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Aller chez un psy pour me libérer?

52 ans 35 10308
ladybugette a écrit:
Je sens aussi une espece de manipulation dans ce retournement dans comportement .
Essaie de vivre comme tu le sens et surtout de bosser avec ton  
psy pour te debarasser de toute cette "emprise" familiale .
Laisse toi du temps , tu ne perds pas ta famille pour autant,

Tout à fait d'accord, en te lisant Cha-cha-minou je sens aussi comme une tentative de manipulation, une action de sa part qui te mettrait en porte-à-faux quelle que soit la manière dont tu réponds (si tu ne réponds pas -> tu es en tort car elle a fait le premier pas et tu la repousses, si tu réponds en t'énervant -> tu es en tort, si tu réponds sans t'énerver -> tu es en situation de faiblesse et elle domine - je ne dis pas que c'est la réalité de la situation, mais la façon dont elle peut le percevoir).
Je pense comme Saralou et Ladybugette qu'il faut que tu répondes comme tu le sens toi, et la façon de faire que suggère Saralou peut être un bon compromis.
Je trouve aussi que tu réagis à cette histoire de façon extrêmement mature et je te souhaite que tes démarches t'apportent l'apaisement. :kiss:
C
40 ans Isère 2330
Angia a écrit:
ladybugette a écrit:
Je sens aussi une espece de manipulation dans ce retournement dans comportement .
Essaie de vivre comme tu le sens et surtout de bosser avec ton psy pour te debarasser de toute cette "emprise" familiale .
Laisse toi du temps , tu ne perds pas ta famille pour autant,

Tout à fait d'accord, en te lisant Cha-cha-minou je sens aussi comme une tentative de manipulation, une action de sa part qui te mettrait en porte-à-faux quelle que soit la manière dont tu réponds (si tu ne réponds pas -> tu es en tort car elle a fait le premier pas et tu la repousses, si tu réponds en t'énervant -> tu es en tort, si tu réponds sans t'énerver -> tu es en situation de faiblesse et elle domine - je ne dis pas que c'est la réalité de la situation, mais la façon dont elle peut le percevoir).
Je pense comme Saralou et Ladybugette qu'il faut que tu répondes comme tu le sens toi, et la façon de faire que suggère Saralou peut être un bon compromis.
Je trouve aussi que tu réagis à cette histoire de façon extrêmement mature et je te souhaite que tes démarches t'apportent l'apaisement. :kiss:


J'avais vraiment l'impression que j'essayais de chercher la petite bête et que je voyais le mal partout, mais si d'un point de vue extérieur vous pensez la même chose que moi, quelque part ça me rassure!

Angia tu as tout à fait raison pour les 3 cas de figures de mes possibles réponses.
C'est exactement ça, tu as bien cerner la "bête" ;), et merci pour tes mots :kiss:

Du coup, ce matin en me réveillant, je n'avais plus la colère (forte) d'hier, mais un état de "on verra bien comment vont évoluer les choses, mais je garde en tête toutes les données".
Alors j'en ai conclu que j'allais envoyer un message neutre, sans attaque, et sans rien qui "dépasse" pour ne pas qu'elle puisse s'en servir plus tard contre moi.
Et j'ai signé mon mari et moi, et je me suis adressée à sa famille (mari + enfants +elle) et pas qu'à elle.

J'aurai eu envie de lui dire certain truc par texto, mais après j'aurais été dans l'attente d'une réponse, et j'aurais été dans un état d'anxiété, alors que là, je suis bien, j'ai répondu à un texto sans attendre une réponse de sa part.

Merci pour vos conseils en tout cas :)
C
40 ans Isère 2330
Bonsoir,

Je vous écris un peu dépitée.

J'ai eu ma 3ème séance ce soir, et j'ai un peu l'impression que cette psy m'apportera rien...

Elle me répète sans cesse quand je dis plus rien "et qu'est ce que vous ne me dites pas là"...
Je sais bien que c'est pour que je ne garde rien, et que je cogite à voix haute.
Mais elle laisse des blancs que je trouve trop long.
Elle ne relance pas la discussion, rien.
Ca me stresse encore plus que ce que je suis en train de lui raconter.
Elle répète ce que je viens de dire en me disant "mais pourquoi vous *insérer la phrase que je viens de lui dire*?"
J'ai pas l'impression que ça soit constructif.
Je réagis à chaud là, peut être que demain je verrais les choses autrement.

