S
Je te répondrai de manière générale en tant que maman qui s'est aussi posé beaucoup de questions.
Je trouve que le fait de se remettre en question en tant que parent est toujours une bonne chose.
Par contre, je peux te dire selon mon expérience qu'on transmet nos peurs et nos angoisses à nos enfants. J'avais également un problème de séparation et je n'arrivais pas à laisse s'endormir mon second fils tout seul (mon 1er cela allait car il s'endormait facilement). Nous avons failli mourir mon second fils et moi. Nous avons eu la listéria et une méningite et ensuite à l'accouchement il y a eu un problème et on nous a récupéré de justesse.
Cet incident a réveillé ma peur de la mort et de l'abandon et du coup, comme par hasard, mon second fils n'arrivait pas à s'endormir seul. Je suis donc restée à côté de lui pendant qu'il s'endormait jusqu'à ses 8 ans. Il a développé des tocs, des phobies. Nous avons consulté ensemble et gentiment la psy m'a fait comprendre que par mon comportement j'avais créé chez mon fils cette angoisse de séparation qui était la mienne au départ.
Il m'a fallu comprendre que je faisais du tort à mon enfant en pensant que je répondais à ces besoins. Mon fils a fait une thérapie comportementale sur ses phobies et cela a donné des très bons résultats et moi, j'ai pris le taureau par les cornes et j'ai enfin réussi à me libérer de plein de choses qui m'angoissaient. Au départ je l'ai fait uniquement pour mon fils, car je m'étais pris une bonne claque en entendant la psy et ensuite j'ai eu tellement de plaisir à me libérer.
J'ai expliqué à mon fils que c'était mes peurs et mes angoisses que je lui avais transmis et qu'il pouvait me les rendre et vivre sa vie d'enfant sereinement et tranquillement.
Combien je suis heureuse maintenant quand je vois quel enfant heureux, serein, équilibré et plus du tout anxieux il est devenu. Quand il avait 7 ans environ à l'école ils avaient du écrire un mot qui les caractérisait selon eux. Il avait écrit :"anxieux" cela m'a fait très mal.
De part mon expérience je me permets donc de te dire qu'il est vraiment très important et libérateur pour nos enfants de se libérer de nos angoisses et peurs handicapantes.
Mon fils était persuadé que puisque je restais à côté de lui pour qu'il s'endorme c'est que la nuit était dangereuse (et comme toi j'ai des très mauvaises nuits, un sommeil compliqué, héritage familial encore). Ta fille est encore petite et à son âge c'est encore tout à fait normal qu'elle dorme avec vous, par contre tu te poses certaines questions car tu es consciente de tes peurs et tu n'as pas envie de les lui transmettre ce que je ne peux que t'encourager.
Le t4 pourrait tout à fait être le premier pas pour qu'ana puisse dormir dans sa chambre. Et tu peux lui laisser une veilleuse. Sache que pour mon fils cela a été difficile que je ne reste plus à côté de lui et que jamais au grand jamais il n'a réclamé de lui-même que je ne reste pas. Il a fallu que je sois convaincue d'agir pour son bien et pour le déhabituer progressivement, j'ai utilisé la thérapie comportementale. C'est à dire que chaque soir je m'asseyais dans sa chambre, mais chaque soir un peu plus près de la porte en disant il ne va rien se passer, la nuit n'est pas dangereuse, ensuite j'ai avancé de mètre en mètre dans le couloir jusqu'à être au salon et en le rassurant.
J'ai vraiment regretté de n'avoir pas pris conscience (ou de ne pas avoir voulu entendre la psy plus tôt).
Je trouve que le fait de se remettre en question en tant que parent est toujours une bonne chose.
Par contre, je peux te dire selon mon expérience qu'on transmet nos peurs et nos angoisses à nos enfants. J'avais également un problème de séparation et je n'arrivais pas à laisse s'endormir mon second fils tout seul (mon 1er cela allait car il s'endormait facilement). Nous avons failli mourir mon second fils et moi. Nous avons eu la listéria et une méningite et ensuite à l'accouchement il y a eu un problème et on nous a récupéré de justesse.
Cet incident a réveillé ma peur de la mort et de l'abandon et du coup, comme par hasard, mon second fils n'arrivait pas à s'endormir seul. Je suis donc restée à côté de lui pendant qu'il s'endormait jusqu'à ses 8 ans. Il a développé des tocs, des phobies. Nous avons consulté ensemble et gentiment la psy m'a fait comprendre que par mon comportement j'avais créé chez mon fils cette angoisse de séparation qui était la mienne au départ.
Il m'a fallu comprendre que je faisais du tort à mon enfant en pensant que je répondais à ces besoins. Mon fils a fait une thérapie comportementale sur ses phobies et cela a donné des très bons résultats et moi, j'ai pris le taureau par les cornes et j'ai enfin réussi à me libérer de plein de choses qui m'angoissaient. Au départ je l'ai fait uniquement pour mon fils, car je m'étais pris une bonne claque en entendant la psy et ensuite j'ai eu tellement de plaisir à me libérer.
J'ai expliqué à mon fils que c'était mes peurs et mes angoisses que je lui avais transmis et qu'il pouvait me les rendre et vivre sa vie d'enfant sereinement et tranquillement.
Combien je suis heureuse maintenant quand je vois quel enfant heureux, serein, équilibré et plus du tout anxieux il est devenu. Quand il avait 7 ans environ à l'école ils avaient du écrire un mot qui les caractérisait selon eux. Il avait écrit :"anxieux" cela m'a fait très mal.
De part mon expérience je me permets donc de te dire qu'il est vraiment très important et libérateur pour nos enfants de se libérer de nos angoisses et peurs handicapantes.
Mon fils était persuadé que puisque je restais à côté de lui pour qu'il s'endorme c'est que la nuit était dangereuse (et comme toi j'ai des très mauvaises nuits, un sommeil compliqué, héritage familial encore). Ta fille est encore petite et à son âge c'est encore tout à fait normal qu'elle dorme avec vous, par contre tu te poses certaines questions car tu es consciente de tes peurs et tu n'as pas envie de les lui transmettre ce que je ne peux que t'encourager.
Le t4 pourrait tout à fait être le premier pas pour qu'ana puisse dormir dans sa chambre. Et tu peux lui laisser une veilleuse. Sache que pour mon fils cela a été difficile que je ne reste plus à côté de lui et que jamais au grand jamais il n'a réclamé de lui-même que je ne reste pas. Il a fallu que je sois convaincue d'agir pour son bien et pour le déhabituer progressivement, j'ai utilisé la thérapie comportementale. C'est à dire que chaque soir je m'asseyais dans sa chambre, mais chaque soir un peu plus près de la porte en disant il ne va rien se passer, la nuit n'est pas dangereuse, ensuite j'ai avancé de mètre en mètre dans le couloir jusqu'à être au salon et en le rassurant.
J'ai vraiment regretté de n'avoir pas pris conscience (ou de ne pas avoir voulu entendre la psy plus tôt).