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Aller chez un psy pour me libérer?

C
40 ans Isère 2330
Bonjour à toutes ! :D

Voici déjà un an que j’ai créé ce topic, et quasiment un an que je fais une psychothérapie.
En le créant, je me posais la question  
d’aller chez un psy pour me libérer (en fait, ça faisait un moment que je me demandais si je ne devais pas aller extérioriser ce que ma sœur m’avait fait subir enfant, mais toujours avec cette crainte de tout remuer).
Aujourd’hui, je me dis que j’ai bien fait d’avoir franchi le cap.

Je dirais qu’en un an, je suis passée par différents stades :
Au début, c’était de la colère, envers ma sœur, envers moi-même de ne pas savoir gérer mes émotions, je pleurais de rage, de colère, contre elle, contre moi.
Ceci mêlé à la culpabilité de risquer de foutre en l’air « l’équilibre » familiale dans lequel chacun avait sa place, juste avant Noël, puis la rage ravalée quand mes parents m’ont demandé de faire semblant, pour que tout se passe bien.

S’en est suivi des moments assez difficile, des séances très éprouvantes : tantôt parce que je pleurais beaucoup, tantôt parce que la réalité de mon enfance me sautait au visage, et que je refusais d’y croire.
Continuer à me leurrer comme je fais depuis toujours, était bien plus confortable sur l’instant…

Puis ma sœur à fait un pas vers moi après presque 3 mois de silence radio, suite au décès de ma grand-mère.
Je suis restée sur mes gardes pendant de longs mois, à me dire que c’était une stratégie pour mieux m’attaquer.
Au final, et depuis peu, j’ai accepté son changement, et je pense qu’elle aussi, a accepté la nouvelle position que je veux occuper dans cette famille, et elle contribue à me laisser ma place.
Ce ne sont que les prémices d’un nouveau schéma entre elle et moi, il me convient, et j’espère bien renforcer ces fondations !
Je ne crains plus ses mots, ses réactions, son chantage, j’arrive à lui dire ce que je ressens sur l’instant, je ne le rumine plus pour au final, me taire.

Du côté de mes parents c’est différent, eux n’ont pas changé du tout d’attitude envers moi (et ce n’est pas ce que je souhaitais, je voulais, et veux toujours que le changement vienne de moi).
Je dois leur faire accepter celle que je veux être, en fait, celle que j’ai toujours été au fond de moi, mais qu’ils ont modelé pour que je sois comme ils voulaient que je sois.
J’ai toujours ce conflit, et ces barrières que je me met inconsciemment en séance.
Ma parole n’est pas libérée quand on creuse davantage sur ce que j’ai ressenti et vécu dans des situations, et essentiellement celles vécues avec ma mère, je deviens muette, les larmes coulent, et je souffre intérieurement.

Ma mère,… ma mère….
Cela fait un moment que je parle beaucoup d’elle en séance.
J’ai un réel blocage quand on pousse trop loin le ressenti, je n’arrive pas, je sens que je suis au centre de mon mal être, je le sens car c’est douloureux d’en parler, je sens que ce sont mes larmes d’enfants qui ressortent maintenant.
Il y a un conflit avec moi-adulte qui veut faire sortir tout ça, et moi -enfant qui refoule tout ressenti, toutes émotions qui émergent.

Avec ma psy, tout se passe bien, elle met le doigt là où il faut, ces phrases résonnent en moi et ça m’aide vraiment à rebondir.
Parfois, c’est moins « constructif » en apparence, on va dire car les silences sont longs, mais ils me gênent de moins en moins car j’en profite pour essayer de libérer ma pensée et ne pas avoir un « EEG plat » comme je lui dis quand plus rien ne me vient…
Bon pour le moment c’est un échec total car je me refuse (toujours inconsciemment), à laisser aller ma pensée par peur, peur de ce qui pourrait sortir, peur de ma colère, peur de ne pas m’en remettre, peur de je ne sais quoi encore !
Mais quoi qu’il en soit, je connais mes limites maintenant, et je sais quand la discussion va s’essouffler parce que je vais me bloquer, me censurer, et j’essaye de m’y préparer pour ne plus le prendre comme un échec, car ça ajoute une couche supplémentaire à mon état de colère envers moi, et par conséquent à mon mutisme.

