aurelie3367 a écrit: C'est vrai que pour un médecin, ça ne respire pas l'empathie...
Hmmm, c'est un jugement un peu hâtif, il me semble.
Perso, ça m'arrive souvent de voir un élève pour la première fois et de me dire: "ouh là, celui-là, il va être chiant"... Simplement parce que c'est l'expérience qui parle, l'intuition, appelle ça comme tu veux. C'est pas pour autant que je vais prendre l'élève comme souffre-douleur, ni que je vais manquer d'empathie avec lui.
Bon, c'est vrai qu'il faut faire attention à rester ouverte et à se méfier de ce "premier diagnostique" qui se vérifie souvent mais pas toujours. Et faire attention à l'effet Pygmalion aussi.
Par contre, j'évite de dire cela devant des gens qui ne sont pas des collègues, simplement parce que je sais que ça va être mal reçu. Et pourtant, c'est humain! Ca soulage, de pouvoir se plaindre un peu, c'est une sorte de soupape de sécurité qui permet de rester professionnelle. Je pense que toutes les professions qui sont face à un public font cela.
Et puis, c'est vrai qu'il y a des gens plus chiants que les autres, et c'est pas forcément uniquement un défaut: perso, j'aimerais bien être plus chiante avec les docteurs, je me trouve beaucoup trop sympa et arrangeante (enfin, en face de la personne, car j'ai aussi tendance à n'en faire qu'à ma tête une fois chez moi :lol: ).
Etre chiant, c'est aussi savoir s'imposer... L'appellation dépend beaucoup des capacités d'adaptation de la personne en face: une personne très rigide elle-même va rencontrer beaucoup de personnes "chiantes", alors que quelqu'un de plus souple en rencontrera beaucoup moins... à ses yeux! ;)