S
mamykro a écrit:
Chez nous ce qui a causé pas mal de souci, c'est que ma mère prenait parti pour l'une ou l'autre dans les conflits.
Le côté d'essayer de faire voir à la personne qui se confie que l'autre souffre aussi, je peux le comprendre. Quand mes enfants étaient petits, je ne prenais pas parti pour l'un ou pour l'autre.
je les invitais à essayer de résoudre leurs conflits en leur faisant comprendre qu'en général il n'y a pas qu'un gentil et un méchant.
C'est très difficile pour un parent de "choisir" qui est le gentil et qui est le méchant dans une histoire et c'est pour cela que je trouve que la médiation ne devrait pas passer par les parents.
Alors bon, mes fils n'ont jamais atteint un niveau de dispute comme le mien avec mes soeurs, donc je n'ai pas pu mettre en pratique. Mais si mon second fils me dit, je trouve mon frère un peu distant ces temps-ci, je lui dit que ce n'est certainement pas lié à lui, qu'il a d'autres soucis en ce moment et que du fait de son caractère, il se met un peu dans sa grotte quand il est moins bien et je l'invite à poser la question directement à son grand frère.
L'empathie pour les autres, est quelque chose de génial, mais c'est aussi une difficulté car en fait on comprend tout le monde car on perçoit la souffrance des deux côtés et parfois c'est difficile à gérer.
Tout cela pour apporter un autre angle sur la réaction de la maman de chachaminou, que ce n'est pas obligatoirement la désavouer.
Mais le principal c'est que chachaminou doit affronter tout ce qu'elle ressent et si elle se sent désavouée, elle peut le lui dire.
L'année passée, l'histoire avec ma belle-famille (mon mari et sa soeur s'étant faché, les parents ont pris le parti de la soeur en gros et cela a donné une rupture familiale). Il n'y a donc plus eu de noel prévu. Le 24 décembre mon beau-père apprenait qu'il avait un cancer agressif et a appelé mon mari pour le lui dire.Il lui a dit combien il regrettait la situation, mais mon mari était trop muré dans sa souffrance et sa colère, pour faire le deuxième pas nécessaire à la réconciliation à ce moment là.
J'avoue que j'ai eu de la peine à le comprendre et j'ai pris beaucoup sur moi,sur le lâcher-prise,mais en fait il devait vivre cette histoire comme cela.
Mon beau-père est mort en septembre, la réconciliation a eu lieu en juillet, et cette année, je sais que mon mari est mal, car il n'y aura plus de noel possible avec son père.
Je lui ai dit que je pensais que les choses devaient se passer comme cela et qu'il avait fallu aller une fois au bout de cette histoire de jalousie fraternelle, de non-dit, de malentendus et que les moments de grande qualité qu'il avait pu passer avec son père de juillet à septembre n'auraient peut être pas pu être possible sans cette rupture.
C'est pour cela chachaminou, que tu ne dois pas te sentir obligée de faire quelque chose qui ne te convient pas pour le moment. Tu dois faire ton chemin et penser à toi.
Il sera temps de t'occuper de la souffrance de ta soeur quand tu auras pu digérer un peu la tienne. Dans ce genre de cas, je pense que c'est bien de penser à soi avant de pouvoir aller vers les autres.
Cha_cha_minou a écrit:
Pour moi, ce genre d'attitude mène presque toujours les enfants à avoir des problèmes entre eux. j'ai connu plusieurs familles où la mère avait cette attitude dont ma grand-mère), et à chaque fois, les frères et soeurs avaient de gros problèmes entre eux (ma mère ne parle plus à sa soeur, par exemple). Je crois que ce genre d'attitude est très mauvais pour l'entente dans la fratrie. :?
Elle le prend souvent son parti, mais elle me dit qu'elle fait la même chose vis à vis de moi quand je ne suis pas là...
Pour moi, ce genre d'attitude mène presque toujours les enfants à avoir des problèmes entre eux. j'ai connu plusieurs familles où la mère avait cette attitude dont ma grand-mère), et à chaque fois, les frères et soeurs avaient de gros problèmes entre eux (ma mère ne parle plus à sa soeur, par exemple). Je crois que ce genre d'attitude est très mauvais pour l'entente dans la fratrie. :?
Chez nous ce qui a causé pas mal de souci, c'est que ma mère prenait parti pour l'une ou l'autre dans les conflits.
Le côté d'essayer de faire voir à la personne qui se confie que l'autre souffre aussi, je peux le comprendre. Quand mes enfants étaient petits, je ne prenais pas parti pour l'un ou pour l'autre.
je les invitais à essayer de résoudre leurs conflits en leur faisant comprendre qu'en général il n'y a pas qu'un gentil et un méchant.
C'est très difficile pour un parent de "choisir" qui est le gentil et qui est le méchant dans une histoire et c'est pour cela que je trouve que la médiation ne devrait pas passer par les parents.
Alors bon, mes fils n'ont jamais atteint un niveau de dispute comme le mien avec mes soeurs, donc je n'ai pas pu mettre en pratique. Mais si mon second fils me dit, je trouve mon frère un peu distant ces temps-ci, je lui dit que ce n'est certainement pas lié à lui, qu'il a d'autres soucis en ce moment et que du fait de son caractère, il se met un peu dans sa grotte quand il est moins bien et je l'invite à poser la question directement à son grand frère.
L'empathie pour les autres, est quelque chose de génial, mais c'est aussi une difficulté car en fait on comprend tout le monde car on perçoit la souffrance des deux côtés et parfois c'est difficile à gérer.
Tout cela pour apporter un autre angle sur la réaction de la maman de chachaminou, que ce n'est pas obligatoirement la désavouer.
Mais le principal c'est que chachaminou doit affronter tout ce qu'elle ressent et si elle se sent désavouée, elle peut le lui dire.
L'année passée, l'histoire avec ma belle-famille (mon mari et sa soeur s'étant faché, les parents ont pris le parti de la soeur en gros et cela a donné une rupture familiale). Il n'y a donc plus eu de noel prévu. Le 24 décembre mon beau-père apprenait qu'il avait un cancer agressif et a appelé mon mari pour le lui dire.Il lui a dit combien il regrettait la situation, mais mon mari était trop muré dans sa souffrance et sa colère, pour faire le deuxième pas nécessaire à la réconciliation à ce moment là.
J'avoue que j'ai eu de la peine à le comprendre et j'ai pris beaucoup sur moi,sur le lâcher-prise,mais en fait il devait vivre cette histoire comme cela.
Mon beau-père est mort en septembre, la réconciliation a eu lieu en juillet, et cette année, je sais que mon mari est mal, car il n'y aura plus de noel possible avec son père.
Je lui ai dit que je pensais que les choses devaient se passer comme cela et qu'il avait fallu aller une fois au bout de cette histoire de jalousie fraternelle, de non-dit, de malentendus et que les moments de grande qualité qu'il avait pu passer avec son père de juillet à septembre n'auraient peut être pas pu être possible sans cette rupture.
C'est pour cela chachaminou, que tu ne dois pas te sentir obligée de faire quelque chose qui ne te convient pas pour le moment. Tu dois faire ton chemin et penser à toi.
Il sera temps de t'occuper de la souffrance de ta soeur quand tu auras pu digérer un peu la tienne. Dans ce genre de cas, je pense que c'est bien de penser à soi avant de pouvoir aller vers les autres.