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Quand on décide d'arrêter les traitements...

60 ans 91 25732
Comme beaucoup d'entre vous, j'ai suivi des traitements de PMA pendant plusieurs années. Ca n'a jamais marché, même pas l'ombre d'une grossesse. Au bout d'un moment les traitements ont commencé  
à devenir dangereux pour moi (hyperstimulations et effets secondaires de plus en plus graves). Avec zom, on a alors décidé de tout arrêter.

Ca ne s'est pas fait en un jour et ce n'est pas une décision facile à prendre. Mais avec le recul, je pense qu'on a choisi la meilleure solution pour nous. Ca devenait physiquement dangereux pour moi, zom en avait marre, ça avait une influence néfaste sur notre couple, ça nous bouffait la vie, on en avait marre de ces échecs à répétition, on se sentait tellement nuls...

Avec le temps on s'est reconstruits tous les deux, on a aménagé notre vie différemment. Et si le regret de ne pas avoir d'enfant est encore présent (c'est normal je pense), il est tout de même moins pesant que ces échecs qui nous laissaient anéantis et pleins de rancoeur face à cette injustice de la vie.

Est ce qu'il y a des personnes ici qui ont aussi un jour décidé de tout arrêter ? Comment ça s'est passé ?

Et pour celles qui sont toujours en traitement, est ce que parfois l'idée d'arrêter vous vient à l'esprit ? (je sais que c'est une question difficile, surtout ne vous forcez pas à y répondre si ça vous fait trop mal).
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Et celles qui ont décidé de ne pas commencer ça compte aussi?

J'ai fait ce choix toute seule puisque j'ai appris par hasard a un moment ou j'étais célib que d'avoir un bébé c'était pas impossible (ma gygy en 30 ans de boulot à vu suffisament de bébé de l'impossible pour ne plus se mouiller :lol: :lol:) mais que se serait juste un sacré coup de bol :roll: :roll: Bref on a parlé traitements and co et j'ai fait le choix de ne rien tenter.
Je ne pourrais pas vivre les hauts et bas qu'imposent les traitements :( :( je lis souvent cette section du forum et je trouve un courage formidable aux couples qui tentent l'aventure.... Je n'ai pas ce courage je pense que rien n'est fait au hasard dans la vie donc qu'il y a surement une raison pour laquelle je ne peux pas avoir d'enfants. Je n'ai pas encore trouvé laquelle et j'aimerais VRAIMENT la connaitre :( :(
Le mec que j'ai eu dans ma vie après à mal pris le fait que je ne veuille pas essayer et s'est barré :twisted: :twisted: Bon voyage :lol:
Mon cheri actuel semble bien accepter cet état de fait on verra sur la durée...

Voilà pour le moment je vie bien sans bébé, sans doute parce que je l'ai su avant d'essayer d'en avoir un et que j'ai eu le temps de me faire à l'idée...
58 ans gard 384
Je suis justement en pleine période ou la question d'arrêter les traitements se pose...

Voilà 15 ans que notre vie tourne autour de ce désir et ce besoin d'enfants...

Plusieurs stimulations ovariennes, des inséminations, et 5 FIV-ICSI dont une a marché mais s'est terminée en fausse couche à 7 semaines...

Comme tu le dis Patty, ce sont des traitements lourds, et dans mon cas également dangereux pour ma santé.

Nous avons fait également une démarche pour l'adoption...

Et puis Zom est tombé gravement malade il y a 2 ans, il a failli mourir...
Aujourd'hui il va bien.
Mais cela a bouleversé complètement notre vie, cela nous a montré combien la vie est fragile et qu'il faut la vivre pleinement, et pas dans la souffrance en permanence...
Je me suis rendue compte que cela faisait 15 ans que nous vivions dans la souffrance de ce besoin d'enfant, les échecs si difficiles des traitements, la souffrance physique et psychologique.
Cela nous coupait du monde, souvent, et l'on ne voyait que ça d'important.
Et notre vie alors dans tout ça?
Alors actuellement , je pense que nous sommes en train de faire le deuil de cet enfant...mais pour "renaitre" nous à la vie, à notre vie...
Bien sur il nous faudra du temps, mais nous nous redécouvrons petit à petit, et nous nous rendons compte combien notre amour est important.

