Aller chez un psy pour me libérer?

:shock: :shock: :shock:
Je vous dois combien les filles?
Honnêtement c'est fou comme vous me motiver et mettez le doigt sur des trucs que je ne vois pas/pense pas!!

La séance s'est vraiment bien passé.
Elle avait senti il y a 2 semaines que ça m'avait travaillé la séance, elle m'a même fait un petit clin d’œil quand j'ai voulu reprendre RDV, elle m'a sourit et m'a dit "on se revoit dans pas trop longtemps"...

On a parlé du silence, et effectivement je n'avais jamais fait attention de la place (mauvaise d'ailleurs) que ça prenait dans ma vie et la connotation méprisante que j'en avais, et le mal être que ça me procurait et pourquoi...

Je me suis sentie vraiment bien, on a échangé, qu'est ce que ça m'a fait du bien!! (oui je me répète mais par rapport à la dernière séance, fiou!!).

Conclusion: ne jamais réagir à chaud, moi qui voulait arrêter avec elle, je vais tout compte fait continuer ;)
Je me retiens trop, c'est son job, je ne dois pas avoir peur de son jugement, elle n'en n'aura pas, elle attend rien de moi, elle est là pour m'aider!

Chouette !!!
Dans le travail psy y'a des hauts et des bas, pense aux hauts quand une seance sera difficile ;-)
Ravie de voir que nos experiences t'aident :)

chacha, je suis contente de lire ces lignes.
:D :D

:kiss: Merci les coupines :)

Hello!

Je poursuis toujours mon parcours et j’essaye de venir vous donner des nouvelles de temps en temps.

Bon honnetement c’est pas la grande forme en ce moment mais j’ai vraiment bon espoir en ma psychothérapie.

Depuis 2 séances on arrive vraiment bien à discuter, à creuser des choses qui m’étaient complétement invisibles.
Je commence à comprendre pourquoi je suis comme ça, dans quelle ambiance familiale j’ai essayé d’évoluer et de grandir.
Ce qui me trouble c’est que mes parents ont récemment eu le besoin de me dire leur ressenti (et admettre leur tort dixit eux même) sur ma situation et le pourquoi de cette remise en question de ma part.
Le constat fait avec ma psy est le même que mes parents m’ont fait. Ca m’a réconforté dans le fait que je n’affabule pas, et c’est réconfortant de se dire que je travaille dans le bon sens.

Cela fait 2 semaines que ma sœur est arrêtée (dépression et insomnie), j’ai culpabilisé, on en a parlé avec ma psy pour essayer de m’enlever cette culpabilité.
C’est pas facile quand même.

Samedi matin, ma grand-mère est décédée (cancer depuis 3 ans et demi), et ma sœur m’a appellé après avoir été la voir morte.
Elle était en pleurs et me disait qu’elle ne voulait pas que ça se passe comme avec ma grand-mère, qu’elle ne lui avait jamais dit qu’elle l’aimait.
Elle m’a dit qu’elle m’aimait fort, qu’elle était désolée pour tout le mal qu’elle m’avait fait, et qu’elle esperait vraiment qu’il y ait un avenir entre elle et moi.
Elle m’a demandé si je lui pardonnerai un jour.
Bien sur je me suis mise à pleurer (beaucoup d’émotion ce matin là !!) et je lui ai dit que ma porte n’était pas fermée et que bien sur il y avait un futur entre elle et moi.
C’était pour cela que je faisais toute cette démarche, pour qu’il y ait un futur possible entre nous, et surtout une relation saine et sereine.
Elle m’a dit des choses qu’elle ne m’avait jamais dites, et elle s’exprimait comme si elle avait peur de me déranger, peur que je l’assassine avec mes mots.
Ca m’a vraiment fait bizarre que les rôles de d’habitude soient inversés!
Je vais la revoir demain (depuis le 25 décembre…) pour les funérailles de ma grand-mère, j’aurais préféré que ça soit dans d’autres circonstances.
Je ne pense pas que nous allons parler de ça, nous aurons autre chose en tête je pense.

Cha_Cha a écrit:

encore une fois, je suis épatée de voir ta capacité à avancer, réfléchir, remettre en question certaines choses.

Merci de partager tout cela avec nous.

La mort de ta grand-mère permet de débloquer quelque chose chez ta soeur et malgré la tristesse de la situation c'est une bonne chose.

Dans la famille de mon mari, il a fallu, l'horrible fin de mon beau-père pour que de biens meilleures relations émergent de cela entre mon mari et sa famille et sa soeur.

C'est triste d'en arriver à cela, mais au moins cela a permis cela (ce qui n'est de loin pas le cas dans toutes les familles).

