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Aller chez un psy pour me libérer?

63 ans Franche Comté 995
dire la vérité, ou ce que tu ressens être ta vérité, ce n'est pas dire du mal de ta maman, c'est exprimer ton ressenti, ce n'est pas la même chose.  


le dire en séance avec quelqu'un qui est tenu au secret professionnel, c'est aussi la protéger.

mais surtout, contrairement à une personne de ta famille, un ami, la professionnelle qu'est la psy sait parfaitement que ce qu'elle entend est la vérité du patient, pas une vérité universelle.

ma maman n'a jamais été une maman, elle s'est toujours positionné en rivale de ses filles et ne nous a pas permis de devenir des femmes. quant à nous l'apprendre....

elle est devenue maman après une grave opération où elle a du faire le deuil de la séduction toujours et tout le temps. et encore, ce n'est pas gagné. au début de ma thérapie, j'ai vitupéré contre ma mère, j'ai craché ma hargne, ma souffrance, moi qui étais une jeune mère et qui comprenait enfin ce que c'était que vouloir que son enfant passe forcément avant soi, et comme cela m'avais fait grandir de penser à quelqu'un avant ma petite personne.

J'ai même coupé tout lien ave"c ma mère hormis lui envoyer de temps en temps mes enfants pendant un an.ce fut un passage nécessaire pour moi pour devenir une maman.

et puis ensuite, j'ai pu réfléchir en comprendre pourquoi elle en était arrivée là. maintenant, je suis toujours la maman de ma maman, mais dire tout ce que j'avais sur le cœur, sans frein, peut être même en étant parfois injuste (mais quel est le problème, c'est devant une professionnelle qui comprend ces besoins, cette outrance dans l'expression de la petite fille que nous sommes encore et qui crie à l’injustice du traitement infligé passé et présent) m'a permis de vivre une relation apaisée avec elle, même si elle refuse toujours d'évoluer sur certaines choses. cela ne m'importe plus.

encore une fois, stoppe le contrôle. l'espace temps chez le psy est un des rare moment/lieu ou nous est donné cette possibilité. c'est un moment de respiration. ne mets pas de frein à ta parole. elle doit être libérée.

courage, même si tu penses ne plus avancer, tu verras que le travail se fait par paliers.
C
40 ans Isère 2330
Merci Deputee pour ta réponse :)

Citation:
« dire la vérité, ou ce que tu ressens être ta vérité, ce n'est pas dire du mal de ta maman, c'est exprimer ton ressenti, ce n'est pas la même chose. »


Je suis d’accord avec toi, mais malheureusement c’est la que je bloque et que la culpabilité prend le dessus.
En séance c’est toujours le même schéma :
- Je commence à exprimer mon ressenti, j’arrive à me replonger dans ce que je vivais enfant, je vois bien ma mère à cette époque, les larmes arrivent car c’est douloureux de ressasser ça, mais quelques mots sortent.
- Puis arrive le moment où l’image de ma mère de « maintenant » arrive, et là je me met à pleurer de colère contre moi de ne pas arriver à tourner la page et que je devrais m’en contenter et c’est tout.
- Et suite à ça, c’est le bloquage, je pleure et plus rien ne sort à par des « chai pas » quand ma psy me pose des questions, et des « chui nulle, ce que je dis c’est naze, ce sont des broutilles »


Citation:
« moi qui étais une jeune mère et qui comprenait enfin ce que c'était que vouloir que son enfant passe forcément avant soi, et comme cela m'avais fait grandir de penser à quelqu'un avant ma petite personne. »


Nous avons le projet, très prochainement d’ailleurs, de faire un bébé avec mon mari.
Mais j’aurais tant voulu régler mes problèmes avant que ce bébé n’arrive.
Certes j’ai encore le temps il n’est pas conçu, mais je me dis que de continuer ma thérapie enceinte n’est pas forcément une bonne chose.
J’ai commencé à l’évoquer en séance, mais il y a pas mal de choses à dépatouiller.
Comment as-tu été avec tes enfants ? A l’opposé de ta mère ? Est-ce que tu as du te battre pour être différente d’elle ou pour toi c’était naturel d’être maman ? (ne réponds pas si c’est trop indiscret).

Citation:
« J'ai même coupé tout lien ave"c ma mère hormis lui envoyer de temps en temps mes enfants pendant un an.ce fut un passage nécessaire pour moi pour devenir une maman. »


Je redoute que la même chose soit nécessaire pour moi… Et ça me fait mal car aujourd’hui avec ma mère ça va malgré tout le ressenti qui ressort en séance, j’ai plaisir à la voir.