Nous voulons maintenant profiter l'un de l'autre, mais aussi de notre entourage, car la vie est si courte!

Je pense que chacun a son destin de tracé et qu'il faut accepter parfois que la vie n'est pas toujours comme on la voudrait.

Voilà mon témoignage, il me faut encore du temps mais je crois que c'est clair dans ma tête et que ça y est, j'arrête les traitements...
...
L
53 ans le havre 74
bonjour avous tous
je suis pas dans le cas que vous mais presque on est ensemble depuis 16 ans a avoir le desire d enfant nous ne stoppons pas tout mais nous faisons des break entre deux car cela nous casserais notre couple si on continurais et la dernier remonte a bientot 2 ans mais la cela va etre plus dure car on attaque les fiv apres echec iac sauf une fc a 18sa il y a deux ans .jai meme demander a mon mari de stopper tout car a chaque on croie que sa va fonctionner et echec sur echec mais mon mari desire continuer donc pour lui je vais continuer car il a fait des sacrifice pour moi (dystrophie ovarienne)pour les examen et autreet si les fiv fonctionne pas on verrai autrement pour les enfants
A
112 ans 6176
Bien sûr que l'idée d'arrêter m'a traversé l'esprit de temps en temps.il est vrai que juste après ma FC, il y a 15 jours,plus encore qu'au debut du protocole,je me suis demandée si tous ces efforts n'étaient pas vain,s'il y avait reellement une petite chance pour que ça marche.

Il faut savoir que ,au départ j'suis entrée dans le protocole pour faire plaisir a ma moitié.Personnellement,le coté lourd de la pma me paniquait énormement.En plus l'idée d'avoir que 4 tentatives a faire et que les chances soient de 10% par embryon replacé, ça me refroidissait un peu ( du style " tout ça pour ça :-s ").Je me disais qu'avec notre chance ça marcherait pas.Et plus il y a tant d'enfants sur cette terre qui n'ont pas la chance d'avoir des parents pour les aimer,peut-etre était-ce un signe du destin? ne ressentant pas le besoin impétueux de porter un enfant pour me sentir mère, l'adoption me paraissait la meilleure solution.J'avais entrepris des demarches pour le dossier de demande d'agrément ( d'ailleurs je me sentais soutenue dans cette voie,mon mari m'ayant accompagnée a la réunion d'information) mais je me suis aperçue en discutant avec lui que ,s'il n'est pas contre l'adoption dans l'absolu, il n'était pas prêt à se lancer la dedans,tant que nous n'aurions pas tenter les procédures médicales pour avoir un petit bien a nous.Pour lui,le deuil de l'enfant biologique ne pourrait se faire que si la pma ne fonctionnait pas.

Ce projet d'enfant se faisant a 2 que ce soit par la pma ou par l'adoption,j'ai donc mis de coté mes états d'âme et mes angoisses, pris mon petit courage a 2 mains et on s'est lancé dans la pma. Il est vrai que c'est beaucoup de temps a consacrer à hopital pour les pds, les echos de controle, les examens,les ponctions,le transfert( en plus après chaque traitement mon organisme fabrique des kystes liés a la stimulation donc j'suis bonne pour une nouvelle intervention au bloc pour les faire ponctionner);c'est aussi beaucoup de douleurs :moral en cas de doute ou d'echec, physique car tous ces traitements ne sont pas anodins pour l' organisme. Je sais aussi que le parcours de l'adoption ne sera pas moins long et douloureux si on doit par la suite en passer par là donc si ça peut faire plaisir a mon mari,faisons chaque chose en son temps:
la pma aujourd'hui, et peut etre demain l'adoption.Je sais que si la pma ne fonctionne pas, il se lancera avec le même courage et la meme volonté dans le projet de l'adoption, que j'en ai aujourd'hui pour le projet de pma.

