Aller chez un psy pour me libérer?

Trashrap tu me secoues les plumes, ça me fait du bien, mais ça secoue hein :roll: ;)

Merci :kiss:

Tu vois je suis compliquée, je dis que je veux penser à moi, et paf, chasser le naturel.. et je pense à eux et plus à moi.

c'est toujours plus facile à dire qu'à faire. Et c'est surement la raison pour laquelle cette thérapie est difficile pour toi.
ça montre juste que tu es quelqu'un qui fait attention à ne pas blesser les autres et c'est loin d'être quelque chose de négatif.

Il faut juste se dire que "Charité bien ordonnée commence par soi-même." ;)

Merci :)
J'essayerais de me répéter cette phrase quand je me sentirais basculer du côté obscur de ma faiblesse... lol :lol:

Bonjour,

Si tu suis cette thérapie c'est pour changer quelque chose qui ne te plaisait pas. Pour y arriver, il y a des changements à faire.

Ce que tu "contrôles", c'est toi. Tu pourras dire à ta famille de changer leur comportement, leur façon d'agir, ce n'est pas sûr qu'ils comprennent et le font. Ils se trouvent qu'ils ne voient la situation comme toi.

Une chose que j'ai remarqué dans mon cas. Bien souvent je me sentais dans l'obligation de mettre mon grain dans telle ou telle chose, de régler telle autre situation. Mais au final, ma famille ne m'avait rien demandé. Mon frère un jour suite à une situation compliquée m'a dit clairement "je ne t'ai rien demandé".

J'étais en rogne mais c'était la vérité. Courage Cha_Cha, bisous.

et tu n'es pas en état de faiblesse.

la faiblesse, l'inertie, c'est de ne rien faire pour changer les choses lorsqu'il y a un problème.

clairement, tu as pris le problëme à bras le corps et le travail que tu fais est extremement courageux.

parce qu'il remet en cause tous les fondements de ton fonctionnement et du fonctionnement familial au risque de s'extraire de ce systeme familial et de ce cocons, qui s'il est inconfortable est tout de même connu.

aller dans l'inconnu, c'est tres courageux. tu n'es pas faible, de temps en temps, ton inconscient remet les pieds dans les pantoufles qu'il connait si bien. c'est tout.

Mangue974: En fait j'ai peur de me prendre des reproches du genre "ca y est tu as fait /fais une psychothérapie, alors tu te crois le droit de remettre tout en cause, te tout chambouler".
En fait j'ai vécu un peu cette situation quand il y a 4 mois ça a clasher et que je refusais de voir ma soeur.
J'ai senti la pression familliale, mes parents m'ont forcé par 2 fois à retourner vers ma soeur (et je me suis pris des revers à chaque fois, j'en garde des séquelles).
J'ai juste peur de l'avenir en fait.

Deputee702: Je sais que c'est pas facile ce saut vers l'inconnu, mais clairement je me sens faible car j'ai besoin de consulter pour aller mieux car je suis dans l'incapacité de régler mes problèmes moi même...
C'est de là que vient ce sentiment de faiblesse, mais aussi de part ma nature de vouloir surprotéger ma famille, pour qu'ils se sentent bien et que rien ne me sois reproché... C'est râté pour le moment :roll:

Je crois au contraire qu'il faut une fichue force pour aller consulter , se remettre en question.
il est bcp plus facile de rester la tete dans le sable !

alors, ton travail, c'est de te proteger toi. à part tes enfants, tu n'as pas à protéger d'autres adultes. les protéger de quoi d'ailleurs ? de toi, de la vérité, de la realité ?

non tu n'es pas obligée de ceder aux injonctions que tes parents te font pour leur seul confort au détriment du tien.

il t'envoient au casse pipe pour aller mieux eux alors que toi tu as morflé.

je croyais que le rôle des parents était de protéger leurs enfants, pas le contraire.

et tu as besoin d'aide puisque la cellule familiale te met en danger ( ben oui, exposer sa fille à la souffrance pour son petit confort, c'est te mettre en danger ! ), il faut bien que tu trouves de la bienveillance à ton égard ailleurs, puisque clairement, tu n'en trouve pas chez toi.

