Déjà je parais intolérante vis à vis des psys, mais mon conjoint prend des médocs et voit un psychiatre. Je ne cherche absolument pas à l'en empêcher.
Déjà honnêté intellectuelle de certaines, on repassera aussi. Parce que oui, prescrire des médocs pour le psychiatres est UN de ses rôle, rôle qu'il accompagne de thérapie. Et non, un psychiatre ne fait pas QUE de la thérapie, pour faire QUE de la thérapie les psychologues sont mieux formés parce qu'ils ne font QUE ça durant leurs 5 années de psychologie. Le psychiatre a la même durée de l'internat, mais il n'étudie pas QUE la thérapie mais aussi les médocs. Il étudie leurs effets, la neurobiologie, leurs interactions, bref ça prend du temps. Ah oui et le psychiatre fait une dizaine d'années d'études de médecine, mais les 6 premières années n'entrent pas dans l'étude de la psychiatrie, c'est le socle commun à tous les médecins. Autant le préciser.
Citation:Je te trouve très dangereuse parce que je me dis que si quelqu'un te lis en sous-marin et qu'il a VRAIMENT besoin de médicaments, il risque d'essayer d'arrêter son traitement et il pourrira la vie de ses proches car la maladie aura pris le dessus, ou il tuera quelqu'un, ou il finira SDF... Tout est une question de bénéfice/risque quand on prend un médicament.
Par exemple, mon père doit avaler à peu près 18 médocs par jour (psychotropes and co)parce qu'il est bipolaire. HEUREUSEMENT qu'il les prend, sinon je me serais flinguée depuis longtemps, et toute ma famille aurait fait de même. Je suis infiniment reconnaissante au psychiatre qui les lui prescrit.
Ben voyons, ça me rapelle le discours d'un certain président qui était en oeuvre y a pas si longtemps et son nom commençait par S. Il préconisait d'enfermer tous les schizophrènes parce qu'ils sont dangereux. Non tous les gens à l'HP qui prennent une grande quantités de médocs ne sont pas des fous dangereux. D'ailleurs dans le cas de ton père "bipolaire", les bipolaires ont des grands mouvements d'humeur, un coup ils sont complétement maniaques, de l'autre complétement dépressifs (d'où l'ancienne terme de maniaco-dépressif). Dans les phases maniaques ils sont plus énervés mais ils sont plus du genre à claquer toutes leurs économies en une journée pour aller à miami, mais j'en ai connu des tonnes et AUCUN n'allait tuer personne. Moi je prenais 22 pilules pendant un jour fut il un temps et la psychiatre m'a qualifiée de "personne moins dangereuse que les autres". De toute manière j'ai jamais dit à qui que ce soit d'arrêter son traitement, parce que non, il ne faut pas, dans certains cas c'est nécessaire et de toute manière il y a des gros effets de sevrage parfois, mais shooter et blinder de traitements c'est pas l'idéal non plus.
Toad, je t'insupporte mais à vrai dire toi aussi.