L'important, en ce qui nous concerne, c'est que nous faisions le chemin ensemble quoiqu'il arrive.Nous ne voulons pas, si notre projet n'aboutissait pas, qu'il puisse subsister quelque regret que ce soit de sa part ou de la mienne.
55 ans 9077
Pour ma part il me semble que décider d'arreter est une décision bien plus dure à prendre que de se lancer tête baissée dans les essais...

Pour résumer mon parcours :
6 ans de traitements divers avant d'arriver à la FIV : premier essai concrétisé par une grossesse et un beau bébé.
Depuis...nada... enfin presque... deux fausses couches suite à deux transferts d'embryons congelés quelques années après la naissance de notre fille.
Après la deuxième fausse couche j'ai vraiment culpabilisé. Notre doc exigeait que je perde du poids pour recommencer un protocole complet de FIV. Et j'ai refusé ce chantage....
Et Zom n'a rien dit...
Il ne m'a jamais reproché de ne pas vouloir maigrir mais depuis nous ne parlons plus de FIV ni de bébé...
C'est devenu un sujet presque "tabou" : on ne s'est jamais dit droit dans les yeux "on arrete tout"
J'ai simplement jamais repris contact avec le doc et zom ne m'a jamais demandé de le faire.
Maintenant notre vie s'est organisé autour de notre fille unique qui a bien grandi et un nouveau petit bébé viendrait chambouller cet équilibre que nous avons trouvé à trois.
Bizarrement notre fille n'a jamais réclamé de frère ou de soeur. Peut être inconsiemment sait elle que de parler de "ça" me fait encore énormément souffrir.
Car au fond de moi je regrette de ne pas avoir donné un autre enfant à zom alors que lui "n'y était pour rien" puisque que c'est de moi que viennent les problèmes.
Je m'entoure en permanence d'enfants en bas âge pour "pallier au manque" j'en suis bien consciente ;)
Souvent je me dis que j'aurai du réessayer, changer de spécialiste, ou même maigrir....
Maintenant il est trop tard. A 37 ans les spécialistes rechignent à vous prendre alors je vais vivre avec mes regrets....
P
47 ans lutterbach (68) 1197
Bataille a écrit:

Maintenant il est trop tard. A 37 ans les spécialistes rechignent à vous prendre alors je vais vivre avec mes regrets....


c'est dommage de vivre avec des regrets... vous avez un enfant, tout de même.

autant je peux comprendre la frustration, la tristesse, la détresse des couples qui sont sans enfants au terme de leur parcours du combattant, autant quand on en a un... je ne vois pas ce qui peut justifier tant de regrets :?
je ne veux pas nier ce que tu ressens, j'ai moi meme dans mon entourage des femmes qui exprimaient un désir de grande famille, et leur frustration de ne pouvoir le réaliser, parfois.

simplement, je pense que c'est très différent selon que l'on ait deja un enfant ou pas, et pour moi, si vous avez la chance d'en avoir un, et bien cela devrait effacer tous tes regrets.
49 ans eure 977
bonjour patty....

pour resumer... apres 5 ans et demi de galère, nous avons tenté notre 4 ieme et dermière fiv.... nous avions decidé que si cela marchait pas nous arrèterions pour lancer une procédure d'adoption......
moralement je supportais plus les echecs repétitifs et étais je pense au bord de la dépression.... j'ai la chance d'avoir un homme avec qui on est presque fusionnel... et donc comprends tres bien ce par quoi je passe... on parle beaucoup..
Pour cette dernière fiv nous y sommes allés sans espoir et surtout sachant que c'était notre dernière chance pour moi d'etre enceinte....

quand on m'a annoncé que cela avait marché , je n'y croyais pas.... jusqu'a il ya 13 jours j'ai eu peur que tout cela ne soit qu'un reve... jusqu'au moment au j'ai tenu ma fille dans mes bras.... j'ai révé de ce moment tellement de fois que cela paraissait presque irréel.....;

La decision que nous avions prise en octobre, était vitale pour moi... je n'aurais pas pu continuer avec les traitements.... j'ai pris du poids, moralement j'etais au fond.. c'etait presque une question de survie pour moi.....

