C
Coucou Saralou, et un grand merci à toi t’intervenir alors que tu avais décidé de prendre de la distance avec VLR.
:kiss: ça me touche beaucoup, merci.
Je me souviens très bien d’avoir ouvert un topic sur mon hypersensibilité (signe avant coureur du besoin de faire une psychothérapie ?...il faudrait que je regarde quand je l’avais ouvert)
Il faudrait que j’aille le relire précisement, mais je me souviens avoir échanger avec toi sur ton vécu.
Je me souviens de ton discours, que tu me rappelles ici sur la sensibilité qui n’est pas une faiblesse.
Mais je te promet que c’est dur de se le dire quand depuis toujours mon père me dit que pleurer c’est montrer ses faiblesses. C’est dur de se dire que son modèle a tort, c’est dur de casser ce schéma et ces pensées.
On a abordé il n’y a pas longtemps la place que prend mon père dans ma vie.
En fait je me suis rendu compte qu’étant petite, je n’ai pas suivi le modèle de ma mère, car elle était toujours malheureuse, menaçait souvent de partir quand il y avait une engueulade (d’où peut être cette peur de l’abandon) j’ai donc suivi celui de mon père, quelqu’un de fort, qui ne pleure jamais, qui n’est pas souvent là (beaucoup de travail) mais quand il est là, il est là heureux et disponible à 100%.
Bref, tout ça pour dire que je me suis construite sur ce modèle de « force » sans chercher à comprendre si c’était bien ou pas, c’était comme ça.
Du coup c’est vraiment pas facile de devoir remettre tout ça en question, comme si tout ce que j’ai vécu c’était mal et c’était pas mon vrai moi (suis-je claire ?..), ça me faisait du mal, mais je le faisais car il le fallait, pour rendre fière mon père que j’ai en admiration.
Comme nous en avons déjà parlé Saralou, le déclencheur était la dispute de trop avec ma sœur, mais aussi une grosse remise en question sur le fait que je ne me voyais pas construire une famille, faire un bébé avec mon mari en étant dans cet état complétement instable émotionnellement parlant, il fallait que je fasse quelque chose.
Mais maintenant, comme tu l’as dit, j’ai l’impression d’avoir ouvert une boite de pandore et que je souffre davantage que si j’avais encore une fois, enfouis et nié tout ça, toutes mes émotions.
Sauf que là, c’était plus fort que ma propre volonté, je ne pouvais plus rester comme ça.
Je sais qu’à long terme j’irais mieux, mais punaise je ne pense pas pouvoir supporter de descendre plus bas que je ne le suis.
Ca peut paraître futile en plus de lire tout ça, mais de se rendre compte que toute ma vie, je me suis mentie, je suis allée contre ma vraie nature, au nom de quoi en plus ?
Je m’en veux, je suis en colère contre moi, et au final, je suis triste d’avoir gaché tout ça.
:kiss: ça me touche beaucoup, merci.
Je me souviens très bien d’avoir ouvert un topic sur mon hypersensibilité (signe avant coureur du besoin de faire une psychothérapie ?...il faudrait que je regarde quand je l’avais ouvert)
Il faudrait que j’aille le relire précisement, mais je me souviens avoir échanger avec toi sur ton vécu.
Je me souviens de ton discours, que tu me rappelles ici sur la sensibilité qui n’est pas une faiblesse.
Mais je te promet que c’est dur de se le dire quand depuis toujours mon père me dit que pleurer c’est montrer ses faiblesses. C’est dur de se dire que son modèle a tort, c’est dur de casser ce schéma et ces pensées.
On a abordé il n’y a pas longtemps la place que prend mon père dans ma vie.
En fait je me suis rendu compte qu’étant petite, je n’ai pas suivi le modèle de ma mère, car elle était toujours malheureuse, menaçait souvent de partir quand il y avait une engueulade (d’où peut être cette peur de l’abandon) j’ai donc suivi celui de mon père, quelqu’un de fort, qui ne pleure jamais, qui n’est pas souvent là (beaucoup de travail) mais quand il est là, il est là heureux et disponible à 100%.
Bref, tout ça pour dire que je me suis construite sur ce modèle de « force » sans chercher à comprendre si c’était bien ou pas, c’était comme ça.
Du coup c’est vraiment pas facile de devoir remettre tout ça en question, comme si tout ce que j’ai vécu c’était mal et c’était pas mon vrai moi (suis-je claire ?..), ça me faisait du mal, mais je le faisais car il le fallait, pour rendre fière mon père que j’ai en admiration.
Comme nous en avons déjà parlé Saralou, le déclencheur était la dispute de trop avec ma sœur, mais aussi une grosse remise en question sur le fait que je ne me voyais pas construire une famille, faire un bébé avec mon mari en étant dans cet état complétement instable émotionnellement parlant, il fallait que je fasse quelque chose.
Mais maintenant, comme tu l’as dit, j’ai l’impression d’avoir ouvert une boite de pandore et que je souffre davantage que si j’avais encore une fois, enfouis et nié tout ça, toutes mes émotions.
Sauf que là, c’était plus fort que ma propre volonté, je ne pouvais plus rester comme ça.
Je sais qu’à long terme j’irais mieux, mais punaise je ne pense pas pouvoir supporter de descendre plus bas que je ne le suis.
Ca peut paraître futile en plus de lire tout ça, mais de se rendre compte que toute ma vie, je me suis mentie, je suis allée contre ma vraie nature, au nom de quoi en plus ?
Je m’en veux, je suis en colère contre moi, et au final, je suis triste d’avoir gaché tout ça.