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Pourquoi un deuxième,un troisième .. ?

R
39 ans 15384
Chose encore plus bizarre,les disputes avec mes parents se règlaient avec une blague bien débile de l'un d'entre nous,ou des chatouilles ... Ca durait,allez,10 minutes a tout casser ! On  
avait vraiment une harmonie. Pas la famille parfaite parce qu'elle n'existe pas cette famille là,mais une famille très heureuse de son sort.
Quant a mes parents,ils ne se sont jamais disputés devant moi,je n'ai jamais vu un couple aussi soudé du début a la fin. 20 ans de bonheur et c'est bien la mort qui les a séparés,sinon,je suis sure et certaine qu'ils seraient partis ensemble dans leur sommeil.

J'adore rigoler toute seule devant une vidéo. Ca me dérange pas. Je peux inviter des amis quand j'en ai envie et on peut se marrer ensemble aussi !
L'avantage des amis,c'est qu'on les choisit. Ce sont un peu mes frères et soeurs de coeur :lol:
45 ans Nice 2811
CuteVengeance a écrit:
Chose encore plus bizarre,les disputes avec mes parents se règlaient avec une blague bien débile de l'un d'entre nous,ou des chatouilles ... Ca durait,allez,10 minutes a tout casser !



C'est comme ça chez nous on reste jamais fâché ça sert à rien.
Enfin je mens ça nous est arrivé 2 fois en presque 9 ans une fois pour un quiproquo et une autre fois parce que mon père s'en est mêlait .

Donc je pense pas que le comportement de tes parents et à voir avec le nombres d'enfants mais plutôt que ça venait d'eux ;)
R
39 ans 15384
Oui voilà ! On aurait été 5 enfants ca aurait été pareil je pense. Les disputes,pas notre truc définitivement ! :lol:
84 ans Bretagne 724
CuteVengeance a écrit:
Chose encore plus bizarre,les disputes avec mes parents se règlaient avec une blague bien débile de l'un d'entre nous,ou des chatouilles ... Ca durait,allez,10 minutes a tout casser ! On avait vraiment une harmonie.


Je vais là, poser une question délicate...Quel âge avais tu lorsque ton père est mort?
Toute mon enfance, et ce jusqu'à mes treize ans, l'ambiance était identique. Lors des disputes, mon père sortait une blague absurde et la mauvaise humeur mourait dans les rires. C'est à partir de l'adolescence que tout est devenu compliqué. C'est à partir de ce moment que la relation avec le frère est devenu un refuge. Lorsqu'il devient plus difficile de s'adresser aux parents, lorsque le père se retrouve déboussolé face à une enfant qui devient femme et avec laquelle il ne sait plus se comporter. (Là, encore, une généralité. Mais beaucoup de mes amies ont eu un rapport conflictuel avec leur père bien plus qu'avec leur mère pour cette raison.) C'est là qu'avoir quelqu'un d'autre chez toi peut être un réel soulagement. J'ai vu bien des adolescents se refugier en permanence chez les amis, justement parce qu'ils n'avaient pas cette personne qui fait que la maison familiale n'est pas totalement un territoire ennemi. A l'adolescence, être enfant unique face à deux parents unis, je n'aurais pas pu. Je me serais sentie acculée, piegée dans un combat inégal. Mais là, evidemment, il faut être passé par cette période "Mes parents c trop des cons, j'vais m'suicider avec mon critérium s'ils m'empêchent de sortir"

Enfin. J'ai l'impression que mon discours ne s'implique pas du tout à toi. Pour le peu que j'ai lu, je ne comprends pas du tout les rapports que tu as avec ceux qui te sont proches. Trop différents. Mais vous avez l'air heureux.