Je suis dans la phase d’acceptation, et j’espère qu’après ça, j’arriverais enfin à libérer ma parole sur mes ressentis avec ma mère, étant enfant.

Je ne saurais dire si mon bilan est positif ou pas, j’essaye de ne pas faire un jugement de valeur sur ma psychothérapie, je peux juste, après un an, dire que j’essaye de retrouver un « moi » qui me correspond, et penser en tenant compte de mon avis, et non plus en fonction de ce que ma famille pourrait penser de moi, voudrait de moi, etc…

C’est bizarre à dire, mais je veux être moi !
Et je sens que je suis sur la bonne voie, mais la route est encore longue !


Comme d’hab, j’ai écrit un pavé, merci de m’avoir lu.
;)
49 ans Paris 9874
De bien bonnes nouvelles! :kiss:
49 ans région parisienne 5831
Je suis très contente de voir que tu as énormément avancé depuis le début de ce topic, et je te félicite pour tout le travail accompli.

Je ne suis pas étonnée qu'au fond, le blocage le plus diffiicle soit celui de tes parents: j'ai toujours pensé que, quand il y avait des problèmes entre deux soeurs, les parents avaient la plupart du temps contribué à l'apparition ou au moins à l'agravation ces problèmes. Peut-être que les soucis avec ta soeur n'étaient au fond, que la partie immergée de l'iceberg? ;)
S
89 ans 4951
mamykro a écrit:

Je ne suis pas étonnée qu'au fond, le blocage le plus diffiicle soit celui de tes parents: j'ai toujours pensé que, quand il y avait des problèmes entre deux soeurs, les parents avaient la plupart du temps contribué à l'apparition ou au moins à l'agravation ces problèmes. Peut-être que les soucis avec ta soeur n'étaient au fond, que la partie immergée de l'iceberg? ;)


Je partage entièrement ton avis mamykro et je peux l'appliquer d'ailleurs à ma propre famille.

Cha cha, je trouve que c'est un bilan, alors non t'es pas au bout du chemin (je n'y suis pas non plus) mais tu as défini tes objectifs de vie, c'est à dire vivre en accord avec toi, avec tes idées, ton ressenti indépendamment de ce qu'on attend de toi, beau projet :D .

Je te souhaite le meilleur pour l'année qui vient :) et je t profite pour te redire que ton post m'aide également dans mes réflexions.
:kiss:
C
40 ans Isère 2330
:kiss: Poupoule, Mamykro, et Saralou :kiss:

C'est un peu la réflexion que je me suis faite également par rapport aux relations que j'avais avec ma sœur, et comment mes parents ont été les acteurs de tout ceci.

Je n'ai aucune animosité en le disant, mais ils ont laissé faire pour un tas de raison, mais ils ont laissé faire.
Et en laissant faire, ma soeur n'a pas vu/jugé mal, "l'attitude" qu'elle avait avec moi.

Et puis il y'a aussi que, comme je l'avais dit dans un précédent post (je sais plus quand), ma sœur m'a avoué qu'elle se vengeait sur moi car ma mère l'avait délaissée lors des 1eres années de ma vie.
Au final, ce schéma s'est installé comme une normalité.

Ce que m'a appris aussi les séances de psy, c'est que c'est pas noir ou blanc, ce n'est pas comme ça à cause de cela.
C'est comme ça parce que ça, ça, ça, et un peu de ça,...

Je vous avais parlé d'un livre aussi "imparfaits, libre et heureux" que m'avait offert ma soeur il y a 6 mois, je n'arrivais pas à me mettre dedans, je pense que je n'étais pas prête.
Là, je viens de me replonger dedans, et je suis réceptive, c'est passionnant et déculpabilisant!
Ça me fait un peu l'effet que j'ai eu, quand j'ai découvert et lu le livre de Zermati et Apfeldorfer (Maigrir sans régime), une découverte d'une autre manière de vivre, douce et apaisée!
63 ans Franche Comté 995
Merci cha cha pour ce post.

