grrrrrognonne a écrit:Il y a surtout du laxisme.
Parce que je doute fortement de la possibilité de se réveiller un matin en voyant sa commune aux prises de trafics et trafiquants en tout genre. De ne pas avoir vu des femmes en niqab, tenue qui n'est quand même pas celle qu'on remarque le moins (d'ailleurs au passage, pour des femmes qui veulent éloigner les regards, c'est fort mal choisi comme méthode) ou les trafics en tout genre.
Eloigner le regard est loin d'être forcément la raison, si on les écoute.
http://ldh-toulon.net/...emmes-expliquent-pourquoi.html
grrrrrognonne a écrit:Sauf que ces Maires ont fermé les yeux dès lors que c'était possible. Paix sociale.
Et la gangrène des trafics en tout genre s'est développée de façon exponentielle.
Et quand il y a des années S. Royal disait « oui, l'armée pourquoi pas », on l'accusait y compris chez les siens de prêcher pour sa paroisse, fille et sœur de militaire, donc fille de l'ordre et la rigueur qu'elle est.
Puis S. Gahli pour Marseille et sa criminalité sur fond de drogue l'a demandé aussi. Avec comme argument « on -la police- est attaqué avec des armes de guerre, on réplique avec l'armée ».
M.Boutih a aussi dénoncé ces quartiers à l'abandon, ces cités dont les parents refusent que la gosse porte un short en gym, et dont les femmes veulent des heures de piscine.
Des quartiers pour lesquels les maires ne peuvent plus rien.
Et n'est pas contre des mises sous tutelle de l'Etat de certains quartiers.
On a même des Maires qui ont imposé des menus végét dans les cantine, et la végét que je suis, même si elle est ravie, l'est moins de se dire que ce n'est pas parce que tout à coup plus de 50 % des français est devenu aussi végétarien.
Là, on n'est vraiment pas d'accord. Elle pue, la société que vous semblez appeler de vos voeux. Je n'aime pas trop partir dans des citations connues, mais celle de Benjamin Franklin semble de circonstance :
"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux."
D'autant que quoique vous sembliez penser, la répression, elle est bien installée. Sauf que ce n'est pas une solution qui fonctionne. Ou plutôt, ce n'est pas une solution qui se suffit en elle-même, si elle n'est pas accompagnée par une vraie politique sociale d'envergure, qui là n'est clairement pas au programme. Là, ils sont en train de parler d'envoyer l'armée dans les banlieues. Bien, comme truc qui risque d'enflammer encore plus une population qui se sent déjà stigmatisée. De fliquer les réseaux sociaux, aussi. Encore plus. C'était prévisible, comme recul des libertés privés.
Lui, là, aussi, il est marrant :
"Supprimer les allocations des enfants qui n'ont pas fait la minute de silence : L'UMP Eric Ciotti propose quant à lui de rétablir la loi qui porte son nom et qui permettait de priver d'allocations les parents d'enfants délinquants ou absentéistes. Il suggère de supprimer les allocations familiales des enfants qui refuseraient de chanter l'hymne nationale ou, plus généralement, présenteraient des signes de radicalisation."
Déjà, voilà les critères débiles. Et surtout, comme si la misère n'était pas un facteur qui contribuait à entretenir le cycle de la violence.
Et les menus végé, je vois pas bien le rapport. Ce n'est pas une obligation, c'est juste un choix supplémentaire qui est mis à disposition. Ils peuvent toujours manger omni, les mômes. C'est une option mise à disposition pour les enfants végétariens et ceux qui, pour des raisons religieuses, ne consomment pas telle ou telle viande, notamment pour enrayer le gâchis alimentaire. En quoi est-ce un problème ? Ces enfants ne consomment pas de viandes pour des raisons religieuses, et alors ? C'est moins valable ? Je trouve très bien que les mairies s'adaptent, plutôt que de laisser les mômes passer la journée avec à peine un demi repas dans l'estomac, et des quantités absurdes de nourriture qui partent à la poubelle. Ce n'est pas une pression de la part des musulmans, c'est juste une décision de bon sens.
http://www.politique-a...es-d-agen-sans-viande-mais-ave