CuteVengeance a écrit:

J'adore rigoler toute seule devant une vidéo. Ca me dérange pas. Je peux inviter des amis quand j'en ai envie et on peut se marrer ensemble aussi !
L'avantage des amis,c'est qu'on les choisit. Ce sont un peu mes frères et soeurs de coeur :lol:

Oui et non. Un frère ou une soeur, tu ne les choisis pas. Tu l'aimes parce qu'il t'est lié, pas parce que vous avez des affinités. C'est là la force. Tu n'attends pas de lui qu'il ne te déçoive pas, qu'il se comporte comme tu l'attends de quelqu'un que tu as choisis de fréquenter. Tu ne te sens pas vexée s'il ne te répond pas au téléphone ou ne t'invite pas à sa fête d'anniversaire. Il et tu n'as pas besoin d'apporter de preuves de l'affection que vous éprouvez.
J'ai quelques amis que je considère comme des "frères de coeur". Et, par beaucoup de points, c'est effectivement le cas. Il y a pourtant des différences conséquentes : ils n'ont pas partagé ma vie, mes souvenirs, pas vue grandir. Ils n'ont pas vécu la même vie que moi, ont un rapport avec la famille, les parents différents. Avoir grandi ensemble, même si tu ne t'entends pas avec l'autre, c'est un lien unique. Et puis, l'amitié s'effiloche avec le temps...elle peut tenir des longues années, et disparaitre aussi sec, ou s'eloigner à mesure que les chemins divergent. Les liens de sang sont immuables.
...
Ca donne l'impression ici que je défends l'idée d'une famille nombreuse. En fait, non. Je n'ai aucun problème avec les enfants uniques. Juste, et je reste sur mes positions, avoir un frère ou une soeur ( pour peu que l'on ait développé des liens, hein...certains ont évolués comme des enfants uniques) est quelque chose impossible à comprendre pour quelqu'un qui n'en a pas eut. Et c'est quelque chose que moi (et moi seule. Les autres peuvent en faire 27 ou aucun que je n'en aurais rien à cirer) espère avoir un jour l'occasion d'offrir à mes enfants.
Evidemment, j'espère aussi qu'ils s'entendront. Le contraire peut être catastrophique. Disons que c'est un risque que je prendrais. T'façon, je serais une mère si caractérielle qu'ils seront bien obligés de s'unir pour avoir une chance de survivre.
R
39 ans 15384
13 ans et demi ... Jamais de ma vie je n'aurais pensé que mes parents étaient des cons,parce que c'était très loin d'etre le cas. Ils ont soufferts,en ont vu de toutes les couleurs,bref pas trop envie d'étaler des problèmes qui les concernent et sont vraiment très persos ...
Ma vie a été finie quand il est parti. Comment prier le ciel quand il vous tombe sur la tête. J'ai vu ma mère rester forte malgré tout,malgré son immense chagrin car tout les soirs elle écrit une lettre a mon père,tout les soirs je pleure en pensant a lui ... C'est un vide qu'il a laissé,un immense vide,un chagrin incroyable. Je crois que rien ne peut etre plus dur au monde que la perte d'un etre cher. Je le vis comme une véritable punition tant je souffre. je ne vais jamais m'en remettre,c'est impossible. Ca fait presque 5 ans que j'essaie en vain malgré des aides psy. Même si mon chéri me soutient et fait tout pour m'aider,je regrette qu'ils ne se soient jamais connus ...
Je suis quand même moins mal qu'il y a quelques temps ou j'avais d'horribles pensées suicidaires tant son absence m'était insoutenable. Ou on a du m'interner parce que je me laissais quasiment mourir. Quand le médecin du SAMU m'a dit : " On peut plus rien faire,il est mort " j'aurais préféré qu'il me tue tout de suite plutot que d'entendre ca.
84 ans Bretagne 724
...
Je ne sais pas que répondre. Je n'imagine pas et je n'essayerais pas.

Mais je trouverais ( égoistement) magnifique d'avoir existé et d'avoir été aimée au point que ceux qui restent me regrettent autant que c'est votre cas.

...ouais, je suis maladroite. Je n'ai jamais su trouver les mots qui aident.
R
39 ans 15384
Il n'a malheureusement pas vécu assez longtemps ... J'ai plus que des photos,des lettres,des cadeaux,des souvenirs ...
Je sais qu'il aurait aimé me voir plus forte,mais comment aimer la vie quand elle vous fait subir une telle épreuve ...
84 ans Bretagne 724
Plus forte? Difficile de faire mieux, vues les circonstances. Si être forte, c'est renier la souffrance et donc les souvenirs qui l'accompagnent...
Je parle de ce que je ne connais pas... Mais j'ai toujours eu la sensation que chaque deuil était tellement profondément personnel que même partager avec quelqu'un qui connaît notre souffrance ne peut réellement soulager.