Ça fait du bien.

Et je pense que tu pourras inspirer certaines qui ont parfois peur de se lancer et de changer les choses lorsqu'elles dysfonctionnent.

C'est beau quelqu'un qui agit pour du mieux et qui dit, je suis actrice, de ma vie, je ne subis plus.

Houa, ça me met la pêche ! :multi:
M
52 ans 212
Bonjour,

Bravo Cha_Cha, je suis toujours contente d'avoir de tes nouvelles.

On sent à la façon que tu écris que cette psychothérapie t'as fait du bien.

Bonne journée à tous.
C
40 ans Isère 2330
Hello par ici! :D

Me revoici après 6 mois de silence.
6 mois où des choses se sont passées.
Je vais commencer par le plus important/excitant/génial à mes yeux : j'attends un petit garçon depuis le 3 janvier. :bbb:

Bien sur ça n'a pas été sans conséquences sur ma thérapie, que je poursuis car je ne ressens pas encore le besoin (réel parce que j'ai eu des moments ou j'ai voulu fuir plutôt que d'affronter... :oops: ) de l'arrêter.
J'ai d'abord eu cette culpabilité d'aller en séance en étant enceinte "qu'est ce que le bébé ressent, moi qui pleure tout le temps en séance...est-ce que je ne vais pas me laisser submerger par mes émotions (hormones toussa toussa :D ).
Depuis peu, j'ai cette volonté décuplée d'en découdre avec mes ressentis les plus enfouis parce que je souhaite que la maman de ce petit chouchou soit la plus apaisée possible lors de sa venue sur terre.

C'est pas sans mal, mais j'ai réussi (et espère que ça continuera encore) à ne plus me mettre de barrière "nan c'est pas bien de penser ça, non refuses toi, c'est de ta faute, remets toi en question".

J'ai enfin compris que c'était mon moment à moi cette séance et que je pouvais balancer tout ce qui me venait et que c'est comme ça que j'avançais davantage!
C'est pas simple, c'est douloureux, mais de dire, de me confronter à mes pensées mais à voix haute, ça change tout!
J'ai l'impression que ma parole est beaucoup plus libérée.

Je ne vous cache pas que mon moral est malmené tout de même depuis l'annonce de ma grossesse à ma soeur.
Elle n'a pas eu la réaction que je pensais (et qu'elle me laissait croire toutes ces années où elle souhaitait que je tombe enceinte).
Du coup grosse claque, je dois faire fasse à son mépris, sa jalousie, son mutisme et à sa froideur face à ma grossesse.
Ce n'est pas facile, mais ça a un effet moteur sur moi, je me rend compte de la personne qu'elle est et de la personne que je suis.

Je n'ai plus peur d'elle, de son chantage affectif, et si elle s'en moque de mon futur bébé, alors c'est dommage pour elle, j'ai décidé de ne pas la laisser me gâcher ma grossesse.

Je n'ai plus peur de la séparation avec ma soeur, je n'ai plus peur de ce qu'elle pourrait faire pour se venger.

Le seul hic sur lequel je travaille en ce moment en thérapie, c'est la non réaction voire même le fait que mes parents cautionnent (depuis toujours) le comportement de ma sœur.
Ça, j'ai vraiment beaucoup beaucoup de mal à encaisser...
Ils n'hésitent pas à me faire des remarques "tu préviendras ta sœur quand tu sauras le sexe hein.... et va faire les boutiques avec elle pour les vêtements de grossesse ça lui fera plaisir"... etc..
Et ça en oubliant allégrement qu'elle a pleuré de tristesse le jour où j'ai annoncé ma grossesse...
Pour le moment, je prends beaucoup de distance avec ma famille, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour mieux vivre, et j'ai l'impression qu'au final il y aura rupture, ma psy me dit que pas forcément, mais dans ma tête je ne vois que ça!