Bref, ça va pas, ça me soule, je pense ne plus y retourner, et j'ai pas envie d'aller en voir une/un autre pour redire les mêmes choses/resouffrir/repleurer...
Je ne m'en sens pas capable.

J'espère que ça va passer, parce que là, je m’énerve à ne pas aller bien, c'est pas moi ça, broyer du noir.
S
89 ans 4951
si tu ne le sens pas, essaie encore une ou deux fois, mais ne t'entete pas.

Ce genre de thérapie ne m'a pas convenu pour ma part, j'avais laissé tomber au bout d'un moment.

Ensuite j'ai laissé passer du temps et j'ai trouvé une psychiatre qui faisait des psychothérapies plus interactives, cela me convenait mieux.

On doit le sentir dans les tripes que cela nous convient, meme si on pleure on sent qu'on a des déclics.

Ce que j'aimais chez ma psy c'est qu'elle me disait "quand vous me dites ceci, cela me fait penser à cela, cela pourrait être cette possibilité, est-ce que cela vous parle ce que je vous dis ?)

C'était exactement ce qu'il me fallait. Des pistes qui me parlaient, d'autres auxquelles je réfléchissais pendant un moment, je me disais non je ne crois pas que cela soit cela, etc...
44 ans Bouches du rhone 1559
Chacha

C'est normal qu'elle se comporte comme ça le mien fait la même ... Ce matin 30min de séance 20min de blanc super à 60€ la séance !!

Je lui ai dit ce matin que suite à des pb d'argents et accessoirement aussi à des remboursement sécu/mutuelle qui prennent 1 mois je ne viendrais plus le voir tant que ma situation ne serait pas plus correcte ... Et quand je suis sortie j'étais soulagée alors ...

Ne te force pas à y aller si tu n'en a pas/plus envie ça ne sert vraiment à rien si ce n'est te faire de la peine et te mettre mal à l'aise ...

En tout cas si besoin tu sais où me trouver ;)

Des bisous
38 ans Plus loin vers l'ouest 3057
Ne te force pas si ça va pas.

Ma psy ne fonctionne pas du tout comme ça, au début je parlais beaucoup maintenant elle parle autant que moi, car elle me mène sur des pistes. Il y a un véritable échange et feeling. Je la vois demain et j'y vais vraiment en légèreté, bien qu'il y ai pas mal de rochers à soulever.

Après chaque spécialiste fonctionne différemment, certains laissent des blancs volontaires afin que le patient parle.

Exemple tout bête qu'on nous a donné en cours de psycho.

Psy : "qu'avez vous fait hier soir?"
Patient : "j'ai regardé le foot"
Psy : gros blanc
Patient : j’adore le foot, c'est une de mes grandes passions, quand j'étais enfant.....etc...."

Il y a aussi le système du divan, où le patient ne voit pas le psy, ce qui le mène à parler plus.

Psychologue, psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste, leurs façons de travailler diffèrent déjà par leur profession et aussi par leur personnalité. Le tien n'est sans doute pas apte à t'aider, alors qu'un autre professionnel le pourra.

Laisse passer du temps s'il le faut, si tu n'en a pas la force. Mais ne reste pas sur une mauvaise impression.

:kiss: :kiss: :kiss:
106 ans Lugdunum 1895
Cha_cha_minou a écrit:
Bonsoir,

Je vous écris un peu dépitée.

J'ai eu ma 3ème séance ce soir, et j'ai un peu l'impression que cette psy m'apportera rien...

Elle me répète sans cesse quand je dis plus rien "et qu'est ce que vous ne me dites pas là"...
Je sais bien que c'est pour que je ne garde rien, et que je cogite à voix haute.
Mais elle laisse des blancs que je trouve trop long.
Elle ne relance pas la discussion, rien.
Ca me stresse encore plus que ce que je suis en train de lui raconter.
Elle répète ce que je viens de dire en me disant "mais pourquoi vous *insérer la phrase que je viens de lui dire*?"
J'ai pas l'impression que ça soit constructif.
Je réagis à chaud là, peut être que demain je verrais les choses autrement.

