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Aller chez un psy pour me libérer?

49 ans région parisienne 5831
Cha_cha_minou a écrit:
Elle le prend souvent son parti, mais elle me dit qu'elle fait la même chose vis à vis de moi quand je ne suis pas  
là...


Pour moi, ce genre d'attitude mène presque toujours les enfants à avoir des problèmes entre eux. j'ai connu plusieurs familles où la mère avait cette attitude dont ma grand-mère), et à chaque fois, les frères et soeurs avaient de gros problèmes entre eux (ma mère ne parle plus à sa soeur, par exemple). Je crois que ce genre d'attitude est très mauvais pour l'entente dans la fratrie. :?
S
89 ans 4951
mamykro a écrit:
Cha_cha_minou a écrit:
Elle le prend souvent son parti, mais elle me dit qu'elle fait la même chose vis à vis de moi quand je ne suis pas là...


Pour moi, ce genre d'attitude mène presque toujours les enfants à avoir des problèmes entre eux. j'ai connu plusieurs familles où la mère avait cette attitude dont ma grand-mère), et à chaque fois, les frères et soeurs avaient de gros problèmes entre eux (ma mère ne parle plus à sa soeur, par exemple). Je crois que ce genre d'attitude est très mauvais pour l'entente dans la fratrie. :?


Chez nous ce qui a causé pas mal de souci, c'est que ma mère prenait parti pour l'une ou l'autre dans les conflits.

Le côté d'essayer de faire voir à la personne qui se confie que l'autre souffre aussi, je peux le comprendre. Quand mes enfants étaient petits, je ne prenais pas parti pour l'un ou pour l'autre.

je les invitais à essayer de résoudre leurs conflits en leur faisant comprendre qu'en général il n'y a pas qu'un gentil et un méchant.

C'est très difficile pour un parent de "choisir" qui est le gentil et qui est le méchant dans une histoire et c'est pour cela que je trouve que la médiation ne devrait pas passer par les parents.

Alors bon, mes fils n'ont jamais atteint un niveau de dispute comme le mien avec mes soeurs, donc je n'ai pas pu mettre en pratique. Mais si mon second fils me dit, je trouve mon frère un peu distant ces temps-ci, je lui dit que ce n'est certainement pas lié à lui, qu'il a d'autres soucis en ce moment et que du fait de son caractère, il se met un peu dans sa grotte quand il est moins bien et je l'invite à poser la question directement à son grand frère.

L'empathie pour les autres, est quelque chose de génial, mais c'est aussi une difficulté car en fait on comprend tout le monde car on perçoit la souffrance des deux côtés et parfois c'est difficile à gérer.

Tout cela pour apporter un autre angle sur la réaction de la maman de chachaminou, que ce n'est pas obligatoirement la désavouer.

Mais le principal c'est que chachaminou doit affronter tout ce qu'elle ressent et si elle se sent désavouée, elle peut le lui dire.

L'année passée, l'histoire avec ma belle-famille (mon mari et sa soeur s'étant faché, les parents ont pris le parti de la soeur en gros et cela a donné une rupture familiale). Il n'y a donc plus eu de noel prévu. Le 24 décembre mon beau-père apprenait qu'il avait un cancer agressif et a appelé mon mari pour le lui dire.Il lui a dit combien il regrettait la situation, mais mon mari était trop muré dans sa souffrance et sa colère, pour faire le deuxième pas nécessaire à la réconciliation à ce moment là.

J'avoue que j'ai eu de la peine à le comprendre et j'ai pris beaucoup sur moi,sur le lâcher-prise,mais en fait il devait vivre cette histoire comme cela.

Mon beau-père est mort en septembre, la réconciliation a eu lieu en juillet, et cette année, je sais que mon mari est mal, car il n'y aura plus de noel possible avec son père.

Je lui ai dit que je pensais que les choses devaient se passer comme cela et qu'il avait fallu aller une fois au bout de cette histoire de jalousie fraternelle, de non-dit, de malentendus et que les moments de grande qualité qu'il avait pu passer avec son père de juillet à septembre n'auraient peut être pas pu être possible sans cette rupture.

C'est pour cela chachaminou, que tu ne dois pas te sentir obligée de faire quelque chose qui ne te convient pas pour le moment. Tu dois faire ton chemin et penser à toi.