Donc on va dire que ma thérapie, aux vues de ces derniers événements, se passe vraiment bien, et le seul regret que j'ai, c'est de ne pas l'avoir entamée plus tôt afin d'offrir un environnement familiale apaisé (de mon côté) à mon bébé.

Un bon gros pavé encore une fois... c'est ça de donner des nouvelles tous les 6 mois!! :lol:
52 ans Lorraine 4326
Merci pour les nouvelles Cha-cha !

C'est marrant comme je retrouve dans ton parcours les etapes que j'ai connues et quasi dans le meme ordre dans ma therapie .

Perso, j'ai reussi à "pardonner" à mes parents , ils ne sont pas parfaits (personne ne l'est il parait ;-) , ils ont fait comme ils ont pu avec leurs propres bagages .
Je n'ai pu de ressentiment .
Je suis arrivée à ca en en parlant bcp chez mon psy , encore et encore . Jusqu'à ce que les "traumatismes" se guerissent . Cela s'est fait naturellement, sans que je me dise qu'il fallait que je pardonne pour avancer, ca s'est fait quand j'etais prete . Dingue comme la parole peut soigner !

Tu sais de quoi ta soeur est triste ? Ses enfants ne seront plus les seuls centre d'interet de tes parents ?
Bon tu n'as plus peur d'elle , c'est deja enorme apres ce qu'elle t'a fait subir enfant . Reste à "faire le deuil" de la soeur ideale .

plein de bonnes choses pour la suite, couve-bien

:kiss: :kiss: :kiss:
51 ans à la maison ! 10072
Contente de voir que tu avances malgré les difficultés. :D
49 ans région parisienne 5831
Oh, Cha_cha, ça fait drôlement plaisir d'avoir de tes nouvelles, et visiblement de bonnes nouvelles en plus! félicitations!! =D> =D>

Cha_cha a écrit:
Pour le moment, je prends beaucoup de distance avec ma famille, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour mieux vivre, et j'ai l'impression qu'au final il y aura rupture, ma psy me dit que pas forcément, mais dans ma tête je ne vois que ça!


Tu ne vois que la rupture, parce que tu es encore trop touchée par ce qu'ils te disent, parce que tu n'as pas encore assez confiance en toi. Un jour viendra sûrement où tu accepteras qu'ils ont plein de défaut, mais cela ne te fera plus mal, car tu sauras que ce n'est pas de ta faute, que tu n'es pas coupable.

Du coup, quand ils te diront une bétise, tu pourras le supporter sans problème. Pour faire une analogie, ce sera comme quand ton enfant fera une bétise: c'est un peu soulant, mais bon, ce n'est qu'un enfant, c'est normal, même si cela n'empêche pas de le gronder et de lui dire de ne plus recommencer, mais tu ne le prends pas de façon personnelle. J'espère que tu vois ce que je veux dire.

Par contre, effectivement, il est bien possible que ça passe par un moment de rupture. Parfois, j'avoue que je me demande si tes parents n'en auraient pas besoin: en effet, ils font tout pour "protéger" ta soeur, mais toi non, comme si tu leur étais "acquise" et qu'ils n'avaient pas besoin de faire quoi que ce soit pour te garder. Enfin, vu de loin, c'est l'impression que j'ai.
C
40 ans Isère 2330
@Ladybugette: Merci pour des bons voeux :)
En fait je ne leur en veux pas, je suis juste soulée et je cherche à comprendre pourquoi ils agissent comme ça.
Peut être qu'une fois que j'aurais compris, je prendrais les choses comme tel et ça passera.
Je ne sais pas, mais en tout cas je suis dans cette phase d'incompréhension et je ne peux me résigner à me dire c'est comme ça et puis c'est tout. :)
Pour la tristesse de ma soeur il y a plusieurs explications:
- Elle pensait que je n'attendrais pas 3 mois pour lui annoncer. Elle pensait que dès que je le saurais, je lui aurai dit. Mais non, c'était un choix déjà parce que je voulais vivre ce moment cocoon/complice des 3 mois qu'avec mon mari, et parce qu'on voulait avoir fait la 1ere écho pour être sur que tout allait bien pour le bébé. Je ne regrette absolument pas mon choix de lui avoir dit quand je l'ai souhaité ainsi que mon mari.
La première parole qu'elle m'a dit après l'annonce c'est "pourquoi tu ne me l'as pas dit avant" puis elle est parti dans la salle de bain pleurer 10 minutes.
- Elle aimerait un 3ème enfant mais son mari ne veut pas, elle est donc triste que ça ne lui arrive pas à elle.
- Elle a peur pour son statut d'unique fille/maman et pour ses fils.
Que vont-ils devenir? Ce bébé va prendre toute la place...etc
Encore une fois il n'y a pas de place pour tout le monde à ses yeux!
- Les discussions en famille tourne un peu plus autour de moi, du bébé et de la grossesse, et ça elle n'arrive pas. Elle n'est plus le centre d’intérêt, du coup elle ne parle plus, ne se renseigne pas, me montre que pour elle, ce bébé lui passe au dessus de la tête.
Je pourrais encore en écrire... mais je vais m'arrêter là.


