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Aller chez un psy pour me libérer?

52 ans Lorraine 4326
Encore une fois Cha-cha , laisse toi du temps, soit indulgente avec toi-meme , t'es qu'au debut de ton travail psy je pense , tu "deblayes" là , tu poses  
les choses, les rancoeurs, les blessures . le reste, le "pardon" , suivront . ca se fera naturellement sans que tu n'ais à te forcer .


trashrap , je sais pas comment Cha-cha prends ce que tu dis , mais moi ce sont des choses que je ne peux pas entendre tes paroles . Les "tu dois" , perso ca me sert à rien . Ce sont des choses qu'on sait dejà mais qu'on n'arrive pas à appliquer car notre histoire fait que ... et que c'est sans doute pour ca que , precisement, on consulte ;-)
51 ans à la maison ! 10072
ladybugette a écrit:
Encore une fois Cha-cha , laisse toi du temps, soit indulgente avec toi-meme , t'es qu'au debut de ton travail psy je pense , tu "deblayes" là , tu poses les choses, les rancoeurs, les blessures . le reste, le "pardon" , suivront . ca se fera naturellement sans que tu n'ais à te forcer .


trashrap , je sais pas comment Cha-cha prends ce que tu dis , mais moi ce sont des choses que je ne peux pas entendre tes paroles . Les "tu dois" , perso ca me sert à rien . Ce sont des choses qu'on sait dejà mais qu'on n'arrive pas à appliquer car notre histoire fait que ... et que c'est sans doute pour ca que , precisement, on consulte ;-)


Je sais que ça peut secouer. Mais c'est un peu le but. ;) Les "tu dois"ou "tu ne dois pas", c'est ce qu'elle se dit elle-même (et ce que son entourage lui dit). Le but est de comprendre qu'elle ne "dois" rien justement.

Je suppose (peut-être à tord ?) que si elle vient nous en parler, c'est qu'elle attend un minimum de retour.
C
40 ans Isère 2330
Deputee702 :
Grave, non dans le principe, mais infaisable pour le moment pour moi, je suis bloquée, et je me refuse de passer pour la méchante.
Je sais pas pourquoi, du moins pas encore, mais j’ose espérer élucider ce point également.
Je ne peux pas, c’est au dessus de mes forces de penser que les gens pensent de moi que je suis méchante alors que je ne suis pas comme ça. Et pourtant je vous jure qu’on essaye de creuser sur ce sujet, mais dès qu’on l’évoque, je me met à pleurer, elle me demande à chaque fois « de quoi avez-vous peur ? » et blam… je me met à pleurer sans pouvoir mettre des mots, avec une sensation de mal être extrême, et je met un moment à m’en remettre.


Ladygugette :
Elle me le dit ça aussi la psy, que je veux tout contrôler. Je lui pose beaucoup de question sur l’aboutissement de la thérapie, comment je saurais que je n’en ai plus besoin, comment ci comment ça,…
Je suis trop pressée, je veux déjà avoir terminer alors que je viens juste de commencer !


Pour ce que dit Trashrap, je lui ai dit hier qu’elle me secouait les plumes, et ses phrases me font bien sur réagir, mais je sais que ce n’est pas méchant.
Après je le prend bien car je suis dans un dynamique où je veux changer, je veux aller mieux.
La psychothérapie, personne ne m’y a forcé, c’est une volonté de ma part, et je suis ouverte à tous les points de vue, et c’est d’ailleurs pour ça (comme le dit Trashrap) que je déballe mes états d’âme ici, pour avoir un retour effectivement et me sortir le nez du guidon, afin d’avoir une vue différente de ce que je vis, vos ressentis, et vos avis.
Et ce que je disais quelques postes plus haut, je sais que dans l'absolu personne ne doit être soumis, mais c'est comme ça que je suis pour le moment, je le sais que je le suis, je le sais que je ne devrais pas, mais c'est comme ça, pour le moment... Et ça rejoins ce que tu dis, Ladybugette ;) C'est pour celà que j'ai commencé à consulter.

Je ne sais pas si j’aurais aussi bien pris tes phrases la semaine dernière Trashrap, car j’étais pas bien du tout, mais la ça va.
Mais faut quand même pas trop me secouer non plus heiiiin :P (jrigole)


Vla les pavés que j'envoie aujourd'hui .. . .
C
40 ans Isère 2330
Cha_Cha a écrit:

Désolée pour la faute..

