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bipolarité traitement +suivi psy : impression de stagner

60 ans calvados 16079
Non ils ne comprennent pas, puis je vis seule :cry:
Quant à mes fils je n'en parle pas trop car ils évitent le sujet.

Reste le psy :roll:  
oui et le psy comme les médicaments ne font pas tout :(
en ce moment je vois pas de psy (c'pas bien)
on ce sent vraiment seul. moi je ne vis pas seule, e pourtant je me sens seule
les gens ne comprennent pas qu'on soit en phase depressive, ou qu'on fasse un virage maniaque :(
60 ans calvados 16079
Re-moi pour le suivi de mes humeurs (c'est le cas de le dire )


Dernièrement avec la Dépakote, je devenais un vrai zombie, pas d'envie, amorphe et avec en plus de la prise de poids.

Donc mon psy ayant stoppé à ma demande la Dépakote et m'ayant donné de l'Abilify , ça ne va guère mieux !

Si côté humeur je suis plus encline à faire des choses, côté fringales :shock: !
Selon lui, il paraitrait que je ne sois pas vraiment bipolaire mais j'aurais juste des troubles cyclothymiques.
Oui ma dépression peut me mener à des actes suicidaires, le tout est de ne pas y succomber. J'en ai bien conscience et cela me fait peur mais je ne vais pas prendre des traitements à vie qui me font gonfler et me rendent sans vie !
Je ne suis pas toujours dépressive, je dois juste me méfier des moments négatifs que je peux rencontrer sur ma route.

Donc décision prise ce matin : plus d' Abilify, je ne garde que mon Séropram !

Si je vois que ça ne va pas, je verrai avec le psy.
A vrai dire ils ont bien du mal ces mrs à admettre la prise de poids sous médicaments et ça ça ne me plaît pas !

Merci de m'avoir lue et désolée du pavé , je ne relis pas pour ne pas tout effacer :lol:
44 ans Paris 14E 761
De plus en plus les experts en bipolarité, qu'elle soit de type I, II ou III, associent 2 thymo régulateurs. Je prends par exemple de l'abilify 5 et de la depakine chrono, associé à la dose la plus basse possible d'un anti dépresseur, que je module en fonction de mes baisses ou de mes hausses de moral. L'important étant d'avoir un médecin réactif, qui adapte le traitement dès les premiers signes de UP ou de DOWN.

Il faut savoir aussi que les anti dépresseurs sont de plus en plus contre indiqués dans le traitement de la bipolarité car ils modifient artificiellement les cycles, et peuvent provoquer des phases maniaques. Je continue à prendre le mien car j'y suis 'accro', mais je souhaite pouvoir m'en passer un jour, sauf phase de down difficile.

En restant avec un anti dépresseur seul, tu continues à alimenter les cycles de ta bipolarité, tu te sens mieux sur le moment certes, poussée par la molécule, mais la chute t'attend au bout de la rue. Et comme on le sait, les rechutes dépressives sont de plus en plus difficiles au fur et à mesure de l'âge et de leur répétition.

Ce que tu décris, les idées qui fourmillent, etc, cela fait penser à un état mixte. Pas tout à fait up, pas tout à fait, down, un entre deux très désagréable. Peut être devrais tu faire un peu de psycho éducation pour mieux comprendre ta maladie ? Il y a plein de bouquin très accessibles et compréhensibles, comme ceux du Dr Hantouche.

Je te conseille de revoir ton médecin rapidement et que vous trouviez encore le ou les thymo qui te conviennent. As tu essayé le lithium qui est le médicament de premier secours pour les bipos ? Les médicaments psy n'arrêtent pas d'évoluer, je ne doute pas qu'en perseverant, tu trouves un équilibre vivable.