Bref, ça va pas, ça me soule, je pense ne plus y retourner, et j'ai pas envie d'aller en voir une/un autre pour redire les mêmes choses/resouffrir/repleurer...
Je ne m'en sens pas capable.

J'espère que ça va passer, parce que là, je m’énerve à ne pas aller bien, c'est pas moi ça, broyer du noir.



Je passe juste là non pas pour te donner un avis ou un conseil sur ta relation avec ta sœur, je ne le peux, mais sur la décision que tu as prise pour « te libérer de ta souffrance ».
Allez voir un psy..n’est pas chose facile, on se livre à l’inconnu et c’est angoissant. Ce face à face qui peut durer des mois, des années se construit bien souvent avec douleurs, doutes, découragements, questionnements
Le chemin de la compréhension puis de l’acceptation de ta souffrance sera long mais en te lisant je trouve que tu as la parole spontanée, libérée, tu sais mettre des mots sur tes maux.

Ce que tu exprimes sur ce post l’as-tu dit à ta psy ?, tu devras lui faire part de tes interrogations sur ta démarche et sur la façon dont elle l’aborde. Tu sais certaines séances mettent mal à l’aise mais dis toi qu’il se passe toujours quelque chose même dans le silence…
Tu en es à ta troisième séance, je comprends que tu te poses la question de savoir où cela va te mener.
Surtout ne te laisse pas abattre.

Et comme le dit justement Saralou, peut être devras tu changer de thérapeute.
Entre nous les psychiatres sont très rarement de grands bavards et si tu n’as pas besoin de prescriptions d’arrêt de travail ou de médicament, un psychologue serait peut être plus adapté à ton besoin.

Bon courage Cha_cha_minou


.
C
40 ans Isère 2330
Bonjour à toutes, et merci pour vos messages.
Ils me réconfortent et m’aident à avoir d’autres points de vue, et me rappelle que le chemin sera long, et qu’il faut que je m’arme de patience.

Hier soir en reprenant RDV, elle m’a proposé la semaine prochaine, j’ai du lui mentir pour ne pas en reprendre un tout de suite, et pour espacer un peu, j’ai pris le prochain le 22 janvier.
Je me suis sentie comme une gamine qui mentait à ses parents, même pas été capable de lui dire la vérité sur mon ressenti de la séance, par contre comme vous me l’avez conseillé, je lui dirais la prochaine fois, là à chaud je n’aurai pas trouvé les mots.

Pendant la séance je lui ai fait part de mes doutes quant au chemin que je prenais.
En gros, au sein de ma famille, j’ai toujours eu la place de la petite dernière rigolote, qui prend sur elle, qui s’enerve vite, mais redescend aussi tôt, qui apaise les tensions entre tout le monde, règle les conflits, et surtout pardonne rapidement.
Et là je n’ai plus envie de ça, j’ai besoin qu’on prenne en compte ma souffrance, que là je n’ai pas envie de tourner la page comme si de rien n’était.
Je ne veux plus cette place de troublion qui est dans le dénis de sa souffrance.
Mais malheureusement :
-je suis face à un mur construit par ma famille, qui ne comprend pas ma réaction (« quoi ?elle se rebelle et ne revient pas ? Mais qu’est-ce qu’il lui arrive, elle reviendra quand ça sera passer »), et du coup s’éloigne. J’en cauchemarde quasi toutes les nuits de ce sentiment d’abandon (dans mes rêves mes parents me tournent le dos, et donnent raison à ma sœur, alors que je suis en pleure et que je veux qu’ils comprennentq ue j’ai mal, c’est affreux, je suis mal toute la journée après des rêves comme ça).
-je lutte pour ne pas retomber dans le schéma du pardon en faisant le dénis de ma souffrance.
Je lutte pour ne pas tous les rappeller, proposer de se revoir et de repartir comme avant, tout arranger en enfouissant comme d’habitude tout ça.
Je sais que ça serait la solution de facilité, mais ce n’est pas/plus ce que je veux.