Il sera temps de t'occuper de la souffrance de ta soeur quand tu auras pu digérer un peu la tienne. Dans ce genre de cas, je pense que c'est bien de penser à soi avant de pouvoir aller vers les autres.
C
40 ans Isère 2330
Ladybugette et Helvetia, je vais vous faire une réponse à toutes les 2 car vos commentaires se rejoignent.

Au début, je ne voulais pas en parler à mes parents mais ils ne comprennaient pas pourquoi "d’un seul coup" j’avais ce besoin de distance physique et moral, suite à un enième accrochage avec ma sœur.
Mais il faut toujours que je me justifie auprès d’eux.
Je leur ai juste dit pour qu’ils me lachent la « grappe », et qu’ils comprennent que ce n’était pas un caprice de ma part, et que j’étais dans une autre optique que de me faire plaindre, que j’avais besoin d’avancer.
Ils ont été insistant, et je n’ai pas su me taire car j’avais l’impression que je leur devais une explication.
Je leur ai répété hier soir maintes et maintes fois que je n’attendais rien d’eux, que je ne voulais pas les changer, c’est moi qui avait un problème, et c’est à moi de le régler.

Mais soyez en sur, je regrette amèrement ce choix de leur avoir dit.
Déjà parce qu’avec vos message je le sens bien, ce n’est pas une critique, mais je sens que vous qui êtes passées par là, vous n’avez pas fait comme ça, et que vous ne comprenez pas pourquoi je les implique.
Mais aussi parce que pendant la discussion d’hier soir, mon père (à qui j’avais dit que je ne voulais pas impliquer ma sœur) à lancer plusieurs perches pour que je dévoile ma démarche, ma sœur a trouvé ces propos bizarres et a demandé à plusieurs reprises de quoi il parlait.
A un moment je me suis donc retrouvée au pied du mur, et j’ai du donner des explications à ma sœur.

J’aurai du leur dire que j’avais besoin de mettre au point certaines choses, et basta, j’ai pas réussi, j’ai continué à agir comme je le fais depuis toujours, leur rendre des comptes sur le pourquoi de mes actions et réactions.

Donc je le répète, j’aurai du fermer ma bouche dès le début, et je m’en veux vraiment.

Désormais, je ne compte plus du tout aborder le sujet avec eux.
C
40 ans Isère 2330
Mon message peut être mal pris, ce n'est pas un message de colère envers vous...

Je m'en veux d'être faible, de l'avoir été, et j'ai peur de l'être encore.

Je suis en colère et me sens trahie car j'ai encore appris des trucs ce midi et je suis blessée.

Désolée.

Je devrais me calmer avant de poster.
S
89 ans 4951
chachaminou, tu peux poster en colère, elle ne nous fait pas peur et je trouve que le forum est un lieu un peu anonyme qui n'implique personne.

Tu es trop dure avec toi-meme, ne t'en veux pas, tu as fait ce que tu as pu au moment ou cette demande est arrivée, chaque expérience comme cela va t'aider pour avancer, soit en sure, c'est un long chemin, mais il y un espoir de vie meilleure au bout.

Si on connait ma mère, on sait pourquoi c'est pas envisageable une médiation avec elle. Elle ne l'aurait pas proposée d'ailleurs, puisqu'elle prend parti. Si ma mère me parlait comme tes parents, j'aurais eu beaucoup de peine à dire non.

TU N'ES PAS FAIBLE!! J'ai tellement longtemps cru cela de moi, et pourtant la psy m'a aidé à voir qu'en fait c'est une force de vouloir changer des schémas qui nous bousillent.

C'est une force de vouloir changer d'attitude et de ne plus vouloir être la gentille qui arrange tout le monde.

Ce n'est pas une erreur que tu as faite, c'est juste le début d'un processus que tu as enclenché, qui au final t'amènera vers un mieux-être.

De toute façon tu ne pouvais plus continuer comme cela.

Tes parents t'ont mis une pression (réconcilie toi avec ta soeur, c'est bientot noel en gros) que personnellement je trouve qu'ils n'auraient pas du.

La magie de noel n'existe pas pour moi et j'ai un peu "tiqué" quand ton père a dit "la grace de noel fera le reste". Noel est la pire période pour les familles ou il y a des non-dit et des malentendus et après avoir subi des noels qui me mettaient dans des états pas possibles, pour moi je ne me sens plus aucune obligation à y participer ou pas.