D'autre part si tu n'es pas satisfaite de ton traitement, essaie de te tourner vers les centres experts en bipolarité, il en existe dans les CHU, ou vers des spécialistes de la maladie. Il n'y a pas de réponse unique à cette maladie, qui prend des formes diverses et complexes. Il faut s'y attaquer sans relache, même si je comprends la lassitude. J'ai essayé pas mal de molécules avant de trouver un semblant de stabilité.
44 ans Paris 14E 761
Me permet de te copier ici cette information donné par le Dr Hantouche sur le site www.ctah.eu sur bipolarité et anti dépresseurs :


"
Un autre point à soulever : c’est l’incapacité d’arrêter l’AD (Seropram®) – c’est un cas de figure classique quand on obtient une réponse positive initiale sur la panique – dans la pratique, nous recommandons de garder l’AD à une dose modérée (la preuve : l’ajout d’1/2 cp induit un virage malgré les 2 TR associés) mais toujours couplée à un thymorégulateur.
Enfin, il existe actuellement un débat sur les virages sous AD : est-ce une inversion naturelle du trouble ou un effet adverse de l’AD ? dans ce cas, je pense qu’il s’agit d’un effet adverse chez une personne ayant une vulnérabilité à réagir excessivement aux AD (éléments du trouble Borderline qui à mon sens seraient plutôt des indices de cyclothymie)."


Et concernant l'usage prolongé des anti dépresseurs (AD) :

"C’est malheureusement le cas de la majorité des cyclothymiques ou des bipolaires « soft » (dépressions bipolaires sans indices nets de BP) qui reçoivent pendant de longues années des AD seuls. La réponse au début est souvent positive mais progressivement s’installe un état de résistance ou un état dépressif mixte. Cette longue exposition aux AD, notamment les tricycliques, prédit une mauvaise réponse aux régulateurs ou un long délai (1 à 2 ans) pour obtenir une stabilisation plus ou moins correcte. Dans certains cas, j’ai noté un état de dépendance aux AD – avec des aggravations systématiques à chaque tentative d’arrêt de l’AD.
"

Et la définition de l'état mixte :

L'état mixte, c'est un épisode au cours duquel cohabitent en même temps des symptômes dépressifs et des symptômes (hypo)maniaques.

Attention, les définitions des états mixtes, quand il s'agit d'une bipolarité classique, incluent les cycles ultra rapides (l'enchaînement des hauts et des bas est de très courte durée).

Seuls les bipolaires ressentent des états mixtes : il faut la présence des 2 pôles d'humeur.

Les révélateurs de l'état mixte :
Irritabilité, grande nervosité.
Beaucoup de pensées alors que l'on ne se sent pas bien.
Vous avez la pêche et rien ne fonctionne.
C'est comme si quelque chose bloquait.
Vous avez besoin de bouger, vous trépignez, mais dans la tête, c'est le vide.
La tête dit oui, le corps dit non.
Vous êtes triste mais vous mettez à rire bêtement.
L'anxiété est très forte, comme si on avait des poussées d'obsessions, de phobies, de mal-être. L'impulsivité est très forte.
Pour résumer, il y a une incohérence en vous et ça rend extrêmement nerveux.
Vous êtes sous tension, prêt à exploser.

"L'irritabilité, c'est comme si le cerveau refusait un quelconque traitement supplémentaire à effectuer." Amélie 39 ans

Les risques :

Le suicide est le risque majeur des états mixtes car c'est le moment où on a des idées noires et où l'on est désinhibé pour passer à l'action.

Attention aux antidépresseurs qui vont provoquer des virages brusques, qui vont désinhiber et vous pousser à des conduites impulsives.

.../... Ainsi dans certains sous-groupes de patients, comme les adolescents, l'état mixte est une présentation relativement fréquente du trouble bipolaire, parfois inaugurale. D'autre part, les états mixtes sont associés à un risque de passage à l'acte suicidaire élevé, ainsi qu'à de fréquents abus d'alcool et/ou de toxiques. Enfin, sur le plan thérapeutique, la survenue d'états mixtes est un élément d'orientation du choix du traitement médicamenteux thymorégulateur.../...
Extrait de Clinique des états mixtes de I Thauvin

D'autres risques :
. La prise d'excitants et de toxiques
. Les troubles de l'alimentation
60 ans calvados 16079
Le hic c'est que mon psy n'a pas l'air très "dégourdi" côté traitement , je dois dire que le voir fouiller dans le VIDAL m'a laissée perplexe l'autre jour .