Ladybugette :
Elle me le dit ça aussi la psy, que je veux tout contrôler. Je lui pose beaucoup de question sur l’aboutissement de la thérapie, comment ...
51 ans à la maison ! 10072
En tout cas, tu n'hésite pas à me dire si je vais trop loin. Je comprendrais sans problème. ;)
C
40 ans Isère 2330
Pas de souci Trashrap :D



Un truc qui n'a rien à voir avec la choucroute, mais ça me travaille beaucoup les tripes quand même:
le jeudi midi je mange chez mes parents pour profiter qu'ils gardent mes neveux pour les voir.
Ils ont 4 et 6 ans et sont déjà au courant des régimes, le grand se martèle qu'il ne doit pas dépasser tel poids (il est bien portant mais rien d'alarmant quoi), et son petit frère lui répète.
Il se frustre à mort, il culpabilise d'en reprendre parce qu'il faim. .. .
"Le Dr a dit que je ne devais pas faire plus de 30, et je suis déjà à 30, faut pas que je mange de féculent aujourd'hui, et faut pas que je me reserve sinon je vais grossir". . ..

Je suis dépitée...

Et ma soeur dans tout ça : elle entame son 56 ème régime, a perdu n kgs, et s'en vente grave...

Encore une fois, je passe pour l'extraterrestre de la famille avec ma RA et ses principes.

Voilà, ça ne nécessite pas de commentaires, j'avais besoin de l'écrire car je ne sais pas quoi faire, à vouloir qu'il arrête de grossir, ils vont tout foutre en l'air et le mener tout droit vers le chemin des régimes et des joyeusetés qui en découlent. . . .
42 ans aude 792
Bonjour Cha_Cha,
je trouve très intéressant tout ce que tu dis et toutes les réponses qui te sont faites alors je ne sais jamais quoi dire d'autre.
Mais en te lisant hier je me faisais la réflexion qu'il y a peut-être plusieurs étapes à passer, et tu n'es pas encore à la fin.
J'ai aussi fait une psychothérapie et au début j'étais en colère contre mes parents, ma sœur, X, Y,... Je leur mettais beaucoup (trop?) de choses sur le dos.
Et puis je me suis dit (et mon psy me l'a dit aussi) que mes parents ont fait comme ils ont pu, ils n'ont peut-être pas pu/su faire autrement. Ils sont comme ils sont, et ils ne changeront pas (à priori). Ma sœur est comme elle est (autoritaire, dirigiste...) mais elle n'y peut rien si elle est elle.
Pour moi c'est pareil: je suis comme je suis, je n'y suis pour rien si je suis moi, et je m'accepte comme je suis (un peu comme avec la RA :D ).
Je sais que mes grands-parents n'ont pas su aimer mes parents et communiquer avec eux, et mes parents n'ont pas su s'occuper de moi comme je l'aurais voulu et ils "sont passé à côté de moi" comme dit mon psy.

En fait maintenant je me dis qu'une pomme est une pomme, ma sœur est ma sœur, etc... Je les accepte comme ils sont mais je m'accepte et je me respecte. C'est aussi le principe de la sophrologie, la relaxation,... : accepter le présent comme il est sans chercher à contrôler. Je ne sais pas si on peut parler d'être méchante ou soumise ou quoi que ce soit, c'est juste être en paix ici et maintenant, puisque le passé et le futur n'existent que dans nos têtes, seul le présent compte.

Bon courage!

PS: quand je lis que des enfants de 4 et 6 ans sont au régime, je trouve ça très effrayant :shock: Ta sœur ne se rend-elle pas compte qu'elle angoisse ses propres enfants pour RIEN???
M
52 ans 212
Bonjour,

Cha_Cha, tu as du courage de suivre cette thérapie. Des reproches tu en auras pour le fait que tu suives cette thérapie et pour d'autres choses encore.

Tu as le droit de tout chambouler parce que tu ne sens pas bien, tu souffres et que tu ne veux plus continuer ainsi. Si les autres ne le comprennent pas, tu n'y pourras rien. Il faut l'accepter.

C'est vrai qu'il faut que tu te donnes du temps et que tu acceptes de "décevoir" ceux que tu aimes. On ne peut plaire à tout le monde et de toutes les façons tu n'es pas là pour celà.

Je t'embrasse.
C
40 ans Isère 2330
J'en ai marre de pleurer en séance, j'en peux plus.
L'impression de faire du sur place, de ne pas avancer, et juste pleurer, dire que j'ai peur de l'abandon et blablabla... et le vide.
C'est quand que ça fini de faire mal tout ça?...
J'en peux plus d'être à fleur de peau.
Et j'ai peur de baisser les bras et de tout arrêter à cause de ça.

Bref ça va pas, et pour une fois je me le nie pas (tout compte fait j'avance quand même un peu, mais pas assez vite), je rêve de me dire "ça y est, j'ai terminé ma thérapie".

Ca sert pas à grand chose, mais j'avais besoin que ça sorte.

Bisous
40 ans 886
:( mais même si tu pleure à chaque fois, tu n'as pas l'impression que c'est un peu différent selon les séances? Que de dire les mots ça change un tout petit peu ton ressenti quand même?