Cette année, cela a frisé le code, mais ensuite je me suis dit que j'allais passer dessus car dans le fond, cela ne m'a pas plus démoli que cela.

Mais il y a eu des années ou je n'ai pas passé noel avec mes soeurs, on faisait avec mon mari et mes enfants et le lendemain avec ma belle-famille.

Il m'a fallu du temps pour me reconstruire.

Chachaminou, tu peux être en colère et le dire ici, il n'y a pas de souci, ici tu n'es pas obligée d'être la gentille chachaminou qui fait tout pour faire plaisir à sa famille.

:kiss: :kiss:
65 ans ile de france 7912
la différence c est que cha cha est très proche de ses parents , sa soeur , elle en a besoin, ça se sent

elle les voit tous les jours ? ou très souvent (les parents) c est plus difficile de dire non , de s affirmer dans ce contexte
S
89 ans 4951
j'étais aussi très proches de mes soeurs, elles étaient mes parents pour moi, la plus grande étaient ma petite maman (je l'appelais comme cela).

J'ai fait une dépression il y a 15 ans quand j'ai reçu une lettre me signifiant que ma plus grande soeur ne voulait plus avoir de contact avec moi et avoir des ses nouvelles.

La lettre était accompagnée de noms d'oiseaux divers sur mon mari et sur ce qu'elle pensait de lui.

J'ai souffert comme une damnée à ce moment là et j'ai plongé profondément.

Heureusement que j'avais mon mari et mes enfants pour me raccrocher à la vie à ce moment là.

Deux années difficiles à me reconstruire, sans elle, souffrant de son absence. En meme temps, grace à cette souffrance j'ai pu avancer en thérapie.

Donc j'espère chachaminou que tu ne penses pas que je t'ai mal jugée, si c'est le cas, je m'en excuse, réellement et je pensais avoir été claire dans mon post précédent comme quoi, si mes parents avaient été comme les tiens cela aurait été différent.
C
40 ans Isère 2330
Saralou ne t'en fais pas, je n'ai rien pris de mal, et j'avais bien compris ta position face à mes parents et ce que toi tu as vécu.

C'est juste que ce qu'a dit Helvetia et Ladybugette, me rapelle à quelle point je suis dépendante d'eux, et ça m'a mise en colère + le repas catastrophe de ce midi avec mes parents, j'ai un peu craqué.

Schnauzer c'est vrai que je suis très proche de mes parents et de ma soeur et ses enfants, c'est là ou est tout mon problème relationel.
Je me donne tellement que j'espère en retour qu'ils se comportent comme ça avec moi, mais ce n'est pas le cas.
Du coup je me projete sur ce que j'aimerais avoir et non pas tel qu'ils sont, et ce qu'ils peuvent bien me donner.

Mais je sais que je vais y arriver, à ne plus attendre en retour, et donner en me préservant aussi.
Mais bor***, ce que ça va être dur.
Pour le moment je suis dans la phase de prise de conscience je pense.
943
Bonjour Chachaminou

Désolée de ne pas avoir pris le temps de te répondre plus tôt, mais je te lis toujours avec autant d'attention, ainsi que les réponses des filles...

Ce qui me frappe c'est qu'entre tes premiers messages et les derniers "événements" il s'est passé très très peu de temps, peut-être pas assez (peut-être, c'est au conditionnel) pour que tu puisses réellement digérer tout ce qui t'arrive, le comprendre. Ta famille met (comme dit Saralou) une pression sur toi du fait de l'approche de Noël qui doit être douloureuse, parce qu'elle fait monter la frustration, la colère, l'incompréhension, l'envie d'en découdre et aussi la fatigue émotionnelle (tout à fait naturelle compte tenu des bouleversements récents dans ton existence), l'anxiété, le sentiment d'injustice, la culpabilité, n'en jetez plus...

Avec certainement les meilleures intentions du monde (tes parents sont aimants, tu les dis, et ta soeur vit certainement des choses très complexes elle aussi), ça fait quand même beaucoup d'ingrédients pour un désastre.

La magie de Noël, mouais. Ton papa, "la grâce de Noël fera le reste", j'ai bondi de mon fauteuil en hurlant, c'est à la fois très touchant et complètement à côté de la plaque.

Etre très proche de sa famille n'est pas un mal ! peut-être simplement que compte tenu de ta place dans ta famille tu t'es faite un peu "dévorer" ces dernières années et que ça devient intenable.