En fait mon problème c’est que (et ça je le découvre grâce à ma thérapie) je me suis « confié » (où l'ambiance familiale m'a contraint à avoir, j'en sais rien pour le moment) un rôle de ciment dans ma famille.
Un rôle de fille « modèle », qui évite les conflits et préfère les apaiser, et que ce soit entre des membres de ma famille (proche) ou moi face aux membres de ma famille.
Du coup je suis embourbée dans ce rôle et c’est pourquoi j’ai l’impression que je dois les protéger. J'ai toujours agit comme ça.
Mais on travaille la dessus avec ma psy, à démanteler ce schéma pas normal, mais qui l’est pour moi car j’ai grandi dedans.

Pour m’envoyer au casse pipe, ils l’ont bien compris, mais trop tard, que c’était égoiste.
Je me souviens encore de la pression que j’ai eu pour passer Noel en « famille » cette année, et comment ma sœur a agit (cf dans les pages précédentes..), et comment moi j’ai été dévasté et que suite à ça j’ai coupé les ponts sans négociation possible, et à partir de ce moment là, ils m’ont laissé tranquille et m’ont laissé faire mon chemin.
Mais le mal avait été fait, j’ai vu qu’encore une fois, ils se souciaient plus de ma sœur, que de moi.
Je ne leur en veux pas, mais je sais que face à ma sœur, je ne pèse pas la poids (pourtant… lol… :lol: bref).

Ce qui me fait le plus mal, c’est que je croyais qu’ils me protegaient, ils l’ont fait d’ailleurs sur certaines choses, par contre sur l’égalité dans la fraterie, je peux dire qu’ils ont complétement foiré leur rôle (pourtant ils ont toujours clamé le contraire), ils ne m’ont jamais protégé de ma sœur, et ils ont en plus de ça, alimenté son moulin en appuyant le fait que je lui doit quelque chose, et que je dois lui être soumise.

Cha_Cha a écrit:

Tu ne dois être soumise à PERSONNE, jamais.

Ca peut te paraitre absurde Trashrap, mais c'est ancré en moi, c'est ma normalité en fait, dans la relation que j'ai avec ma soeur, et qui est en plus attisée et entretenue depuis toujours par mes parents.
Et c'est à cause du mal être que ça me procure que j'ai décidé de consulter, pour me détacher de cette emprise qu'elle a sur moi.
Car même si c'est dans ma normalité, je ne veux plus que ça le soit, c'est plus supportable.

C'est pour ça qu'il faut te préoccuper de ce que tu ressens toi, et non de ce que tes parents ou ta soeur peuvent vouloir.
S'ils t'aiment, ils accepteront tes changements avec le temps. S'ils ne t'aiment pas, et bien... ils ne te méritent pas.
Tu ne leur dois rien.

Une piqure de rappel ne fait pas de mal... merci à toutes pour vos messages :kiss:

Mais c'est vraiment dur de casser tout ça, et de penser qu'à soi.
Surtout que je pourrais me dire "après c'qu'ils m'ont fait, blablabla...je ne pense qu'à moi... je les déteste,..."
Mais même pas! (victime à mon échelle du syndrome de Stockholm?... :roll: )
Et en parallèle de tout ça, j'ai ce sentiment de culpabilité dont on parlait 2 pages avant, d'être égoiste.
Et c'est vraiment pas facile d'être en paix avec soi même quand on a l'impression d'être une mauvaise personne.

c'est si grave de passer pour la méchante ?

inconfortable oui, mais grave, non. surtout que ce n'est pas la réalité, mais une réalité distordue au prime d'un schéma induit comme tu le dis.

jubile d'être dans un autre rôle. celui de la méchante. c'est drôle !