Euh, sinon...je crois me souvenir avoir lu que tu avais failli mourir suite au régime dukan. J'ai du mal à concevoir à quel point ta mère a du avoir peur.



C'est dans ces moments là que je m'aperçois à quel point ma manière de m'exprimer est dure et froide. Excuse m'en.
R
39 ans 15384
Oui,j'ai fait un arret cardiaque et j'ai donc été "morte" cliniquement suite a un épuisement,je consommais trop de protéines et mon coeur n'a pas tenu. Ma mère a eu effectivement très très peur,mais le SAMU et un SMUR ( Véhicule de Réanimation Mobile ) sont arrivé a temps pour me sauver.
Je crois que mon père ne voulait pas que je le rejoigne si tôt !
Merci en tout cas de ton soutien,ca fait plaisir !
84 ans Bretagne 724
Ouaip, non, c'était un peu tôt. Tu vas pouvoir pondre un gosse et lui raconter à quel point son grand-père était merveilleux. Classe.

(C'est, je crois, normal. Si je poste depuis peu sur le forum, je te vois écrire depuis longtemps déjà et, au fond, on finit presque par s'attacher. Tes avatars sont sympas.)
R
39 ans 15384
Oui quand j'aurais un enfant il saura a quel point son grand père était un homme merveilleux,pas parfait certes mais merveilleux !

( Merci ;) )
111 ans Sous la neige au fond à droite 7534
Je resors un vieux sujet et je ne vais pas ajouter grand-chose, mais moi non plus, je n'envisage pas d'en avoir qu'un. J'ai beaucoup aimé la description que donne Arto du rapport frère/soeur, j'y ai retrouvé beaucoup de choses que j'ai vécu avec mon frère qui a été longtemps la personne à qui je tenais le plus au monde (et qui l'est encore, mais y a de la compèt' maintenant).
Une relation frère/soeur, frère/frère ou soeur/soeur, c'est comme toutes les autres définitions hyper compliqué, mais je ne voudrais pas en priver mon premier enfant. Peut-être, Cute, que tous tes amis issus de famille nombreuse passent leur vie à s'engueuler avec leurs frères et soeurs, mais je sais que si ces amis ont ton âge, ça a été pour moi le pire passage à vide de notre vie, à mon frère et à moi. Lui avait 15 ans et moi 18, et j'étais imbitable tandis que lui le devenait (pour d'autres raisons, bien sûr). C'est quand j'ai quitté la maison (à 20 ans) que nos relations se sont pacifiées, et je souhaite cette merveilleuse transition à tous ceux qui à l'adolescence ou un peu après passent par une période hyper dure avec leurs frères et soeurs. Il y a des phases, comme dans toute relation, mais les ups valent très largement les downs dans mon cas.
111 ans Sous la neige au fond à droite 7534
Darlee-doo a écrit:
Une relation frère/soeur, frère/frère ou soeur/soeur, c'est comme toutes les autres par définition hyper compliqué, mais je ne voudrais pas en priver mon premier enfant. Peut-être, Cute, que tous tes amis issus de famille nombreuse passent leur vie à s'engueuler avec leurs frères et soeurs, mais je sais que si ces amis ont ton âge, ça a été pour moi le pire passage à vide de notre vie, à mon frère et à moi. Lui avait 15 ans et moi 18, et j'étais imbitable tandis que lui le devenait (pour d'autres raisons, bien sûr). C'est quand j'ai quitté la maison (à 20 ans) que nos relations se sont pacifiées, et je souhaite cette merveilleuse transition à tous ceux qui à l'adolescence ou un peu après passent par une période hyper dure avec leurs frères et soeurs. Il y a des phases, comme dans toute relation, mais les ups valent très largement les downs dans mon cas.
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