Citation:
« même si elle refuse toujours d'évoluer sur certaines choses. cela ne m'importe plus. »


Je souhaite plus que tout en arriver là !!!! Que ça me passe au dessus, et que j’arrête de vouloir la sauver/protéger/guérir. D’arrêter de penser que je suis la cause de sa tristesse et que c’est de mon devoir de la rendre heureuse.

Citation:
« encore une fois, stoppe le contrôle. l'espace temps chez le psy est un des rare moment/lieu ou nous est donné cette possibilité. c'est un moment de respiration. ne mets pas de frein à ta parole. elle doit être libérée. »


C’est plus fort que moi, j’ai une telle colère en moi quand le blocage arrive que je n’arrive pas à faire le processus inverse : me calmer pour me débloquer.
Respirer ? Ne plus vouloir contrôler la penser, mais comment ?
Demander une autre approche sur ce sujet là à ma psy ?

Merci pour tes encouragement :kiss:
63 ans Franche Comté 995
nous sommes dans une société où l'efficacité est la norme. il faut aller vite et que les actions aient des résultats.

nous sommes tous au taquet.

mais, il y a des choses qui prennent du temps. la démocratie, mon dada personnel :D en est une, le travail sur soi, sur le sens de sa vie, sur un nécessaire travail en humanité ( houa, un peu grandiloquente la, députée) prend du temps pour ceux qui n'ont pas les codes. et c'est injuste car on en voit qui se ballade dans la vie qui ont reçu les codes, les manières de vivre bien et avec eux même et les autres alors que tout ce chemin est à construire pour nous.

prends ton temps, ne te mets pas la pression.

pour les enfants. j'aurais tendance à penser que le bon moment, c'est celui où on en a envie. s'il fallait attendre que tout aille bien pour les faire, moral, sous, boulot, cela revient à dire qu'il faudrait attendre la retraite. sans compter que personne n'est sûre que le soleil va se lever demain... :D

et les enfants souvent, même si ce n'est pas pour cela qu'on les fait, nous font sacrément avancer sur le chemin. ( je précise, étant foncièrement laïque, voire laïcarde, pour moi le sens de la vie le chemin ne sont pas de vagues concepts esotheromachinchose, mais un travail philosophique et humaniste).

ma psy à laquelle je faisais part de ma peur d'être une mauvaise mère, que mes enfants pensent de moi la même chose que je pense de mes parents m'a dit une chose. si vous vous posez la question, c'est gagné. se poser la question de savoir si on fait bien, c'est déjà poser un regard critique et évolutif sur nos pratiques.

de plus, tu n'es pas seule, ces bébés auront un papa. vous serez deux à faire le job.

et qui a besoin d'une mère parfaite qui obligerait l'enfant a devenir parfait ?

deux de mes grands enfants reviennent ce week end ( ils habitent paris) pour 3 jours pour passer l'anniversaire de ma fille en famille.

j'ai vu mon 3 éme ce mois de juillet à antibes où il bosse. ils sont manifestement heureux, bien dans leurs guêtres. ça c'est sûre, ils n'ont pas les mêmes problemes que j'avais à leur âge.

ai je réussi à casser ce système familial délétère ? je n'en sais rien, mais je suis assez heureuse d'avoir fait ce travail. et à comparer avec les autres enfants de ma famille de leur génération, il n'y a pas photo.

par contre, moi pour ma famille, je reste celle qui est la bizarre, parce que j'ai refusé ce système. ça me va bien, surtout que ça ne tient pas debout comme argument face à ma vie, à ce que j'ai réalisé. alors qu'à 20 ou 30 ans ces arguments étaient encore crédibles car je n'avais rien ou si peu construit.

je ne te dirai pas tout ce que j'ai entendu, sur l'éducation de mes enfants, sur mes façons de faire, limite, ils finiraient délinquants, sauf que j'étais persuadée d'être dans le vrai pour mes enfants et moi, et que même si je faisais des erreurs, en tout cas, eux n'étaient pas dans le respect de leurs enfants et dans la bienveillance.

fais confiance à la vie, et fais confiance à tes futurs enfants. si tu es à leur écoute, il t'apprendront à être une bonne maman, et eux en confiance ils deviendront des êtres libres.

désolée pour le pavé. j'espere avoir été claire et ne pas avoir fait trop de digressions. :D
52 ans Lorraine 4326
Coucou Cha-cha

Mon experience sur le sujet "mere" en seance ...
J'ai aussi un peu de mal . C'est un sujet que je re-aborde en ce moment .
J'ai , je pense , dejà reglé pas mal de choses. Je suis passée à autre chose en seance pendans plusieurs semaines, et là , j'y retourne .
Souvent je commence ma phrase en disant " ca se dit pas " car oué la "morale " m'interdit de dire genre "je me suis tjrs sentie superieure , plsu forte que ma mere" (oups et je le dis ici !!! "
j'ai vraiment tjrs besoin de prononcer ce " ca ce dit pas" .

