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bipolarité traitement +suivi psy : impression de stagner

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Perilipine a écrit:

Pour cyclalie j'ai lu ton premier message et effectivement ça correspond bien à une maladie bipolaire. Je ne vais rien dire sur ton arrêt de traitement  
parce que le fond tu le connais déjà alors je vais plutôt être dans le positif :


Oui je connais le fond, merci de tenter de voir du positif, peu de personne en sont capable quand on prononce le gros mot "bipolaire"

Perilipine a écrit:
- de ce que tu dis, malgré ta bipolarité, tu as l'air de garder la tête sur les épaules. Et c'est déjà énorme. Mais rester comme ça sans psychiatre ça ne me semble pas une bonne chose pour ne pas dire que c'est carrément dangereux.


Je ne peux pas dire que j'en suis pleinement consciente, ou alors je le suis mais je me voile la face, c'est tellement agréable de s'imaginer que mine de rien ca va pas si mal ... sauf que c'est temporaire, je le sais ...


Perilipine a écrit:
- la psychiatre que tu avais travaille au CHU. Tu ne veux pas aller la voir. C'est ton droit le plus strict. Mais il y a d'autres psychiatres qui travaillent au CHU, elle ne doit pas être seule pour gérer les consultations et faire tourner le service. Pourquoi partir du CHU ?


Tu le dis par la suite j'angoisse à l'idée de la recroiser de devoir lui dire qu'elle me rappelle des moments douloureux le lieu est déjà bourré de souvenir, des très mauvais souvenirs et des moins mauvais mais troublants (le service est au meme etage que le lieu ou on est pour les HP juste de l'autre cote de l'escalier ) et elle les incarne aussi ces souvenirs. Mais elle est tellement bien cette psychiatre qu'elle comprendra certainement

Perilipine a écrit:
Des CHU j'en ai fait plusieurs, des médecins qui donnaient des consultations j'en ai rencontré pas mal. Par contre aucun qui aurait mal pris que tel patient veuille aller voir son collègue parce que ça n'accrochait pas avec lui. Vraiment aucun.
Ce n'est même pas sa compétence que tu remets en cause...


J'ai lu quelque part (une de mes nombreuses lectures sur la maladie surement) qu'il faut parfois rencontrer 5 psychiatres différents pour trouver le bon, celui à qui on peut tout dire sans craindre les reponses et sans avoir peur d'y aller.

Perilipine a écrit:
il commence des études, ça la passionne (phase maniaque), sa mère est contente et se dit qu'il a (enfin) trouvé sa voie

Je ne pense pas que mon début de formation etait une phase maniaque pour ma part mais les choses ont fait que je pouvais plus gerer la detresse des autres en meme temps que la mienne

Perilipine a écrit:
Il a été mis sous lithium, ça se passait bien.
Sauf que lorsqu'on a 20 ans c'est difficile d'accepter qu'on a une maladie chronique et qu'on devra prendre un traitement toute sa vie.


Tu ne crois pas si bien dire, j'ai tellement été en colère/dégoutée (et je le suis encore pas mal ) de devoir être sous la contrainte d'un médicament à vie, des enormes cachés à prendre encore et encore tous les soirs...

Je vais prendre mon courage a deux mains et appeler le chu demain ou lundi suivant le temps que j'ai et j'irais le plus vite possible sans me dégonfler, il le faut.

Merci pour ce message, ca fait du bien :oops:
38 ans Paris 232
Petit coup de pouce : tu peux demander à la secrétaire quand est ce que ton ancienne psychiatre consulte. Elle ne consulte certainement pas tous les jours, en général les médecins hospitalier ont une voire deux demi journées où ils consultent. Comme ça tu peux choisir un moment où elle ne consulte pas, tu auras beaucoup moins de chance de la croiser comme ça.

Mais oui, les psychiatres encore plus que les autres comprennent sans problème que les patients aient envie de voir quelqu'un d'autre pour une raison quelconque. C'est normal que ça t'angoisse... mais dis toi que ça ne lui posera vraiment aucun problème. Je t'assure.
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Oui tu as raison surement, et elle est vraiment chouette comme psychiatre, mine de rien elle m'a aidé pendant longtemps. Elle comprendra que j'ai besoin de tourner la page .
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J'ai osé appelle enfin! Et mon ancienne psy s'en va le hasard est bien fait.

J'étais plutôt fière de moi mais mes parents ont tout fait retombé comme un soufflé, ils ne comprennent pas et c'est normal ils ne se doutent pas que je ne suis plus suivie...
B I U