Ce que je ne supporte plus : être en léthargie, sans envies ni but et voir les jours s'écouler les uns après les autres tous semblables, pour ça merci la DEPAKOTE !

Je n'ai jamais fais de UP digne de ce nom, j'ai juste des légers états d'euphorie mais très conscients.
C'est pour cela que le psy ne veut pas me dire bipo mais avec des tendances bipo .

Pour la psychoéducation, j'ai lu le bouquin déjà, mais quant à m'éduquer, c'est comme sur l'alimentation, rien à faire ... :cry:

Pour l'antidépresseur, je ne prendrai pas de risque, si je vois un retour vers le down, je consulterai aussitôt !
44 ans Paris 14E 761
AmaliaEMMEND a écrit:
Le hic c'est que mon psy n'a pas l'air très "dégourdi" côté traitement , je dois dire que le voir fouiller dans le VIDAL m'a laissée perplexe l'autre jour .


Je n'ai jamais fais de UP digne de ce nom, j'ai juste des légers états d'euphorie mais très conscients.
C'est pour cela que le psy ne veut pas me dire bipo mais avec des tendances bipo .

Pour l'antidépresseur, je ne prendrai pas de risque, si je vois un retour vers le down, je consulterai aussitôt !


La tendance bipo ca n'existe pas :)

Il y a plusieurs types de bipolarité. Je n'ai pas non plus de phases UP marquées, juste parfois l'impression d'être à 120%. Je suis bipolaire de type 2. Mon plus gros problème reste la dépression anxieuse. Mais encore une fois, si ton médecin n'est pas au courant, change ! NE reste pas comme ca. Et surtout pas sans thymo régulateur ...
60 ans calvados 16079
Il ne veut pas me mettre dans "type I" ou "type II" il dit que ça ne veut rien dire ...

Bon je vais suivre ton conseil et me tourner vers le CHU, reste le souci des sectorisations, ils sont casse pieds avec ça . Je sais qu'ils vont me rediriger vers le CMP le plus proche et là c'est la cata !

Mon plus gros danger ce sont les dépressions trop intenses, je le sais et ça me fait peur,je suis passée trop près une fois !
60 ans calvados 16079
Je remonte mon sujet afin d'avoir peut-être de nouveaux avis, expériences ...?

Aujourd'hui,mon traitement est toujours un antidépresseur au vu que les deux thymorégulateurs n'ont rien donné .

Cet hiver j'ai fais une dépression sévère et j'ai vu de très près certaines limites, maintenant j'ai de plus en plus peur de la rechute.

Le psychiatre dit que je ne suis pas bipolaire :roll:

Pour consulter au CHU c'est râpé, je m'en doutais, la sectorisation ne m'autorise à aller qu'au CMP que je fréquente (mon psy est pourtant un BON au vu de ses activités au niveau régional :cry: )
51 ans à la maison ! 10072
Si c'est un bon, pourquoi ne pas lui faire confiance quand il te dit que tu n'es pas bipolaire ?
60 ans calvados 16079
A cause de tous les écrits médicaux sur la bipolarité où je retrouve certains aspects de ma pathologie, plus les réactions des bipo avec lesquels je partage encore les symptômes.
Et pourquoi me donner un thymorégulateur si je ne suis pas bipo ???

Le truc c'est que je n'ai pas de phase de manie, je n'ai en fait que le côté dépressif à outrance par phases, qui devient de plus en plus dangereux. Je flippe quand je le sens revenir (la semaine dernière c'était le cas et aussitôt j'appelle le corps médical au secours car je sais que je peux franchir la ligne rouge et passer à l'acte)

Ou alors mon côté "up" serait d'être "normale" avec ces envies de faire mille choses, mais j'ai toujours été comme ça :?

Daria si tu passes par là, je veux bien en discuter avec toi .
56 ans Région nîmoise 1567
ClauBreizhPolska a écrit:
Je remonte mon sujet afin d'avoir peut-être de nouveaux avis, expériences ...?

Aujourd'hui,mon traitement est toujours un antidépresseur au vu que les deux thymorégulateurs n'ont rien donné .

Cet hiver j'ai fais une dépression sévère et j'ai vu de très près certaines limites, maintenant j'ai de plus en plus peur de la rechute.