Mais renoncer à la grossesse est quelque chose d'extrement difficile.... car il faut fait le deuil que quelque chose et accepter qu'on puisse pas donner la vie..... cependant, nous voulions tellement un enfant qu'on étaient pret à aller au bout du monde pour cherché un tit bout de chou ... car nous , en ce qui nous concerne nous etions pret à aimer et guider un enfant dans la vie... peu importe ces origines ça aurait été notre enfant de toute façon avec tout l'amour qu'on puisse lui donner....

je te souhaite vraiment beaucoup de courage, on ne peut comprendre cette situation que pour l'avoir vecu.....

bizzzzzz
55 ans 9077
marilynt a écrit:
Bataille a écrit:

Maintenant il est trop tard. A 37 ans les spécialistes rechignent à vous prendre alors je vais vivre avec mes regrets....


c'est dommage de vivre avec des regrets... vous avez un enfant, tout de même.

autant je peux comprendre la frustration, la tristesse, la détresse des couples qui sont sans enfants au terme de leur parcours du combattant, autant quand on en a un... je ne vois pas ce qui peut justifier tant de regrets :?
je ne veux pas nier ce que tu ressens, j'ai moi meme dans mon entourage des femmes qui exprimaient un désir de grande famille, et leur frustration de ne pouvoir le réaliser, parfois.

simplement, je pense que c'est très différent selon que l'on ait deja un enfant ou pas, et pour moi, si vous avez la chance d'en avoir un, et bien cela devrait effacer tous tes regrets.


C'est vrai Marilynt :oops: tu as raison....
Je me suis tout simplement mal exprimée : nous sommes terriblement contents d'être parents car avec mes multiples problèmes nous y sommes quand même arrivés et notre fille est notre rayon de soleil..
Par contre je dois faire le deuil de la grande famille dont je rêvais (ainsi que zom) c'est à dire au minumum 4 enfants et comme chiffre idéal 6 marmots à la maison ;)
Ce désir d'enfanter plusieurs fois n'est pas assouvi et c'est en cela que je vais vivre avec des regrets
B
46 ans Là ou nous sommes pauvres mais fiers lol 2300
Trois ans d'essai seront a fêter pour notre part le mois prochain et j'y pense.

Un diagnostic n' a été posé qu'au bout d'un an et demi et c'etait deja long.

Ce diagnostic m"a blessé plus dans mon coté femme que future mère: ne pas ovuler est pour moi comme un homme a qui ont dit qu'il n'a pas de spzoide.
Les echecs consecutifs me demoralisent donc aussi bien dans ma capacité a être mère qu'a être femme.
Au stade ou j'en suis, on ne sait même pas si je suis capable d'ovuler un jour. J'ai bien eu un follicule mais une fois l'injection faite y a t il eu vrai ovulation ? grande question.

Bref il y a quelques mois j'ai craqué, j'en ai parlé sur le forum.

Je ne supporte plus de voir un bébé et encore moins une femme enceinte ( sa***)


Je me pose la question de tout arrêter, mais au vu de ce qu'on a fait pour l'instant on est pas loin. Uand j'en vois qui au bout de deux ans d'essais en sont deja a leur 2e fiv, moi j'ai meme pas d'ovule!
Je vois maintenant un spé et on recommence tout par le debut. Deja perdre du poids et prendre un ttt.
Mon cycle dernier a duré dix semaine et demie et je vois gygy lundi avec mes kilos en moins mais je sais qu'il va reporter les chose vu les congés et qu'on est encore parti pour des mois de traitement.

Je sais qu'il faudra des ttt +++ pour me faire et ovuler et si ca marche, voir si ca prend naturellemnt sinon continuer pour aller aux fiv.

Je suis demoralisée rien qu'a y penser, j'ai parfois envie de tout claquer et oui patty je comprend. a moindre echelle que toi bien sur.

Si un jour on doit y arriver, la decision sera sure pour nous deux mais je crois que vivre dans l'espoir eternel n'est qu'illusion
60 ans 91 25732
Je me souviens, au début des traitements, j'avais acheté le livre de Chantal Ramogida, une femme qui a eu un enfant "naturellement", puis des jumeaux par FIV, puis des triplés encore par FIV. Elle était présidente de son association "Pauline et Adrien" (les prénoms de ses deux premiers bb fiv) consacrée à l'aide aux couples infertiles.

