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Les jeunes parents souhaitent donner toutes ses chances à leur nouveau-né. Ils cherchent à le concevoir au meilleur moment, à l'accueillir dans la sécurité matérielle et médicale, à l'habiller au mieux, à le nourrir selon les règles hygiéniques appropriées, etc...
Ils doivent aussi choisir son nom (celui du père ou/et de la mère), lui trouver un prénom pas trop commun ni excessivement original, sans excentricité ridicule ni transùmission délétère (on convient par exemple de ne pas donner le même prénom à deux enfants d'une même fratrie, ni celui d'un ainé mort ou d'un prédécesseur familial criminel, suicidé, etc...
Certains pensent aussi que les caractéristiques étymologiques, les incarnations historiques, artistiques ou religieuses, les données phonémiques influeront sur la personnalité de l'enfaént et doivent alors être choisies avec discernement.
Nombre d'abus, de prétentions infondées, voire d'affirmatioons mensongères sont à la base de nombreux répertoires, en plusieurs langues, qui font la fortune de leurs auteurs à défaut d'être en leur honneur.
Non qu'il faille rejeter tout lien entre le prénom et l'attitude des parents qui a présidé à son choix. Ils se réfèrent parfois à un membre de la famille, voire à toute une lignée qui se nomment de génération en génération, tout comme il en fut autrefois du nom familial. Ils le choisissent aussi selon des critères religieux : noms divins ou de prophètes en Islam et chez les juifs, nom de saint chez les chrétiens, multiples noms fonctionnels en Afrique, appellations liées à un destin souhaité ou à une caractéristique positive, sonorité plus ou moins "dure", cohérence sonore ou orthographique avec le nom de famille, etc.
On peut aussi suspecter un lien de conformité ou d'opposition entre le voeu des parents ainsi symbolisé et la réaction de l'enfant qui y donne son assentiment ou y oppose son refus, de manière homogène ou contradictoire.
L'étude de liens possibles entre la structure de prononciation des phonèmes et certaines caractéristiques symboliques (en terme de fusion ou pour marquer des frontières) nous conduit à envisager, là aussi, une tendance à s'identifier ou à s'opposer à de telles caractéristiques symboliques. Ceci me parait d'un certain intérêt théorique mais il y aurrait beaucoup de difficulté à en faire une application pratique solide.
Une telle application ne pourrait avoir la portée qu'elle a - ou pourrait avoir - sur le plan de la communication de masse (pour la confection de slogans ou la création de noms de marques homogènes au but poursuivi par le personnage ou la firme publicitaire.
ça fait super long à lire, ça répond pas entièrement, mais moi, ça m'a fait réfléchir... En plus, ça envisage l'explication que proposait del1232...
Désolée de vous pourrir ce post!