Prends le temps dont tu as besoin... et surtout sois indulgente avec toi-même !! qu'est-ce que tu es dure avec toi ! Tu ne jugerais jamais quelqu'un d'autre aussi durement que tu ne te juges toi-même, c'est normal de craquer, c'est normal d'être fragile, on l'est tous, personne n'est fort tout le temps, et puis tu es loin d'être faible, et puis tu as un truc assez spécial, le goût de la lucidité et l'honnêteté intellectuelle qui te poussent à comprendre ce que tu vis même si ça suppose d'éclairer au néon (aie... le néon).

Combien vivent (et ce n'est pas un reproche ou un jugement, juste une constatation) dans le déni total de leurs difficultés jusqu'à - comme ça, sans que personne ne comprenne ni comment ni pourquoi (mouais...) - pètent complètement un câble, généralement suite au décès d'un de leurs parent ou à l'occasion d'un divorce, et hop, la Grande Dépression ?

D'où mon leitmotiv : les petits ajustements évitent les grandes décompensations :lol:

C'est une sacrée force que d'avoir besoin/envie d'éclairer au néon :p
:kiss: :kiss: :kiss: :kiss:
S
89 ans 4951
lénore, cela me parle la manière dont tu écris, =D> =D> .
49 ans région parisienne 5831
C'est clair, je suis d'accord avec Lenore et Saralou: tu répètes sans arrêt que "tu es faible", et moi, à chaque fois, j'ouvre de grands yeux en me demandant ce qui te fait dire ça. Je ne te trouve pas du tout faible: au contraire, tu as de l'empathie, tu essayes de respecter tout le monde, tu essayes de comprendre et d'avancer... je ne vois pas de faiblesse là-dedans.

Celui qui dit ce qu'il a à dire, peut importe si ça fait mal à tout le monde et qui fonce toujours dans le tas, peut-importe les dégats causés, moi, je ne le trouve pas "fort", je le trouve brutal et égoiste... ;)

Par contre, c'est vrai que j'ai l'impression que tu as envie de t'imposer plus qu'auparavent, et c'est sûrement une bonne chose. Mais tu ne peux pas changer ta personnalité, donc il faudra que tu trouves une façon de t'imposer qui te corresponde, visiblement pas du style "grosse brute" mais, d'après ce que je peux percevoir de toi, plutôt "main de fer dans un gant de velour". ;)

En tous cas, ce que je vois, c'est que le mot "faible" résonne beaucoup en toi, il signifie quelque chose de fort pour toi... :kiss:
C
40 ans Isère 2330
Lenore, ne sois pas désolée, il n'y a aucun souci, tu as une vie à côté, c'est déjà bien gentil de prendre du temps pour me rassurer comme tu le fais :kiss:
C'est clair que les choses se passent très vite pour moi en ce moment.
Ca fait parti de mon caractère, dès que j'ai décidé quelque chose, je le fais à fond pour ne pas avoir de regret, et desfois ça peut paraître précipité, mais dans ma tête, j'y songe depuis un moment, et dès que je suis mûre psychologiquement à passer à "l'acte", je me lance.

C'est ça qui me met en colère contre moi même, c'est que là j'en ai des regrets: l'avoir dis à ma famille.
Et c'est dans ce sens ou je me trouve faible car je suis capable d'être forte pour des trucs vachement plus grave, et que là, ben non, faut que je craque et que je leur dise.

Mais, je ne reste pas longtemps en colère contre moi, en fait ça m'aide à avancer, je déteste rester sur un échec, et je m'efforce à le transformer en motivation.

C'est clair que je me suis faite dévorer, et là, personne ne comprend pourquoi ils ne peuvent pas me grignotter encore un peu...
Mais ils sont un peu contradictoires quand même car ils me disent qu'ils n'avaient rien vu venir, et puis dans une autre phrase ça ne les étonne pas car ils voyaient mon mal être... :shock:

Merci en tout cas pour tes bons conseils, je vais prendre du temps pour moi, digérer tout ça, c'est nécessaire.
Et je pense exactement pareil, et mon avis est renforcé quand je vois ma mère qui a gardé tous ces problèmes relationnels pour elle (et qui a effectivement peter un cable à la mort de son père), et je me permets de te citer car c'est tellement vrai: "les petits ajustements évitent les grandes décompensations"!!