C’est ce que je lui ai dit hier soir, et elle m’a demandé pourquoi j’était dans le doute de prendre ce chemin, doute de quoi ? De quoi j'ai vraiment peur en empruntant ce chemin,en arretant d'être dans le dénis de ma souffrance?
C’est vrai qu’elle m’a mené sur des pistes intéressantes, et je me rend compte en vous écrivant que c’est ça qui me/m'a dérange/é.
Et c’est peut être pour ça que j’ai besoin d’un brake, elle a soulevé un problème qui me dérange, et à laissé un blanc pour me laisser cogiter dessus. Ca m’a fait mal, mais il faut peut être passer par là pour que le déclic vienne de moi, je ne sais pas.

Merci vraiment pour chacun de vos mots que je lis et relis, vous êtes de bons conseils, et m’aidez réellement à ne pas baisser les bras.
:kiss: :kiss:
52 ans 35 10308
A lire ton dernier message, j'ai quand même l'impression que tu avances avec elle, même si c'est sans doute bien plus douloureux que tu ne le souhaiterais. En effet peut-être que tu réagis comme ça parce qu'elle t'amène à te poser des questions que tu ne veux pas te poser, et je pense que c'est bien le but du travail psychologique de t'emmener vers des choses que tu n'aurais pas vues (ou que tu ne veux pas voir), t'aider à comprendre pourquoi tu ne veux/peux pas les voir et comprendre comment faire pour les dépasser. Mais c'est sûr que c'est long, que ça peut faire mal. :kiss:

Ceci dit, je rejoins les autres sur le fait que si tu ne te sens pas à l'aise avec elle à cause de son attitude, il ne faut pas forcément s'obstiner (et je pense que c'est important de lui en parler, comme tu le dis, pas forcément à chaud, mais à la prochaine séance). Avance à ton rythme, et avec quelqu'un d'autre si nécessaire, mais continue à avancer.

Je le redis mais je trouve vraiment dans ce que tu écris beaucoup de force et beaucoup de maturité. Beaucoup de courage à toi.
52 ans Lorraine 4326
Bonjour Cha_cha_minou

Moi je pense qu'il faut que tu continues avec cette psy . 3 seances c'est quasi rien je trouve
Je pense que ces seances sont tres difficiles pour toi de par ce qu'elles pourront engendrer , ce que toi tu vas changer dans ta famille, ta place de petite derniere joviale .

Je ne pense pas que cette psy ne te corresponde pas mais que tu veux un peu la "fuire" car tout ca est douloureux pour toi .

Accroche-toi , raconte lui tes reves si les blancs te troublent .
Souvent il suffit d'un petit sujet pour que tout s'enchaine.
Joue le jeu de dire tout ce qui te passe par la tete, meme si pour toi ca parait decousu , la psy n'est vraiment pas là pour te juger .

Mais je comprends que tout ca soit tres douloureux . Mais je pense que le moment est venu pour toi et qu'apres tu seras forcement liberée mais tout ca a un prix .

Tu n'es plus du tout en contact avec tes parents en ce moment ?

bon courage !
C
40 ans Isère 2330
Je passe peut être pour la personne qui fait que dire "merci", mais je le pense, vos interventions m'aident réellement à avancer!
Donc c'est pas grave : Merci pour vos messages Angia et Ladybugette! :kiss:

Je m'étais plus ou moins préparée à ce que ça soit difficile, mais je pensais pas que ça engendrait une gêne comme celle que je ressens.
C'est troublant les choses qui reviennent, j'avais vraiment l'impression qu'elle s'en foutait de ce que je lui racontais, de part ses silences mais aussi parce que 45 minutes c'est 45, pas 46!
Mais en fait elle arrive à me diriger quand même, et vous avez raison, hier soir en sortant j'avais juste envie de tout arrêter car c'était trop douloureux.
Mais j'avais quand même au fond de moi une once de lucidité car j'ai repris RDV quand même.

Je verrais comment je suis après cette séance, une fois que je lui aurais dit que ces blancs me troublent, et je prendrais ma décision, s'il y a décision à prendre, seulement après.
Mais je me décevrais tellement si j'arrêtais maintenant...


Pour te répondre Ladybugette, d'habitude nous nous appelons (genre tous les 2 jours) très souvent et je les vois au moins une fois par semaine.
Et là, nous nous sommes vus le 29 décembre, et appelé le 1 janvier.
Depuis rien, et dimanche c'était l'épiphanie, toutes les années nous allons tous chez mes parents qui nous invitent pour faire la galette.
Les petits se mettent sous la table et on tire les rois.
Et là, rien, pas de coup de fil. Donc je pense qu'ils se sont passés de nous.
Lundi matin j'ai donc envoyé un texto pour savoir si tout allait bien, j'ai eu une réponse très brève.