@Trashrap: Merci ;)


@Mamykro: Merciiii :D
C'est clair que je n'ai pas confiance, je le sens, j'ai déjà plus confiance qu'au début de ma thérapie, mais je le sens que je suis encore toute chétive à l'intérieur face à eux.
J'ai bien compris ce que tu as écris, et que j'aimerais arriver à ce stade!!
Que ça me passe au dessus, je l'entends, mais ça ne me touche plus, mon rêve!!!

C'est exactement ça : ils savent que moi je ne leur tournerais pas le dos, alors que ma soeur les "tient" au chantage affectif (elle a commencé très tôt avec des TS, et là elle les tient avec le fait qu'ils ne pourraient plus voir les petits... très sain tout ça!!)

Il reste du boulot, mais même pas peur!! \:D/
51 ans à la maison ! 10072
mamykro a écrit:

Par contre, effectivement, il est bien possible que ça passe par un moment de rupture. Parfois, j'avoue que je me demande si tes parents n'en auraient pas besoin: en effet, ils font tout pour "protéger" ta soeur, mais toi non, comme si tu leur étais "acquise" et qu'ils n'avaient pas besoin de faire quoi que ce soit pour te garder. Enfin, vu de loin, c'est l'impression que j'ai.


Mais est-ce qu'il faut forcément voir ça comme quelque chose de négatif ?
Ce n'est pas comme s'ils t'ignoraient ou privilégiaient l'une par rapport à l'autre (la preuve étant que depuis que tu es enceinte, tu dis que les discussions tournent autour de toi et ta grossesse). ça ne pourrait pas simplement venir du fait qu'ils ont confiance en toi et peuvent s'appuyer sur toi (ce qui peut te donner l'impression qu'ils se préoccupent moins de toi que d'elle ) ? Un peu comme des parents s'occupent plus de leur enfant malade que de celui en bonne santé (qui peut finir par penser qu'il n'existe pas aux yeux des parents) ?
40 ans 886
Contente de te lire Cha_Cha et félicitations!! :teddy:

Contente pour toi que tu avances mais ta soeur par contre pfff :roll: elle a pas l'air d'avoir évolué finalement même si il y a eu un mieux à un moment.. Elle n'a pas pensé à faire une thérapie aussi? Ca ne lui ferait pas de mal je pense :?
Dommage aussi que tes parents aient encore et toujours le même comportement de la privilégier elle :?

Sans aller jusqu'une rupture pour l'avenir ça pourrait être une relation assez distante mais sans être fâchés. Ca me semble un bon moyen "intermédiaire".

En tout cas profites bien de ta grossesse et de la création de votre futur cocon à 3 :multi:
M
52 ans 212
Bonjour,

Je suis très heureuse d'avoir de tes nouvelles.Bravo pour ce petit bout qui arrive.

Bonne continuation pour la suite.

Gros bisous.
B I U