Bonsoir :)
Ca faisait un petit moment que je n'avais posté ici.
Alors pour celles qui suivent mon parcours, je donne des nouvelles.
C'est pas anodin que je choisisse ce soir pour vous en donner : ça faisait 4 séances, donc un mois, que ça n'allait pas en séance, et ce soir, je me sens mieux après ma séance.
Je me sens bloqué face à la situation avec ma sœur, qui soit dit en passant est une crème avec moi ( :shock: ).
Je ne sais quelle attitude adopter face à ma soeur.
Je suis déstabilisée qu'elle soit si attentionnée, et gentille avec moi.
Je pense que je m'attends à ce qu'elle redevienne comme avant, et je n'arrive donc pas à baisser ma garde et à être normal face à elle, et non renfermée.
(ça fait beaucoup de "je" tout ça..... :oops: )
Je n'avançais plus dans ma thérapie (vous me direz, un mois c'est rien, mais j'ai tellement envie d'avancer... que ça me parait super long).
Et ce soir, j'ai fait un pas, en fait j'ai l'impression d'avoir pousser un nuage sur un des problèmes, d'avoir mis en lumière un gros questionnement.
Et ça fait un bien fou, tout en étant super triste car il va falloir digérer encore et encore tout ce que je découvre en faisant cette thérapie.
La semaine dernière, je pense que ça a été la pire des séances pour le moment.
On a abordé un point qui en un instant m'a fait pleurer sans même pouvoir expliquer pourquoi.
A part "j'ai mal" et "j'aimerais mourir plutôt que de ressentir ce mal être", rien d'autre ne me venait à l'esprit.
Jamais je n'avais pleuré comme ça, sans savoir ce qui me faisait pleurer. Ça m'a sacrément fait flipper et traumatisé!! Une expérience bien douloureuse...
Nous ne sommes pas revenu sur ce point encore, mais j'espère qu'on y reviendra et que j'arriverais à identifier cette douleur.
C'est ultra décousu quand je relis ce que j'ai écris, mais ça représente bien ce qu'il se passe dans ma tête.
En bref : c'est vraiment dure cette thérapie, je ne pensais pas que tout ce que j'avais vécu aurait foutu autant le bordel en moi, c'est dingue ce que j'ai pu refouler en moi comme colère, haine, tristesse, et qui ressort maintenant grâce à ma psychothérapie.
Mais, je reste vraiment avec un seul objectif : aller mieux et penser à moi, me reconstruire.
Et ça, ça m'aide à ne pas arrêter.
Voilà, merci d'avoir tout lu en tout cas, vous avez eu bien du courage, et désolée si vous n'avez rien compris, j'ai très mal écrit!
Bisous :)