Le livre s'appelait "nous voulons un bébé" et il était écrit à "2 mains" avec le docteur Cohen. Le médecin expliquait le point de vue médical et Chantal Ramogida le point de vue des couples.

Une seule phrase m'avait marquée dans ce livre, à la fin de la préface je crois.

Ca disait qqchose comme ça : "malgré l'évolution des traitements, les réussites restent faibles par rapport au nombre de couples traités. Pour la majorité d'entre eux et même avec le secours de la PMA, avoir un enfant est un espoir qui ne se concrétisera jamais".

Combien de fois je me la suis répétée cette phrase, désolée d'apprendre que nous ferions partie de "la majorité"... :(

D'ailleurs, le bouquin a fini par prendre le chemin de la poubelle ! :evil: Pourtant jamais je ne jette un bouquin...

J'ai eu du mal à prendre la décision d'arrêter. Je me disais que c'était dommage, que peut-être la prochaine fois serait la bonne ? Jusqu'au jour où j'ai compris que je partais battue de toutes façons, au fur et à mesure des traitements j'ai commencé à me rebeller contre les piqûres, à refuser de faire les prises de sang après réimplantation (à quoi bon ? je savais que c'était négatif, je le sentais ! A force d'échouer on reconnait les symptômes !), à refuser de retourner à l'hôpital le papier où je devais écrire noir sur blanc que j'avais RATE parce que j'étais trop nulle...

Et puis il y a eu ce dernier traitement où j'ai failli y rester. La peur de zom et de maman. Leur chagrin... Zom ne voulait pas revivre ça et moi non plus. Ca a été le déclic.

Ca ne s'est pas fait en un jour non. Il y a eu des moments où j'ai eu envie de recommencer. J'ai demandé à mon médecin si je pouvais. Il m'a répondu qu'on savait maintenant pourquoi mon organisme réagissait comme il le faisait, mais qu'on ne savait toujours pas l'empêcher... Et que comme le corps garde une mémoire des traitements (un peu comme avec la drogue) un nouveau traitement serait probablement encore plus dangereux que le dernier. :?

Et puis progressivement on a recommencé à vivre autrement. A revivre je dirais. Pour nous. A faire des projets. Pas les mêmes qu'avant, mais au moins ceux là on peut les mener à terme. On a décidé de ne pas adopter après y avoir pourtant pensé, avoir déposé un dossier et assisté aux premières réunions. Ca ne correspond pas à ce qu'on souhaitait. Et comme dit zom "on s'est trop foutus à poil physiquement, j'ai pas envie qu'on le fasse moralement, ça suffit. J'en ai marre que les autres couples soient deux pour faire un enfant et que nous on doive faire ça en équipe..." :lol:

Maintenant ça va. Parfois il y a encore cette petite idée "si on recommençait ?" Mais non. On ne le fera pas. Je crois qu'on veut juste se rassurer sur le fait qu'on pourrait si on voulait et qu'on vérifie si notre choix est toujours commun. Il l'est toujours.

Je regrette que ça n'ait pas marché. Mais on a fait ce qu'on a pu. On a mis toutes les chances de notre côté, on n'a rien à regretter. Maintenant il faut vivre ! :D
49 ans eure 977
salut patty,
j'ai les larmes aux yeux en lisant ton temoignage....enfin ta dernière reponse....
ça me rapelle la tant de mauvais souvenirs......
je pense qu'au fond tu as peut etre eu raison.... je sais tu vas tout de suite penser... c'est facile pour elle de dire ça maintenant qu'elle a ce pourquoi moi et tant d'autre nous battons pendant tant d'années......

je sais à quel point ça doit etre dur par moment pour toi.... je me rapelle encore quand il ya pas si longtemps je pleurais, voir hurlait ma tristesse en recevant les faire part des copines qui venaient d'avoir un enfant..... même ma meilleure amie je me suis prise à la haîr par rapport à ça.... en 4 mois elle obtenait ce que moi en 6 ans je ne pouvais avoir......