Sinon peut-être que tu pourrais te concentrer d'avantage sur des évènements précis à lui raconter qui donneront un éclairage sur ton ressenti plutôt que de parler de ton ressenti directement... Parfois ça donne des pistes différentes...

Bon courage :kiss:
C
40 ans Isère 2330
Bonjour Ali-a et merci pour ta réponse.

En fait, je pleure à chaque fois et effectivement c'est différent dans le sens où c'est de plus en plus douloureux.
(Hier ça l'a été particulièrement car j'ai eu, après la séance, des idées assez noires.)
En fait les pleures arrivent quand je parle de choses précises, comme tu le dis, ça part d'histoires que je lui raconte, puis ça dévie sur d'autres, mais à chaque fois dès qu'on creuse un peu plus, je commence à me sentir envahir par les émotions, et je m'effondre.
Dès qu'elle me demande ce que j'ai ressenti quand tel ou tel évenement est survenu, ben c'est le drame...
Je pleure, et pas de mot qui sorte à part le fait de se sentir nulle.

Merci en tout cas :kiss:
63 ans Franche Comté 995
j'ai pleuré systématiquement pendant 6 mois. et ensuite, apres les émotions est venue la reflexion.

mais le bagage est souvent bien lourd et il est necessaire de se délester d'un certain nombre de choses avant d'avancer.

puis je me suis dit que le chemin avait été long pour en arriver la et que l'on ne se débarassait pas d'années de vie, des schémas inadaptés comme ça par miracle.

j'avais 30 ans. tout bien pesé. 6 mois ce n'est pas grand chose au regard des 30 ans de grand n'importe quoi et de chemin de vie néfaste pour moi.
C
40 ans Isère 2330
Coucou Deputee702

Merci pour ton message.

C'est sur qu'en regardant comme ça, ça aide à se dire que c'est un moindre mal.

Mais en fait il y a deux choses qui sont douloureuses:
- que je pleure, et les émotions qui les accompagnent, elles sont vraiment fortes (souvent négative)
- je me demande "mais qu'est ce que j'ai bien pu refouler comme souffrance pour pleurer comme ça c'est pas possible" et je n'en étais pas consciente, ou alors comme m'a dit ma psy : je le savais , mais je me leurrais depuis toujours.Et ça, ça me fait flipper quoi.

Malgré ça, j'ai quand même l'impression d'avoir avancé depuis presque 5 mois, mais j'ai l'impression que ces phases de pleurs m'empeche d'avancer, c'est comme si dès qu'on creusait, j'ai mon bouclier qui s'errige et je pleure car c'est le seul moyen que j'ai pour m'exprimer.
J'ai jamais autant pleuré de ma vie, c'est troublant.
63 ans Franche Comté 995
si je peux me permettre un avis, tu avais peut être tout bloqué ce qui est du ressort de l'émotionnel.

je vois ça comme un barrage qui se brise. au début l'inondation, les grandes eaux de toutes ces émotions contenues puis un flux normal qui reviendra.

oui, tu es triste. mais ce n'est pas grave d'être triste. ce n'est certes pas très agréable, mais ce n'est pas grave.

alors, comme tu nous l'as dit, tu devais être celle qui faisait que tout aille bien. donc, pas de tristesse. pas d'émotions négatives. en tout cas, il ne fallait pas les montrer, voire les nier.
mais cette tristesse et ces émotions n'étaient que refoulées, mises derrière le barrage. elle sortent maintenant. à grands flots.

accepte cette tristesse pendant un moment parce qu'elle n'a pas pu exister jusqu'à présent.


je suis sire que si elle devient trop envahissante dans le quotidien, ta psy fera quelque chose.

mais pour l'instant, peut être que cette tristesse enfin exprimée est un bienfait que tu ne t'étais pas autorisée jusqu'à présent ?
C
40 ans Isère 2330
Bien sur que tu peux te permettre un avis, avec grand plaisir :)

Ton image du barrage me parle vraiment là.
Je me suis très rarement autorisé d'être triste:
il faut profiter de la vie, il y a toujours pire que soi (argument qui tient la route 2 minutes selon ma psy), il faut être fort, pleurer c'est être faible
Voilà ce qui m'a été martelé depuis toujours, et que je me suis martelé toute seule comme une grande en grandissant!. . .

C'est super dur de se laisser aller à quelque chose qu'on se refusait, et c'est encore plus dur de voir qu'on ne peut plus se contrôler.

Un trop plein je pense effectivement.

Mais moi qui aime tout contrôler, je ne sais pas quand ça va s'arrêter, et ça revient au fait qu'il faut que je lâche prise, et arrêter de vouloir tout maîtriser.
B I U