Je le dis souvent, mais la maladie de mon père a été l'occasion d'une grande leçon de vie pour moi et c'est à partir de ce moment là, que j'ai commencé à parler de mes ressentis. Le discours de mon père avant de mourir était celui d'un père aimant et reconnaissant de ses erreurs.

Du coup, quand je suis dans une situation qui me parait complexe avec mes soeurs, je réfléchis à comment je parlerais si je devais mourir demain et cela m'aide à gérer certaines choses.

Ta soeur va mal, ce n'est pas ta faute, son mal être existait bien avant cette histoire et par contre, ton attitude va certainement l'aider à avancer, quand elle ira mieux.

En tout cas, je penserai bien fort à toi demain, pour l'enterrement de ta grand-mère.

:kiss: :kiss: :kiss:

+1 avec Saralou

saralou a écrit:

Oui, je pense que son attitude avec toi avant était le reflet de son mal être. Un peu comme si elle avait eu besoin de te persécuter pour que tu finisses par lui mettre les limites qu'elle n'arrivait pas à se mettre elle-même.

Je crois que la démarche que tu as entreprise sera à la fois bénéfique pour toi, mais aussi pour elle, afin qu'elle aussi puisse sortir de ce rôle qu'elle s'était imposé.

J'espère vraiment que ça va l'aider aussi car elle est vraiment au fond du trou.
Je la vois dans même pas 1h et je redoute, j'ai une boule au ventre c'est affreux...
Bon déjà j'ai pas fait de cauchemar, c'est déjà ça! (enfin si mais sur le déroulement des funérailles de ma grand mère cet après-midi, ma famille qui en faisait des caisses, ça m'avait énervée, j'avais quitté l'église... :? ).

J'ai eu mon RDV quotidien hier avec ma psy et je suis assez sceptique sur la suite des choses.
Bon tout se passe bien, on discute bien et j'ai l'impression que c'est bénéfique et tout mais...
Elle m'a dit que maintenant qu'on avait fait quelques séances, voici comment elle voyait les choses:
-le créneau m'est réservé, c'est ma place le mardi de 17h30 à 18h15, quoi qu'il se passe elle m'attendra, et même si je ne viens pas la séance est dûe.
-je dois la payer en espèce (depuis le début c'était en chèque) elle m'a dit que déjà ça donnerait de la "vraie" valeur à nos séances et à mes mots, plus qu'un chèque qui a moins d'impact, et que mon banquier n'avait pas à savoir ce que je faisais (dans le cadre de la confidentialité).

Je lui ai dit que ça me donnait l'impression d'avoir le couteau sous la gorge un peu quoi, c'est établi c'est comme ça.
Elle m'a dit que psychiquement il me faut cette habitude pour que le travail se fasse...Et que même si un jour je ne peux pas venir, il se passera quelque chose et qu'il faudra que je lui en parle de ce qu'il se sera passé.

Vous en pensez quoi?... :-k :-k :-k :-k

ce genre de méthode ne me convient pas personnellement.

J'ai beaucoup avancé dans ma thérapie, pourtant, e recevais une facture après 4 séances, je l'envoyais à ma caisse-maladie qui me remboursait (en dehors de la franchise et de la participation) et ensuite je la payais.

Mais je sais que certains psys fonctionnent comme cela, pourquoi pas si cela te parle ?

personnellement, je n'ai jamais accepté cette fàçon de faire.

même avec les explications ( et là les explications sont minimalistes), je n'ai jamais été convaincue.

donc c'est non pour moi. si cela est sense me soigner, si mon banquier ne sait pas ce que je fais si je paye en espece, il s'averre que le banquier de mon psy non plus ne sait pas ce qui rentre et encore moins les impots de mon psy.

donc, pour que tout soit clair, la transparence en tout.

par contre si le fait de payer plus et en liquide permet pour le psy de travailler peu ou prou pro bono, au profit de quelqu'un qui n'a pas les moyens , j'y reflechirais.

Je suis plutot pour la seance qui t'es reservée . Je trouve que comme ca on se "force" à y aller et ce , meme si c'est douloureux .
J'ai un ami qui fuit sa psy dés que cela devient difficile et comme elle ne pose aucun cadre, elle ne lui reclame rien , et ne lui fait rien payer .

Pour la monnaie , moué , je ne sais pas , je paye tirs le mien par cheque . Mais si elle te convient , ca serait dommage d'arreter pour ca .
C'est pas super dérangeant .

Bonjour Cha_cha,

J'ai parcouru ton post qui m'a intéressé car j'ai commencé aussi à voir un psy récemment.

Je voulais juste te dire que d'après ce qu'on m'a expliqué, l'histoire de l'argent c'est une méthode utilisée en psychanalyse où apparemment le fait de savoir que tu payes ta séance fait que tu te rends davantage compte que tu fais quelque chose d'important, qui est un effort pour toi, car aussi au sens financier. C'est pour ça à priori que les psychanalyses ne sont jamais remboursées par la sécu même si faites par un psychiatre, alors que les psychothérapies le sont.
Dans ton cas, c'est une psychanalyse que tu as débutée avec ta psy?

