alors cela implique aussi que quand ils demandent notre avis sur quelque chose on ne le donne pas.
Par exemple pour le cas dont tu as parlé ton papa qui dit" fais l'effort tu es la plus forte de toute façon" je trouve personnellement que ce n'est pas appliquer le discours complètement.
La réaction serait de dire "fais ce que tu sens ma fille et ce que tu juges bon de faire" je ne suis pas objectif dans cette histoire puisque je vous aime toutes les deux.
Donc c'est pour cela que je disais qu'en fait c'est plus facile à dire qu'à faire.
Cela implique réellement un effort.
En fait si tu dis vous êtes libres, mais que tu interviens, meme sous forme d'avis bienveillants cela influence quand meme l'enfant.
Quand l'enfant est petit, nous les parents prenont les décisions qui nous semblent juste pour lui, ensuite on garde quand meme une influence pendant longtemps.
Notre discours devient comme cela à partir de 16 ans, dans notre famille c'est un âge un peu symbolique, dans la sens ou en suisse tu peux officiellement boire de la bière, du vin et tu payes le plein tarif pour les transports publics.
Déjà depuis qu'ils avaient 14 ans on les consultait pour les décisions on entendait leur argument et on leur disait que pour le moment on décidait, mais qu'il était possible qu'on se plante.
Par exemple, vendredi passé mon second fils me dit qu'après leur souper de classe, il y avait une fille qui avait proposé d'aller se souler dans un sous-voie avec de la téquila et qu'il ne savait pas trop ce qu'il devait faire, il est à l'âge ou c'est pas évident entre ce qu'on sait ce qu'on doit faire et le groupe dont il ne veut pas être exclu.
Je lui ai dit, tu as vu ton cousin être dans un coma après avoir bu de l'alcool fort en plein hiver, tu connais les risques.
Prends ta décision seul, la seule chose que je te demande c'est de m'appeler si tu te sens pas bien et je viendrai te chercher, sans morale, sans rien.
Au final il a convaincu le groupe d'aller plutot dans un bar et il a bu quelques bières et est rentré pas ivre.
Maintenant quand je lui ai dit cela, cela implique que je prends le risque qu'il se soule, fasse un coma,etcc, mais je choisis de laisser décider, car pour moi il est assez grand pour savoir ce qui est bon pour lui ou pas. Cela implique aussi que s'il me téléphone bourré je ne vais pas lui faire la morale, ni lui dire je suis déçue ou autre.
>Il souffrira lui-meme de sa cuite et en tirera les leçons.
Pour l'école c'est la meme chose. Je leur ai dit à partir du lycée (16 ans) c'est votre choix d'y aller, c'est vous qui vous vous donnez les moyens ou pas de réussir, je ne serai pas derrière vous. Vous n'êtes plus à l'école obligatoire donc cela devient votre choix.