besoin d'aide : saignements et grossesse

Y a un truc que je comprend pas c'est pourquoi ma gygy ne m'a jamais fais faire cette piqure, le gygy de l'hopital m'as dis que toute femme enceinte de resus negatif dois faire cette piqure tous les mois...

Laportugaise a écrit:

Appelle la dès lundi pour avoir le coeur net ;)

Sinon je suis très contente que tout aille bien :P :P Repose toi bien :kiss:

Je suppose qu'il s'agit du vaccin anti rhésus.

Lorsque la maman est de rhésus négatif et le papa de rhésus positif, il y a une incompatibilité si l'enfant est de rhésus positif, la maman fabrique des anticorps contre le bébé et fait une fausse couche.

Si le bébé est de rhésus négatif, pas de problème (mais génétiquement le rhésus négatif est récessif, c'est à dire que le rhésus positif s'exprime en majorité).

Par contre si les deux parents sont de rhésus négatif aussi, pas de problème.

En général, dans le cas d'une mère rhésus négatif et d'un père rhésus positif, pour le premier enfant il n'y a pas de problème, les anticorps n'ont pas le temps de réagir à la présence du bébé "intrus" qui serait de rhésus positif. Mais si la maman a déjà fait une fausse couche, ou si elle a subi une IVG, là ce n'est plus la première grossesse et le risque existe. On pratique donc un vaccin anti rhésus, pour que les anticorps de la mère ne s'attaquent pas au futur bébé si celui ci venait à être de rhésus positif.

Avant on ne faisait pas de vaccin anti rhésus à la mère si c'était une première grossesse, c'est peut-être pour ça que ta gynéco ne te l'a pas prescrit. Mais peut-être que maintenant on joue la sécurité.

Est ce que le papa est rhésus négatif ou positif ?
Est ce ta première grossesse ? As tu déjà fait une fausse couche ou subi une IVG ?

le papa est de rhesus negatif, et j'ai fais une fausse couche le 30 janvier 2005

le gygy de l'hopital m'as dis que toute femme enceinte de resus negatif dois faire cette piqure tous les mois...

L’allo-immunisation anti-Rhésus-D (RhD) est responsable d’anémies foetales et néonatales sévères ainsi que d’ictères néonatals graves. Elle est due, chez la femme RhD négatif, à la synthèse d’anticorps IgG anti-D en réponse au passage transplacentaire d’hématies foetales RhD positif dans la circulation maternelle. Les anticorps maternels traversant le placenta vers la circulation foetale provoquent en retour une hémolyse et une anémie chez le foetus RhD positif.

Sa fréquence a considérablement diminué depuis la généralisation des injections d’immunoglobulines anti-D chez les femmes Rhésus négatif au cours de la grossesse et après l’accouchement. Parallèlement, l’amélioration de la prise en charge pré et postnatale des formes graves d’allo-immunisation a permis d’en réduire les conséquences pour l’enfant aux cours des dernières décennies.

Actuellement en France, la prévention par immunoglobulines anti-D au cours de la grossesse n’est pratiquée qu’en cas de situations à risque d’hémorragie foeto-maternelle : métrorragies, fausse couche spontanée, interruption de grossesse, grossesse extra-utérine, cerclage, traumatisme abdominal, amniocentèse ou autre prélèvement ovulaire, version par manoeuvres externes...

Il persiste cependant des cas d’allo-immunisation RhD qui peuvent avoir plusieurs causes : prévention oubliée ou inadaptée (doses et/ou délais), grossesses méconnues (fausses couches précoces…), échec d’une prévention apparemment adaptée. Enfin, certaines immunisations surviennent en cours de grossesse, le plus souvent au cours du dernier trimestre, sans facteur de risque identifié d’hémorragie foeto-maternelle.

Ces dernières échappent à la prévention ciblée et ont conduit de nombreux pays à proposer une injection systématique supplémentaire d’immunoglobulines anti-D au troisième trimestre de la grossesse.

Toutefois, comme je le disais (je cite le texte du site) : Si le conjoint est RhD négatif et la paternité certaine : la prophylaxie anti-D peut être évitée.

La gynéco de Laportugaise disposait peut-être de suffisamment d'infos sur le groupe sanguin et rhésus du papa pour penser que dans son cas la prévention n'était pas indispensable.