Après mon psy ne m'a pas proposé ça et m'a dit qu'il me ferait des feuilles de soin, j'ai préféré en fait car je suis pas très à l'aise avec tous ces concepts bizarres de psychanalyse.

Pour le créneau qui t'est réservé ça a l'air bien dans le sens où ça te "force" à être régulière et à considérer ce travail sur au moins le moyen terme mais si un jour tu ne peux pas et que tu la préviens en avance elle ne te fait pas payer la séance quand même si? Si oui pour le coup c'est un peu exagéré et ça fait un peu arnaque je trouve...

Merci pour vos avis.

Pour être honnête voici mon ressenti :
- Payer en monnaie directement ok pourquoi pas mais : je m’en fou complétement que mon banquier sache quoi que ce soit, en plus je ne pense pas qu’il s’interesse à tous mes débits un par un.
Je pense donc que je vais lui dire que ça ne me gène pas de payer en chèque, et que je le sens quand même bien que mes mots ont de la valeur et que c’est pas du bénévolat qu’elle fait !
Que ce n’est pas ça qui va interférer avec ma thérapie je pense.
- Le fait que chaque séance soit due : ça, je trouve ça hallucinant, je lui ai dit mais si j’ai un empechement, je lui ai donné des exemples et elle m’a dit que seul le déplacement professionnel serait pris en compte et qu’on pourrait rattraper la séance dans la semaine.
Bon après elle m’a dit que tout ce qu’elle m’avait évoqué, c’était un idéal à atteindre.
- Que l’horaire et le jour me soient reservés, que ça soit ma place, ok c’est bien, mais j’ai l’impression que ça me met davantage une pression car ma thérapie tourne autour de ça, que je n’ai pas de place, qu’on ne m’en a pas fait dans ma famille. Du coup je ne sais pas si ça m’oppresse pas un peu de savoir que j’ai ma place là parce qu’elle me l’impose, ou parce que je n’en ai jamais eu et que c’est la base de ma thérapie… complexe dans ma tête ! Pffiou ça me fais chauffer la caboche ça !
Mais peut être que c’est son but, me faire réagir sur ça, comment je le prendrais si enfin on me donnait ma place, je sais pas, je vais un peu loin là…

J’ai donc revu ma sœur hier, au début c’était un peu froid, je pense que c’était plus à cause du contexte (devant les pompes funèbres pas surper gai).
Puis, on a commencé à se parler, on s’est soutenue pendant la cérémonie à l’église, et au crématorium également.
Ca vraiment été une après midi éprouvante, et naturellement quand l’une de nous deux craquait, l’autre lui prenait la main.

En me disant aurevoir, elle m’a serrée fort et m’a dit qu’elle m’aimait.
Je lui ai répondu que moi aussi.

Je ne sais pas comment voir le futur, je veux prendre mon temps.
Mais son comportement d’hier laisse présager qu’il peut y avoir du mieux entre elle et moi.

J’ai vraiment envie que nos relations changent, et j’ai peur que ça soit la douleur et la peine qu’elle a en ce moment qui la fasse réagir comme ça, et que dès qu’elle aura « retrouvé » ses esprits, ça recommence comme avant.
Mon but est donc de me paré à cette éventualité pour pouvoir y faire face et ne pas me laisser faire comme depuis toujours.

Du coup Ali-a je pense avoir répondu à tes 2 questions dans mon post :)

Coucou,

Si tu as le choix sur les propositions de ta psy et qu'elle le respecte alors tant mieux (parce que c'est clair que les séances dues dans tous les cas c'est limite abusé) et dans ton cas tu as l'air convaincue de l'intérêt de la voir en tout cas, donc c'est peut-être pas la peine d'utiliser ces "artifices".

Et c'est marrant, cette problématique de place, je l'ai abordé aussi à un moment, c'est aussi une problématique récurrente (il faut dire que je suis aussi la 2e après une soeur assez dominante, il n'y a pas de hasard)

En tout cas, ça a l'air de s'être quand même bien passé avec ta soeur, même si c'est l'émotion qui lui a fait réalisé ça c'est quand même super, il y a des gens tellement butés qu'ils n'auraient quand même pas changé leur opinion. Et même si la tentation de revenir à la normale sera forte pour elle, si toi tu te maintiens dans ton "nouveau comportement" avec elle, où tu ne te laisse pas marcher sur les pieds, elle sera obligée d'en tenir compte et de s'ajuster. Enfin, c'est mon avis :)

Bon courage pour la suite en tout case :)