Par contre je suis vraiment passée au-delà du "je dois compenser maintenant les malheurs de ma mere de qd elle etait gamine"
Ce n'est pas moi qui ai abandonné ma mere , elle a eté abandonnée par sa propre mere . Je ne suis pas coupable.

Bon, comme d'hab' et comme deputée , laisse toi du temps .
C'est un tel chamboulement tout ca . Il faut que notre petit cerveau puisse integrer tout ca . Il a eté faconné pendant 30-40 ans , laissons lui du temps pour se "reformer" ;-)
C
40 ans Isère 2330
Vous allez croire que je fais exprès à chaque fois avec mon mode "je veux que ça soit vite fait bien fait"...
Mais non
C'est plus fort que moi!
Je suis navrée de devoir vous faire répéter encore et encore, de me laisser du temps.

Merci pour vos messages, je les relis, et vous ferais une réponse ce soir.
S
89 ans 4951
coucou chacha.

Mon ressenti rejoint pas mal celui de députée et de lady.

j ai eu beaucoup de peine à "critiquer" ma mère également dans ma thérapie, pourtant j'ai compris ensuite que j'avais besoin de parler de mon ressenti et que la psy l'interpréterait comme tel et j'ai pu me lacher.

J'avais toujours le besoin de l'excuser quand je racontais telle ou telle chose en expliquant qu'elle avait eu une enfance très difficile, qu'elle souffrait encore beaucoup, etc....

a un moment donné la psy m a dit que si ma maman voulait faire un travail psy elle était libre de le faire, mais que là, en séance, on parlait de moi et de mon ressenti.

Ma mère aussi a été une chouette grand-mère et pour moi cela m'a aidé à passer sur pas mal de choses, j'ai compris qu en fait elle n'avait simplement pas eu la possibilité de faire autre chose en tant que mère, puisqu'elle était pas fondamentalement mauvaise en tant que grand-mère et j'ai nuancé mon regard sur elle.

Je pense qu au début de ta thérapie tu pleurais beaucoup en parlant de ta soeur et maintenant cela va mieux, donc cela viendra aussi pour ta mère, peut etre tu pleureras pendant plus longtemps, mais cela viendra.

Autrement j'ai été une mère différente de ma mère, sans trop de souci. Mais je n'avais pas d'attente très claire du genre "je ferais de toute façon mieux que ma mère car ya ka ceci ou cela" . Je me disais que malgré l'enfance que j'avais eu, j'arrivais quand meme à faire un chemin, douloureux parfois, mais quand meme et du coup, il n'y avait aucune raison que mes enfants n'y arrivent pas.

On m'a souvent prédit que je paierais ce qui semblait etre laxiste dans mon éducation, la psy me rassurait toujours en me disant que j'avais un cadre très large, mais qu'il était là, donc j'ai continué à faire comme je pensais.

Mes soeurs étaient encore très en colère contre ma mère quand elles sont devenues mamans et elles étaient beaucoup plus sures qu'elles réussiraient bien mieux. Je ne sais pas si cela a joué un role ou pas, mais je trouve qu'elles se comparaient trop à notre mère. J'avais pas mal de critiques de leur part sur mon éducation, au final, tout les neveux s'en sortent dans la vie (certains ont des parcours plus difficiles) d ou le fait que je suis convaincue que tout n'est pas de l'ordre des parents dans le chemin de vie des enfants.

Cela m'a aidé à prendre du recul, lacher la pression sur mon role de mère et je pense que c'est une bonne chose en général.

J'ai aussi un jour compris que ma mère avait réellement tenté de faire mieux que sa mère et qu'avec ses capacités au moment de notre vie commune elle avait fait le maximum.