Le jeudi midi mes parents gardent les petits de ma sœur, et comme je bosse à côté de chez eux, je suis invitée.
Et là, déjà avant les vacances, pas de nouvelles (ma mère me confirme toujours qu'elle les a bien le mercredi matin pour que je puisse m'organiser au niveau de ma pause), et là idem, pas de nouvelles.
Je redoute que ma sœur ait laissé la consigne de ne plus m'inviter.

Ce sont peut être des petites choses insignifiantes, mais mises bout à bout, je me fais des délires parano.
Nous étions si proches avant tout ça, et j'ai l'impression d'être la pestiférée d'avoir brisé "l'harmonie" familiale.

Bref, je suis blessée que mes parents avec qui j'avais tellement de connivence, puissent me tourner le dos comme ça, et en faveur de ma sœur qui plus est!!!! :shock:
C
40 ans Isère 2330
Bien le bonjour!
Des petites nouvelles...

Ce soir je retourne voir ma psy, ça fait 15 jours que je n'y suis pas allée.
Cette "pause" m'a fait du bien, j'ai fait le point sur pas mal de choses en fait.
Moralement j'ai vraiment touché le fond, avec grosses crises d'angoisse, des idées vraiment noires, mais tout ça c'est passé.

J'ai pu avoir une explication avec mes parents, je me faisais pas totalement des fausses idées.
Ma soeur leur mettait quand même bien la pression, et leur a même demandé de choisir entre elle et moi :shock:

Ils ont du de nouveau s'affirmer auprès d'elle en disant qu'ils feraient aucun choix.

D'autres événements m'aident beaucoup à relativiser également.
Du coup, j'ai l'impression d'avoir passé un cap dans le sens où je n'attends plus rien de ma soeur.
Je lui ai quand même envoyé un texto pour son anni samedi, d'hab j'aurai tourné comme un lion en cage en attendant sa réponse, là rien, et elle m'a répondu.

Ma colère est retombée aussi, je n'ai plus cette boule de haine qui me rongeait, cette colère qui me faisait tant pleurer.

J'accepte juste la situation, on ne s'entend plus, peut être est-ce passager, peut être pas, mais c'est un fait.

Du coup, je me demande bien ce que je vais raconter à ma psy ce soir?
A part lui dire que ses blancs me déroutent un peu, et savoir quelle est la suite de notre travail concrètement...
Peut être que ça viendra tout seul !

Je me déciderais après cette séance si je continue ou pas.
52 ans Lorraine 4326
Ta soeur est vraiment perfide !
Tes parents doivent etre bien paumés aussi . C'est bien s'ils arrivent à etre neutres .
J'espere que tu pourras revoir tes neveux .

Les "blancs" chez la psy te derangent , y'a surement une raison . Les "blancs" avec d'autres gens te derangent aussi ? Genre il faut que tu "meubles" vite vite ?

Tu as deja fait un pas enorme !
De mon experience, la colere peut revenir , moi je l'ai etouffée tant d'années que 15 jours n'auraient pas suffis ;-)
Le travail psy est difficile , vraiment pas une partie de plaisir . On transfere tellement de sentiments sur son therapeute en plus ;)

T'es forte Cha-cha !
S
89 ans 4951
Cha_Cha a écrit:

Du coup, j'ai l'impression d'avoir passé un cap dans le sens où je n'attends plus rien de ma soeur.




C'est une bonne chose à mon sens, cela m'a fait du bien ce genre de raisonnement dans mon histoire familiale.

Parle à la psy comme tu as parlé ici et tu verras bien ensuite.

:kiss: :kiss:
943
Coucou Chacha, juste quelques mots pour te dire que je te lis toujours très attentivement, et que j'admire ton courage et ta détermination, tu as avancé énormément en très peu de temps même si tu ne le réalises pas forcément.

Si tu relis l'intégralité de tes messages depuis le début, c'est flagrant...

Beaucoup de courage et plein de bisous. Et tout mon soutien.
B I U