je te souhaite en tout cas beaucoup de bonheur avec ton homme qui doit t'aimer tres fort ... car il faut enormement d'amour dans un couple pour supporter ces traitements.......

bizzzzz
60 ans 91 25732
Merci Pilipili ! :D

Non rassure toi, je ne pense pas du tout que c'est facile pour toi de dire ça maintenant. Je sais par où tu es passée aussi, tu as eu la chance que ça marche et j'en suis très heureuse pour toi, comme je le suis pour toutes les femmes qui y arrivent. :D

J'ai eu la chance dès le début (peut-être parce que j'ai su très tôt que je n'aurais probablement pas d'enfant) de ne pas souffrir particulièrement quand je vois des femmes enceintes, ou des femmes qui veulent avorter, ou des bébés. Quand je joue avec mon dernier neveu Malik qui a 6 mois, ce sont les autres membres de la famille qui me regardent avec parfois une petite larme (la dernière fois mon beau-père a dit à zom "regarde là ! La vie n'est pas juste, regarde comme elle aurait fait une bonne maman !").

Ce n'est pas la faute des autres femmes si ça n'a pas marché pour nous, elles n'y sont pour rien ! Mais je comprends que pour certaines femmes ça soit plus difficile... :(

Les seuls "mauvais sentiments" que j'ai pu avoir, c'est vis à vis de certaines mères que je vois, avec une floppée de gamins sales, mal embouchés, la mère elle-même pas très "claire" et je me dis que si la vie était juste, ça ne changerait pas grand chose qu'elle ait eu un enfant de moins et que ce soit moi qui l'ai eu à sa place.

Ou hier, je regardais un reportage sur la police qui arrêtait des dealers dans une cage d'escalier d'immeuble. L'un deux avait son fils de 5 ans avec lui et quand la police lui a dit que ce n'était pas un endroit pour un enfant de cet âge, il a répondu "il faut qu'il apprenne, à 13 ans c'est lui qui revendra !" :evil: Là j'ai dit à zom : "franchement ce mec ne devrait pas avoir de gosse, il serait pas mieux avec nous le petit ? La vie est vraiment mal foutue !" :evil:

Mais sinon maintenant je pense qu'on a atteint un stade où on vit bien, normalement. Avec toujours un petit regret, qu'on aura toujours, mais finalement on vit bien mieux maintenant. Ces traitements nous détruisaient, notre couple a bien failli y rester. Il était temps qu'on décide qu'on avait le droit de vivre ! :D
62 ans Québec, Canada 1664
Bon ma part j'ai eu ma fille "naturellement" mais pas la suite je n'ai pas pu avoir d'autres enfants et j'ai du subir une grave opération qui m'a enlevé la possibilité d'être maman pour toujours.

Je me rappelle encore mon retour à la maison de l'hôpital. En voyant ma fille, j'ai tout à coup réaliser que je n'en aurais pas d'autres et cela m'a fait un choc.

Je comprends cet envie d'être mère ... de pouvoir avoir un enfant de l'homme que l'on aime.

Je n'avais pas idée cependant de la lourdeur du processus pour ceux qui optent pour la procréation médicalement assistée.

Pas idée non plus du faible taux de réussite.

Cela me désole et me peine.

Merci pour vos témoignages.

J'espère qu'au bout de tout ça vous trouviez enfin la paix de l'âme :!:
42 ans yvelines 212
bonjour patty

depuis des mois tu as su me dire les mots qu il fallait pour affronter la pma
aurais je des mots assez fort pour te dire a quel point tu m' emeu ET a quel point je t' admire
quel courage...... mais aussi, comme je peux te comprendre cea n' a ete que deux ans de notre vie mais quelle tristesse quelle frustration
le nombre de chose que l'on mets en suspent car dans un coi de notre tete il y a ce petit rien d 'espoir qui fait que......

tout mes sentiments les plus forts sont a vos cotes
maintenant que vous avez fait votre choix vivez le jusqu' a plus pouvoir croquez la vie a pleines dents

je t' embrasse bien fort
a bientot
;) lilice
B I U