Admettre que notre mère n'a pas pu faire plus, c'est pas évident, il y a toujours un deuil de la mère "idéale" à faire, mais pourtant je pense que c'est une chose qui nous sert par rapport à nos enfants également, pas uniquement en tant que fille de. En tant que mère de, en sachant que l'on sera proche de la mère qu'on aurait aimé avoir ( tout en ayant des défauts bien sur, c'est pas la mère parfaite dont je veux parler) mais que d'autres choses pourront déranger nos enfants, ou pas, on a pas le pouvoir là-dessus.

:kiss:
C
40 ans Isère 2330
deputee702 a écrit:
prends ton temps, ne te mets pas la pression.

Il faut que je me le martèle, vraiment… Tu n’es pas la première à me le dire sur ce post, peut être que je devrais creuser le pourquoi du comment de la chose…

deputee702 a écrit:
pour les enfants. j'aurais tendance à penser que le bon moment, c'est celui où on en a envie. s'il fallait attendre que tout aille bien pour les faire, moral, sous, boulot, cela revient à dire qu'il faudrait attendre la retraite. sans compter que personne n'est sûre que le soleil va se lever demain... :D

Ce qui me fait peur, c’est de mettre au monde ce petit bout’chou, et lui infliger mes peines (comme l’a fait ma mère) alors qu’il n’a rien à voir avec tout ça.
C’est dans ce sens où j’ai dit que j’aurais préféré être en paix avec moi-même, et surtout avec cette image de la mère qui est totalement négative.

Merci d’avoir répondu à ma question, et d’avoir développé également.
De lire tout ça, me rassure pour le futur.



ladybugette a écrit:

Souvent je commence ma phrase en disant " ca se dit pas " car oué la "morale " m'interdit de dire genre "je me suis tjrs sentie superieure , plsu forte que ma mere" (oups et je le dis ici !!! "
j'ai vraiment tjrs besoin de prononcer ce " ca ce dit pas" .

Je me sens moins seule…
Dès que une pensée négative, hors « morale », qui pourrait me faire passer pour je ne sais quoi et bien je suis obligée de dire : « bon, c’est pas cool de dire ça, je ne devrais pas, mais je suis ici pour ça et pour dire tout ce qui me vient alors… » et je balance la sauce :lol:

ladybugette a écrit:
Par contre je suis vraiment passée au-delà du "je dois compenser maintenant les malheurs de ma mere de qd elle etait gamine"
Ce n'est pas moi qui ai abandonné ma mere , elle a eté abandonnée par sa propre mere . Je ne suis pas coupable.

Pour le moment, moi je n’y arrive vraiment pas, je me sens tellement coupable d’être née, d’être née fille alors que c’est une « maman à garçon » (comme on l’appelle avec ma sœur…). Et je ne vois vraiment pas comment cela pourrait s’estomper…



saralou a écrit:
Autrement j'ai été une mère différente de ma mère, sans trop de souci. Mais je n'avais pas d'attente très claire du genre "je ferais de toute façon mieux que ma mère car ya ka ceci ou cela" . Je me disais que malgré l'enfance que j'avais eu, j'arrivais quand meme à faire un chemin, douloureux parfois, mais quand meme et du coup, il n'y avait aucune raison que mes enfants n'y arrivent pas.


En fait, je ne veux pas faire mieux que ma mère car j’ai conscience qu’elle a fait comme elle a pu avec ce qu’elle avait (moralement parlant), je ne veux juste pas faire comme elle. Et ayant eu ce seul modèle, je me demande comment je m’en sortirais avec ses « données » en main…

saralou a écrit:
Admettre que notre mère n'a pas pu faire plus, c'est pas évident

C’est même impossible pour moi à l’instant où j’écris. Et pour une simple et et bonne raison : j’ai vu comment elle était avec mes neveux, et le fossé qu’il y a entre son comportement maintenant, et celle qu’elle a été pendant mon enfance, me fait juste avoir un goût amer, et me laisse dépitée en me disant que toute mon enfance, ça a été du beau gâchis.



Encore une fois : merci vraiment pour vos messages :kiss:
M
52 ans 212
Bonjour,

Je suis contente d'avoir de tes nouvelles. Comme il a été déjà dit, en parlant de ta sœur, tu as aussi beaucoup pleuré.

Pour parler de ta mère, tu pleures aussi et doucement tu vas finir par parler de ta mère. Il le faut pour avancer. Pour certains d'entre nous, on ressent cela comme une "trahison", un manque de respect. Ce n'est pas le cas. C'est une étape nécessaire pour aller de l'avant. Tu n'es pas la seule. Mais ton mieux-être passe par là.