Mamykro: Le mot faible m'a été martelé par mon père depuis toujours je pense, "il ne faut pas pleurer c'est montrer ses faiblesses" "soit forte et assume tes choix, soit responsable", même le jour de mon mariage, en rentrant dans la mairie, au bras de mon papa, j'avais la tête baissée car l'émotion commençait à m'envahir et que j'avais besoin d'un "mini" break: "sois forte ma fille, c'est une belle journée, sois fière et relève la tête".
Aucune de ses paroles n'étaient méchantes, mais ça a contribué à me forger un caractère tel que le mien aujourd'hui je pense.
S
89 ans 4951
Cha_cha_minou a écrit:



Mamykro: Le mot faible m'a été martelé par mon père depuis toujours je pense, "il ne faut pas pleurer c'est montrer ses faiblesses" "soit forte et assume tes choix, soit responsable", même le jour de mon mariage, en rentrant dans la mairie, au bras de mon papa, j'avais la tête baissée car l'émotion commençait à m'envahir et que j'avais besoin d'un "mini" break: "sois forte ma fille, c'est une belle journée, sois fière et relève la tête".
Aucune de ses paroles n'étaient méchantes, mais ça a contribué à me forger un caractère tel que le mien aujourd'hui je pense.



Je me permets de rebondir là-dessus car dans ma famille d'origine, montrer ses émotions était un signe de faiblesse.

Or depuis toute petite j'ai une grande sensibilité que j'ai longtemps vu comme une faiblesse à cause du message reçu par mon éducation.

C'est quand j'ai commencé à voir cela comme une force plutot que comme une faiblesse et que je me suis réconciliée avec cela que cela m'a aidé à avancer.

Ce qui m'a énormément aidé c'est que mes enfants ont hérité de cette sensibilité et que j'ai voulu leur montrer que c'était une force, meme si parfois cela fait souffrir.

Du coup la psy m'avait dit, cela ne sert à rien si vous leur faites un discours que vous n'appliquez pas pour vous, ils le sentiront.

Ce qui m'a aidé c'est que j'ai vu aussi mes soeurs et ma mère s'effondrer pour des choses que j'arrivais à tenir le choc, car à un moment on se fait rattrapper par ce genre de controle.

J'ai passé en avalant de travers sur le fait qu'on me voyait comme la faible de la famille, je n'ai rien à leur prouver. Cela m'a été textuellement dit, "mais oui tu es la faible de la famille, je ne comprends pas pourquoi cela te dérange" j'ai dit "ok, si vous pensez cela, tant pis, je ne vais plus perdre de l'énergie à vous convaincre que c'est faux" meme si c'est vrai, au pire il n'y a pas honte à cela.

Et dernièrement une de mes soeurs, m'a dit qu'en fait j'étais pas aussi faible qu'elle pensait, cela ne m'a meme pas fait plaisir car c'est trop tard, je n'attends plus leur approbation, je me base sur mes ressentis, je ne leur demande jamais leur avis sur une décision à prendre ou autre, j'en parle avec mon mari, mes amies, mais pas avec ma famille d'origine.

Je ne dis pas c'est la meme chose que tu vis, loin de là en parlant de mon vécu, c'est juste pour voir si cela te parle ou pas.
C
40 ans Isère 2330
Il me semble que nous avions déjà échangé sur cela Saralou, quand j'avais ouvert un post sur mon hypersensibilité passagère, ça m'avait beaucoup aidé sur l'état dans lequel j'étais (ça va mieux d'ailleurs, même si l'autre jour j'ai pleuré devant un truc débile à la télé...).

La différence avec ce que je vis en ce moment et le regard de ma famille, c'est qu'ils me considèrent comme la plus forte justement.
Et c'est ce poids qui pèse sur mes épaules, de ne pas faillir à cette réputation.
Je sais que je n'ai rien à leur prouver, mais c'est ancré en moi, et c'est plus fort que moi.

Et c'est là que c'est compliqué, car je suis humaine et je craque comme tout le monde, mais juste pas devant eux.
Du coup eux se font une idée par rapport à ce que je veux bien leur montrer de ma personnalité.
Mais j'en souffre de ne pas pouvoir craquer devant eux, et que dès que j'ai le "malheur" de le faire, je m'en veux.
S
89 ans 4951
Ils te voient comme la forte et ta soeur comme la faible? Ou les deux fortes ?

Quel est ton ressenti à ce propos ?
B I U