50 ans
Seine Maritime
743
Merci Myra.
En effet ce n'était pas facile, mais d'une part je me suis fait aider parce que je ne voulais pas que ça lui laisse de traces trop marquées (je
En effet ce n'était pas facile, mais d'une part je me suis fait aider parce que je ne voulais pas que ça lui laisse de traces trop marquées (je
savais que je m'en sortirais, mais c'était un peu long à mon goût, je pleurais beaucoup). ça m'a fait beaucoup de bien de trouver un lieu d'écoute.
Et surtout, lui, il m'a donné une énergie (pas physique, là, il m'usait :D , c'était un bébé très demandeur, sûrement pour me secouer) et une confiance en l'avenir en béton armé.(sur le mode "on s'en sortira, c'est obligé").
Bien sûr que non on n'est pas une mauvaise mère en ne restant pas enfermée "pour" un tout petit, en entrant dans une logique sacrificielle. (je crois que les sacrifices se "paient" plus tard, pour la mère, et pour les enfants, dont on attend un "retour"). C'est comme pour être une bonne amoureuse, c'est mieux de d'abord se sentir bien avec soi-même.
Il m'est arrivé de recevoir des regards jugeant sa présence inappropriée (compte tenu de l'heure, des circonstances...). Je m'en suis toujours foutu en me disant que j'étais de toute façon et sans discussion possible, la meilleure maman pour cet enfant là, puisque la sienne. Et que je savais bien que son bien être restait malgré les apparences au coeur de mes préoccupations.
ça me rappelle une anecdote quand j'étais enceinte de lui. Il s'était installé dans une position qui me génait. Je l'avais poussé doucement en lui disant:"allez pousse-toi un peu, fais moi de la place, comme ça tu me déranges" et ma belle mère (ex-belle mère donc) qui est incapable de frustrer alors que je crois que c'est important, n'avait pas caché sa répprobation. Qu'aurais-je dû faire? rester mal installée? en ruminant après l'"intrus"? (qu'il n'était pas, hein!) je préférais cohabiter avec lui de manière à ce qu'aucun de nous ne soit lésé. 8)
Et surtout, lui, il m'a donné une énergie (pas physique, là, il m'usait :D , c'était un bébé très demandeur, sûrement pour me secouer) et une confiance en l'avenir en béton armé.(sur le mode "on s'en sortira, c'est obligé").
Bien sûr que non on n'est pas une mauvaise mère en ne restant pas enfermée "pour" un tout petit, en entrant dans une logique sacrificielle. (je crois que les sacrifices se "paient" plus tard, pour la mère, et pour les enfants, dont on attend un "retour"). C'est comme pour être une bonne amoureuse, c'est mieux de d'abord se sentir bien avec soi-même.
Il m'est arrivé de recevoir des regards jugeant sa présence inappropriée (compte tenu de l'heure, des circonstances...). Je m'en suis toujours foutu en me disant que j'étais de toute façon et sans discussion possible, la meilleure maman pour cet enfant là, puisque la sienne. Et que je savais bien que son bien être restait malgré les apparences au coeur de mes préoccupations.
ça me rappelle une anecdote quand j'étais enceinte de lui. Il s'était installé dans une position qui me génait. Je l'avais poussé doucement en lui disant:"allez pousse-toi un peu, fais moi de la place, comme ça tu me déranges" et ma belle mère (ex-belle mère donc) qui est incapable de frustrer alors que je crois que c'est important, n'avait pas caché sa répprobation. Qu'aurais-je dû faire? rester mal installée? en ruminant après l'"intrus"? (qu'il n'était pas, hein!) je préférais cohabiter avec lui de manière à ce qu'aucun de nous ne soit lésé. 8)