Bisous et courage.
52 ans Lorraine 4326
Comment tu vas Cha-cha ?
M
52 ans 212
Bonjour,

C'est vrai comment vas-tu Cha_Cha ? On aimerait bien avoir de tes nouvelles.

Bonne journée.
C
40 ans Isère 2330
Hello Ladybugette et Mangue ! :)

Merci, ça me fait plaisir que vous preniez de mes nouvelles ! :kiss: :kiss:

Ben la Cha_cha, elle est un peu perdue lol #-o
Je suis revenue de 3 semaines aux USA mardi dernier, et ce voyage m’a un peu chamboulée (dans le bon sens !)

Déjà parce qu’il était juste génial ce voyage, mais aussi parce que j’ai passé 3 semaines l’esprit tranquille avec mon mari, à découvrir des choses fabuleuses, à s’émerveiller de tout ce qu’on découvrait.

Personne pour nous juger, pour nous dire ce qu’on avait à faire/à ne pas faire, à nous critiquer (même si certains ont tenté leur chance par le biais de facebook…)

D’avoir goûté à cette liberté d’esprit, de ne pas être sans cesse en train de me poser 10 000 questions sur ce que je veux faire/ce qu’il serait bon de faire/ ce que la moral dit/ ce que les autres pensent…, punaise le bien fou que ça m’a fait !

Mais le retour à la réalité s’est fait hier soir avec une séance « rentrée » après 4 semaines de pause.
J’aimerais tellement être dans le même état d’esprit ici que j’ai pu l’être la bas.
On en a parlé bien sûr, et c’est en cours de travail ;)

Ca va bientôt faire un an que je suis en thérapie (10 mois déjà !), et les choses se sont apaisées en moi.

Même si je ressens quand même un malaise (sentiment de ne pas avoir envie d’être là) de temps en temps quand je suis avec ma sœur et ma mère, je suis moins tourmentée qu’avant.
Je n’en veux plus à ma mère de maintenant que j’ai dissocié de la mère de mon enfance à qui j’ai pardonné de ne pas avoir été la mère que j’aurais voulu avoir .
Ma sœur est toujours une crème, mais je n’arrive pas à être avec elle comme je l’étais avant, pour moi, elle va re-devenir comme avant, et je m’y prépare … craintivement…

Et moi, ben j’essaye d’être moi. .. . .

(et pis…avec mon mari on essaye d’être « nous »…hihi, mais c’est un autre sujet !)




Bref, tout n’est pas très clair encore dans ma tête qui est encore aux Etats-Unis…
63 ans Franche Comté 995
Parfois la distance géographique est nécessaire. Ma soeur n'a jamais habité à moins de 800 km de mes parents. Elle est même partie à 10000 km d'ici, et dit elle n'a jamais été aussi heureuse que là bas, aussi légère.

Je suis heureuse de voir que tu continues ton bonhomme de chemin. Par contre, ne t'attends pas à ce qu'un jour, tes relations redeviennent comme avant, voire normales. Tu as ouvert une voie différente et nouvelle de compréhension des fonctionnements ( ou dysfonctionnements) de ta famille. Et une fois que l'on met en lumière quelque chose qui était enfoui, il est impossible de le remettre dans le placard, de cacher la poussière sous le tapis.

Tu seras toujours en décalage par ton appréhension du système familial. Ce seras ton nouveau paradigme. Et tant mieux. C'est un peu comme un éveil.
M
52 ans 212
Bonjour,

Contente de te lire. Tu me fais envie avec ton voyage aux USA.

Je ne pourrais dire mieux que ce qu'a déjà dit ladybugette. Courage et bisous.
S
89 ans 4951
coucou cha cha.

Merci d'avoir donné de tes nouvelles.

Je vous souhaite le meilleur dans votre nouveau projet à ton mari et à toi :D .
C
40 ans Isère 2330
Deputee: Je pense qu'effectivement, il faut que je me dise que les relations d'avant, c'est terminé.
D'un côté tant mieux, c'est un peu pour ça que j'ai entamé une thérapie, mais d'un autre, je vais vers l'inconnu et ça c'est pas très rassurant. :?
C'est sur que je suis contente d'avoir ouvert les yeux et surtout de vouloir changer ses relations, mais ça renforce ce sentiment en moi d'être étrangère à cette famille et de ne pas fonctionner du tout de la même manière.

Mangue : Merci :)

Saralou: De rien, c'est avec plaisir.
Et merci pour tes bon voeux :kiss:
B I U