Le psychiatre dit que je ne suis pas bipolaire :roll:

Pour consulter au CHU c'est râpé, je m'en doutais, la sectorisation ne m'autorise à aller qu'au CMP que je fréquente (mon psy est pourtant un BON au vu de ses activités au niveau régional :cry: )


Je me retrouve -hélas- dans ce que tu dis. Selon mon psy (lui aussi relativement estimé mais avec qui ça "ne passe plus") j'ai un trouble de l'humeur mais unipolaire (à la limite il parlerait de cyclothymie). Je reprends un AD mais la reprise est curieusement douloureuse (obsessions et anxiété +++) avec fatigue et nette aggravation de l'état dépressif.
Personnellement, s'il faut essayer un thymorégulateur, je ne tenterai QUE la Lamotrigine (Lamictal) parce que c'est le seul qui n'ait pas d'incidence sur le poids et indiqué pour les récurrences dépressives.
Et si ça ne marche pas, ben je resterai avec mon état instable mal fichu mal diagnostiqué !
56 ans Région nîmoise 1567
ClauBreizhPolska a écrit:

A vrai dire ils ont bien du mal ces mrs à admettre la prise de poids sous médicaments et ça ça ne me plaît pas !


C'est vrai et c'est scandaleux ! D'autant plus que l'on sait que c'est LE facteur responsable de l'abandon de beaucoup de traitements. J'ai une amie -naturellement très mince, le genre qui "brûle" les calories, qui a pris quelques 15 kg en deux ans d'Abilify. Alors OK elle est plus stable mais a l'impression d'avoir troqué une pathologie pour une autre. Je n'ose imaginer ce traitement sur quelqu'un qui grossit facilement !
60 ans calvados 16079
Tu vas rire :? mon spy m'avait donné pour ne pas grossir (voire maigrir) de l' Abilify, j' avais des fringales tout le temps !!!
Il paraît que ce médoc en ferait maigrir certaines, je suis mesurée quant à croire ce fait :roll:

Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vouloir me donner un thymorégulateur si je ne suis pas bipo ? :?:

Ce que je constate, c'est une tendance accrue à la dépression, ou plutôt l'aggravation de celle-ci à chaque rechute.
Alors ok, mon capital résistance est à plat au vue des chocs et épreuves émotionnels mais il doit bien exister un traitement adapté...

Je vois Sandydidou que ta position n'est guère plus agréable que la mienne, il faut peut-être être "dans une case spécifique" pour être bien traité ?
375
Je fais remonter le post pour enfin oser en parler et parce que mon traitement ou plutot mon non traitement est de nouveau d'actualité maintenant que mon moral tend plus vers le haut que le bas.

Ca fait un peu moins de deux ans que jai fait ma dépression sévère (3 TS deux Hp) jai ej de labilify (debut de prise de poids) des AD (quelle hirreur ces trucs je devenais cinglé e de jours eb jours) et d'autres trucs comme des anxiolytiques (bcp de crise d'angoisse qui me font froid dans le dos) durant ces deux années c'était dur je n'arrivais plus a suivre et j'ai finis par arrêter mon traitement lithium au début de l'année(je sais c'est pas bien).
a la rentrée j'ai decide d'arrêter mes etudes et je vois du changement, je ne pleure plus quotidiennement, je relativise, je retrouve une vie plus ou moins organisée.


Bref le soucis c'est que je sens bien que mes coup de blues sont un peu trop bas et que je m'emporte un peu trop dans les moments plus positifs. Sauf que connaissant ma psy, si je retourne la voir elle va me gronder (cest LE mot qui correspond oui oui) et je n'ai pas besoin de sa . Je pourrais changer mais je suis au chu et je ne sais pas sk d'autres psy en ville sont remboursés également.
Ce qui me freine aussi c'est que jai une peur énorme des prises de sang alors forcément avec le lithium on y échappe pas.

Jai besoin d'avis de conseils mais pas de mise en garde svp

Clau ou en es tu toi ?

(C'est sûrement écrit maladroitement et bourré de fautes mais si je relis je vais tout effacer )
B I U