$je crois mirlizou que c'est une question de ressenti différent.
Pour ma part je n'ai jamais eu le sentiment de baisser les bras.
Dans le type d'éducation que j'ai donné à mes enfants, certaines personnes croient que c'est laxiste, pourtant je n'ai jamais eu ce sentiment.
La cigarette, l'alcool, la drogue on a toujours expliqué depuis petits que c'était une m..... et qu'il vallait mieux ne jamais commencer.
Simplement que je leur ai dis quand ils sont devenus grands et qu'ils ont commencé à sortir " vous connaissez mon opinion sur ce genre de choses, vous savez aussi que votre père et moi on a pas été exemplaires sur le sujet, donc, on espère de tout notre coeur que vous ne le fassiez pas". Mais je rajoutais ensuite "je ne serai pas derrière vous à chaque soirée, vous êtes assez grands pour connaitre les conséquences de vos actes".
Ensuite je disais " je préfèrerais que vous m'en parliez s'il devait vous arriver de tester telle ou telle chose, on pourrait en parler peut être de ce que vous avez ressenti, etc.."
Mon fils ainé n'a jamais testé ni cigarette ni drogue, par contre une fois à 16 ans, il a testé les alcoopops.On en avait souvent parlé à la maison, en lui disant attention, c'est très sucré on ne sent pas l'alcool, etcc., il avait l'air d'avoir tout entendu.
Il s'est quand même fait avoir, car il a bu rapidement, le gout ne l'arrêtant pas puisque c'est sucré. Il s'est tout d'un coup senti pas très bien (comme toute l'équipe qui était avec lui) et bien il m'a téléphoné pour me demander de venir le chercher. Il m'a dit qu'il avait trop bu de ses alcoopops et ne se sentait pas très bien.
Il est parti donc très tot de la soirée, les autres ont continué à boire et on terminé dans des états pas possibles. TOUS lui ont dit le surlendemain, "non mais t'es malade d'appeler ta mère, moi les miens je ne les appellerais jamais".
>On a parlé le lendemain, il a compris les raisons qui l'ont poussé à le faire et n'a pas réitéré l'expérience.
Aucun des jeunes présents n'en a parlé à ses parents, alors qu'une fille a eu un comportement à risque,du à l'alcool.
Pour moi ce n'est pas baisser les bras ce que j'ai fait, mais plutôt inciter mon fils à garder un dialogue ouvert, afin qu'il ne s'isole pas complètement dans ce genre de comportement.
Chacun élève ses enfants comme il veut (comme il peut aussi), des enfants élevés de manière "stricte" peuvent très bien ne pas toucher à ces substances, d'autres oui, des enfants élevés de manière "laxiste" peuvent toucher à ces substances, d'autres non, je crois vraiment qu'on ne peut pas en faire une règle absolue dans un sens comme dans un autre.
J'ai eu une mère autoritaire et un père assez laxiste, résultat, donc je ne peux pas me baser sur mon éducation pour dire je fais ceci ou cela, j'ai donc fonctionné au feeling, mais je ne suis pas franchement sure que j'ai tout bien fait.
En fait je ne vois pas l'éducation de mes enfants comme un combat, je ne me reconnais pas comme au dessus d'eux parce que je suis leur mère, je n'ai plus de pouvoir sur leur vie à leurs âges. Je ne décide pas plus pour eux par exemple. Je l'ai fait quand ils étaient petits, bien sur, mais maintenant ils doivent aussi apprendre à se planter, tirer leçon de leurs erreurs et avancer dans leur vie pour devenir des adultes responsables.