plait…Il me demande où est la salle de bain car il voudrait se rafraîchir et me dit que nous devrions ouvrir nos téléphone quelques minutes pour voir les messages importants…Pendant qu’il se dirige dans l’antichambre de la beauté, je note que mon père se fout totalement de savoir ce que je fait, que Marie-Charlotte se tape un beauf et je reçois un nouveau sms de…..Jules ?! Il est con lui, je suis à deux mètres !!! « Soirée enchanteresse, je ne peux plus me passer de toi...Tu es celui que je cherchais depuis longtemps...Avec toi, « je ne répond plus de moi » !!! »
J’ai les larmes aux yeux, mais cela se dissipe vite avec le retour de Jules…Il me regarde, à la fois souriant et ému…Que dois-je faire ? Avoir l’air désintéressé, intouchable, ou lui dire ce que je ressens ? Heureusement, il se décide à prendre la parole avant moi pour me proposer de taper quelques lignes et daller s’allonger dans ma chambre[…] je ne sais pas d’où vient sa coke mais putain, qu’est ce qu’elle est bonne…Je plane et guidé par la main de Jules dans la mienne, je sens mon matelas fléchir sous notre poids…Je ferme les yeux, profitant de effets rapides de cette drogue, pour mieux en apprécier les effets à long terme…J’ouvre les yeux et vois Jules à 2 cm de moi, me regardant les yeux plus ou moins vides…Je n’ai même pas le temps de parler, qu’il m’embrasse, sauvagement…Je sens sa main sur mon torse, les boutons de ma chemise s’ouvrir chacun à leur tour…Il m’excite, je suis corrompu, je ne peux plus reculer…Pourquoi agir avec réticence, je préfère profiter de ce qu’il m’offre. J’ose enfin, je lui retire son haut pendant que sa bouche se promène sur le bas de mon ventre…Je lui souris et il me le rend… Je suis fou de joie, nous sommes maintenant tous les deux en boxer, nous regardant…Je prend l’initiative de m’approcher de lui, et commence à me frotter de bas en haut, s’entant l’excitation monter graduellement… J’entends Jules chuchoter à mon oreille « tu en as envie ? » Je prend sa main et la plaque sur mon sexe, imaginant que ma réponse serait assez claire…Il me donne un plaisir inimaginable, comme je n’avais jamais ressentis puis approche sa bouche et me fait une fellation…J’éjacule en poussant un petit cri…Je veux qu’il prenne son pied autant que moi, je veux me donner à lui alors je le prend par les hanches et le pénètre à la fois violemment et avec une grande délicatesse...Cet acte est la quintessence de nos corps, nous sommes parcourut par des spasmes à intervalles réguliers, je sens des gouttes d’eau perlées sur la courbe de ses reins, il pousse des gémissements qui se transforment en un grand cri venant de lui et de moi à la fois lorsque je me donne entier en lui…Allongés sur le lit, chacun médite…Nous sommes tous les deux aussi fatigués, nous devrions dormir…Sans nous parler, nous nous couchons, les silences étant parfois mieux que les longs discours… »
14 septembre, 1h04
en esperant kevous avez aporécier